Le militant britannique des droits de l'Homme, M. Sydney Assor, également président du "Surrey Three-Faith Forum", a vigoureusement condamné l'enlèvement de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud par les milices du polisario. "J'ai appris avec étonnement l'enlèvement de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud à son retour dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie)", a dit M. Assor dans une lettre envoyée à plusieurs instances internationales dont l'ONU, le Haut Commissariat aux Réfugiés, le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, le Parlement européen, Amnesty International et Human Rights Watch. "Nous condamnons avec force l'enlèvement du responsable du polisario", a ajouté M. Assor dans cette lettre dont une copie est parvenue à la MAP, soulignant qu'"rien ne peut justifier cet acte d'enlèvement odieux". M. Ould Sidi Mouloud a été enlevé pour l'unique raison d'avoir exprimé publiquement son soutien au plan d'autonomie présenté par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara, a rappelé M. Assor, soulignant qu'"en séquestrant M. Ould Sidi Mouloud, le polisario voulait l'empêcher de partager ses opinions avec les autres sahraouis détenus dans les camps de Tindouf". "Il est évident que la détention de M. Ould Sidi Mouloud et de deux journalistes marocains constitue une tentative délibérée de la part du polisario de les réduire au silence", a poursuivi M. Assor, appelant les organisations internationales à Âœuvrer pour obtenir la libération immédiate de M. Ould Sidi Mouloud et garantir sa protection conformément aux règles internationales régissant les droits de l'Homme. Par ailleurs, dans une autre lettre adressée aux principaux journaux britanniques, M. Assor a, après avoir expliqué les circonstances entourant l'enlèvement de M. Ould Sidi Mouloud par les miliciens du polisario, mis en exergue la crédibilité de l'initiative d'autonomie, sous souveraineté marocaine, présentée par le Royaume pour régler définitivement la question du Sahara. (MAP). Cette crédibilité a été renforcée notamment par le retour massif à la mère-patrie (le Maroc) de plusieurs sahraouis ayant fui les camps de séquestration que le polisario gère dans le sud-ouest de l'Algérie, a dit M. Assor.