Le Maroc occupe "une place de choix" sur l'échiquier de l'enseignement supérieur africain, écrit mercredi le quotidien français +Les Echos+, soulignant la volonté du Royaume de faire de la formation des diplômés une priorité nationale tout en disposant d'institutions de haut niveau. "Parce qu'il est en plein décollage économique, le Maroc compte parmi les pays d'Afrique qui misent le plus sur l'enseignement supérieur. Les écoles françaises ont joué depuis longtemps la carte marocaine: on compte une dizaine d'institutions présentes sur place, sous des formes diverses", indique le journal économique spécialisé. Alors qu'elles affichaient jusqu'à présent une vocation "locale", ces écoles ambitionnent désormais de rayonner à l'international et d'attirer des étudiants des pays voisins, voire de tout le continent. Les entreprises africaines sont en pleine croissance et elles expriment un vrai besoin de formation de managers de haut niveau. Néanmoins, le "marché" de l'enseignement supérieur devient de plus en plus concurrentiel, fait observer +Les Echos+. Octobre dernier, le gouvernement avait conclu dix-sept contrats pour le développement de l'université marocaine, s'inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d'urgence 2009-2012 pour la réforme du système d'éducation et de formation. Les dix-sept contrats, dotés d'une enveloppe budgétaire de près de 12,6 milliards de DH, serviront de cadre contractuel intégré pour le financement des programmes de développement de l'Université, qui visent notamment la mise à niveau et l'extension des infrastructures, l'augmentation de la capacité d'accueil, le renouvellement des équipements et l'amélioration de l'offre de l'enseignement supérieur et la promotion de la recherche scientifique, rappelle-t-on.