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« Hassan II n'a pas réussi à me faire plier et encore moins Mohamed VI »
Publié dans Maghreb Observateur le 27 - 09 - 2010

Au CCME la période des scandales est révolue, c'est le temps des forfaitures : Son président, Yazami monte d'un cran dans l'échelle des pratiques ignobles, une manière de faire un bras d'honneur au système, comme s'il s'agissait de reprendre une revanche. Revanche c'est bien de cela qu'il s'agit puisqu'entre gangstérisme financier, dilapidation des deniers publics, clientélisme et copinage, Yazami défie coup après coup la capacité de résistance du système. Au lieu d'être une institution au service des MRE, le CCME est devenu une officine de recyclage des anciens copains militants révolutionnaires des années 70.
En trois ans de présidence, Yazami et ses amis renforcés par l'impunité et la protection dont ils prétendent disposer, ont mis à genoux le CCME. Les éléments à charge contre Yazami et ses acolytes peuvent alimenter un feuilleton judiciaire si seulement il y avait une volonté politique d'évaluer le bilan du CCME.
Nous nous mettons encore une fois à la tâche pour mettre en exergue les dysfonctionnements graves qui entachent le CCME.
L'islam en Europe, un fond de commerce inépuisable pour le CCME.

Pour rappel, après la gestion chaotique du salon du livre et l'humiliation administrée par l'invétérée Fadela Amara, ancienne présidente de « Ni Putes Ni Soumises », à quatre ministres du gouvernement marocain, Yazami avait récidivé en s'ingérant dans l'organisation du culte musulman en Europe au travers d'un énième colloque à Strasbourg. Quelques jours auparavant Il avait déclenché une polémique en invitant des figures intégristes du sionisme israélien à un colloque à Essaouira traitant des migrations juives maghrébines. Non content d'avoir mis en émois l'opinion publique marocaine le trublion du CCME, multiplie les provocations à l'emporte pièce et cela en toute impunité. La dernière en date a été d'autoriser le déjeuner en pleine journée du Ramadan dans les locaux du CCME !.

Comme nous l'avons démontré dans nos précédents articles l'approche de Yazami vis à vis du sujet « islam » est purement opportune et utilitariste. Ce sujet lui sert en général de variable d'ajustement pour absorber la grogne qui ne cesse de monter dans les rangs des MRE, notamment chez ceux qui lui reprochent son intégrisme laïque. Il s'arrange en général pour faire des déclarations chocs du style « La France n'a pas le droit d'interdire la burqa », alors que quelques semaines auparavant il avait invité en grande pompe au salon du livre celle qui avait fait de la lutte contre le voile un ascenseur pour occuper le poste de secrétaire d'état dans le gouvernement Sarkozy !.

C'est donc avec de gros moyens que le CCME avait organisé les 29 et 30 mars 2010 à Strasbourg en France un colloque de plus sur l'islam sous l'intitulé bateau « Islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux ». Comme à son habitude Yazami avait bousculé le programme du colloque dans lequel il n'était pas prévu qu'il fasse le discours d'ouverture, mettant au placard une nouvelle fois le secrétaire général. Au-delà de ce trait de caractère désagréable du personnage, la question de fond qui mérite d'être posée est : Comment Yazami peut il concilier à la fois sa stratégie assimilationniste vis-à-vis des nouvelles générations de MRE et cette ingérence manifeste qu'orchestre le CCME dans les affaires du culte musulman en Europe ?

S'agissant de l'assimilation, Yazami consacre une grande partie du budget du CCME pour inciter les nouvelles générations de MRE nées dans les pays d'accueil à couper tout lien avec leur pays d'origine. Pour ce faire, il procède méthodiquement par plusieurs approches :
1) Au niveau sémantique d'abord, Yazami soutient qu'il n'existe pas une communauté marocaine à l'étranger mais des communautés aux trajectoires très différentes. Cette diversion rhétorique vise à déconstruire les revendications historiques et constantes des MRE, notamment celles relatives à la participation politique, en effet si communautés diverses ils y avaient, il devient difficile de concevoir des revendications communes. Inversement il ne viendrait à l'idée de personne de nier les différences manifestes qu'il y a entre les primo-émigrants dans les pays du Golf et les nouvelles générations de MRE nées dans les pays d'Europe de l'ouest, mais tous, ont commun ce fort sentiment d'appartenance à cette communauté marocaine transcendante. Enfin, si communautés il y avaient pourquoi Yazami n'avait il pas choisi de nommer ou de « renommer » le conseil qu'il préside en Conseil des Communautés en lieu et place du Conseil de la Communauté ?.
2) Au niveau argumentaire Yazami a commandé un sondage complètement truqué à l'institut BVA pour corroborer l'hypothèse de la perte du lien avec des nouvelles générations avec le Maroc !, le tout pour la coquette somme de 70 000 Euros.
3) Au niveau politique,Yazami est viscéralement opposé à la participation politique des MRE et bloque depuis Aout 2009 les travaux de la commission du CCME « Citoyenneté et participation politique », parce que cinq de ses membres n'avaient pas accepté la tutelle qu'il exerçait. Tutelle c'est exactement de cela qu'il s'agit, et cela dès la première assemble plénière: Au lieu d'élire les présidents des commissions comme le stipule le Dahir portant création du CCME, Yazami a commis le péché originel en les nommant parmi ses amis et proches. Concernant la commission participation politique, il ne s'est pas contenté de nommer à sa présidence le député catalan Mohamed Chaeb, mais il a également nommé son ami Mohamed Berdouzi comme personne ressource, une sorte référence scientifique, et a imposé son acolyte de toujours, Driss Ajbali, comme membre de cette commission en lui confiant comme tâche principale la surveillance des autres membres !. Enfin une dernière précaution a été ajoutée en permettant à la commission « Genres » d'être transversale et donc de pouvoir peser au niveau des votes sur les commissions qui sortiraient des sentiers battus. Par ce trio Yazami avait dès la première plénière verrouillé les travaux de la commission participation politique : En effet, en tant que député en catalogne Mr Chaeb est automatiquement opposé à tout engagement politique au Maroc, quant à Mohamed Berdouzi, il a pesé de tout son poids en tant professeur de droit constitutionnel lors des consultations du CCDH en essayant de déconstruire par des arguments fallacieux les revendications politiques des MRE. Enfin, en tant que directeur du CCME et représentant de Yazami pendant ses longues absences, Ajbali tentait, moyennant forte persuasion de ramener les débats vers la vision sectaire de Yazami. Subissant de fortes pressions cinq membres de cette commission ont fini adresser une lettre ouverte au vitriol à Yazami pour dénoncer le climat délétère qui entache l'avancement de leurs travaux (cf http://ccme.cscme.org/index.php?option=com_content&view=article&id=75:memorandum-urgent-a-lattention-du-president-du-ccme&catid=7:catartsnoussi&Itemid=32 )

4) Le CCME avait publié ou soutenu les livres de ceux qui partagent cette vision assimilationniste.

Compte tenu de ces éléments, l'ingérence du CCME dans les affaires du culte musulman en France est à la fois paradoxale et abjecte. Mieux encore, Yazami en donneur de leçons avait même déclaré pendant le discours d'ouverture «Pour les autorités publiques et les autres acteurs européens, le défi est de penser une gestion démocratique d'une diversification croissante de leurs sociétés, en garantissant une égalité de traitement entre les confessions historiques établies et les nouveaux cultes » ?

Cette injonction faite aux pays d'accueil des MRE de garantir l'égalité de traitement entre les confessions démontre à elle seule que Yazami mélange les ordres et exploite la question de l'islam à des fins bassement personnelles: En vérité la gestion du culte et toutes les questions relatives à l'islam lui servent souvent comme caution pour se défaire de son étiquette de laicard intégriste. On voit bien encore une fois que le CCME dépense des fortunes sur des sujets qui n'ont d'autre utilité que de servir les desseins personnels de Yazami.

Quand Yazami banalise le sionisme israélien au Maroc !

« Même s'ils étaient israéliens, et après ! », telle était la réponse arrogante de Yazami à la question du journaliste d' Akhbar Alyawm, à propos de la grogne de l'opinion publique marocaine concernant le colloque qu'avait organisé le CCME entre le 17 et 20 mars à Essaouira et auquel avait participé des figures du sionisme israélien.
Pour lever toute ambiguïté, mon objectif n'est certainement pas de profiter de cet incident pour dire que Yazami est sioniste ou encore moins de tenter de démontrer qu'il défend la politique du gouvernement israélien. Yazami n'est rien de tout cela, cependant que cherche t il derrière l'organisation d'un tel évènement qui d'évidence allait déclencher l'hostilité de l'opinion publique marocaine ?. La raison est d'une banalité déconcertante : en effet Yazami prépare l'après CCME, il sait pertinemment que ses jours sont comptés, du coup il se construit l'image du visionnaire pionner qui ouvre les portes !. Cette même démarche a été déjà mise en œuvre et dénoncé par nos soins lors de la visite qu'il avait effectuée en Israël pour le compte de la FIDH en décembre 2009.

Par ailleurs, Il est évident que l'étude de la migration des juifs marocains est du domaine de compétence du CCME et qu'il est tout à fait normal que ce dernier lui consacre une partie de ces moyens, d'ailleurs 3 juifs marocains représentent la communauté juive au sein du CCME et il n'est venu à l'idée de personne de contester leur présence dans le conseil. Ce qui est contestable et terriblement affligeant c'est d'ouvrir par l'argent du contribuable marocain un boulevard à des sionistes intégristes notoires dans notre pays, notamment après l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement d'extrême droite en Israël, les terribles massacres de Gaza, le massacre de 9 humanitaires de la flottille internationale dans les eaux internationale et l'accélération de la colonisation des territoires palestiniens au mépris du droit international.

Il y a là un contexte explosif dans lequel n'importe quel politique marocain qui s'y frotterait y laisserait certainement des plumes, à moins que le politique en question ne voie plus son avenir dans le paysage institutionnel marocain et c'est justement le cas de Yazami : à la question du journaliste Driss Benani de l'émission « Points sur les i » sur 2M, « pourquoi vous ne rentrez pas au Maroc ?» : Yazami déclare que lui-même et son épouse n'ont pas encore atteint l'âge de la retraite en France et que ses deux enfants voient plus leur avenir en Europe qu'au Maroc. On est ici en présence d'un cas d'école des plus troublants : Un grand commis de l'état marocain, ayant le statut de ministre, nommé par Dahir royal et jouissant des avantages financiers et honorifiques de la fonction de ministre, déclare qu'il préfère rester avec sa famille en France parce qu'il n'a pas encore sa retraite complète dans ce pays. Autrement dit, Yazami ne croit pas un seul instant dans les institutions marocaines, il les méprisent et conçoit son avenir et celui de sa famille en France. Ce positionnement clairement et publiquement exprimé explique à lui seul les dérapages, les bourdes et les gaffes permanentes de Yazami. IL explique aussi cette obsession permanente de Yazami à ne concevoir les politiques publiques marocaines de l'émigration que sous le prisme déformant de la nécessité d'accompagner l'assimilation des MRE dans les pays d'accueil.

Il explique aussi son acharnement à priver les MRE de leur droit à être représenté démocratiquement dans les institutions nationales. Seulement, plusieurs évènements l'ont obligé à sortir de ses gants pour s'expliquer sur cette question pendant l'été 2010:
1) D'abord le mouvement Daba 2012 dont l'appel a été signé par 13 membres du CCME avait ouvert le débat sur la participation politique des MRE au travers de la rencontre organisée à Casablanca en décembre 2009, mais aussi au travers de ses rencontres avec les partis politiques et notamment sa rencontre avec le premier ministre Abass Elfassi.

2) Mr le premier ministre Abass Elfassi avait pris position pendant la convention de son parti pour la nécessité de faire participer politiquement les MRE. Position qui a son poids puisqu'elle émane de la composante majoritaire du gouvernement marocain.

3) Le ministre de la communauté Mr Ameur avait jeté un pavé dans la marre en abordant le sujet lors de l'émission Hiwar sur la première chaine pendant l'été 2010, il a notamment affirmé que cette question était bien programmée sur l'agenda du gouvernement et qu'aucun parti ni personnalité politique n'avait exprimé publiquement son opposition à cette participation. Il a par ailleurs jeté habillement la balle du coté de Yazami en affirmant qu'il attendait que le CCME émette un avis sur la question.

4) Une rencontre organisée par les associations démocratiques de MRE à Larache les 23 et 24 juillet 2010 avait dénoncé les retards pris dans le traitement de la question.

5) Contre vents et marrées et malgré les précautions du CCME, l'une des recommandations de la rencontre des jeunes MRE à Ifrane les 27 et 28 juillet 2010, co-organisée par le ministère de la communauté et le CCME, a été la revendication de la représentation des MRE dans la première chambre du parlement marocain. Cette recommandation a été un coup dur pour Yazami, puisqu'elle émane de ceux dont il explique à qui veut l'entendre qu'ils sont définitivement enracinés dans leurs pays d'accueil et qu'ils ne réclament pas leur représentation politique au Maroc !.

6) Enfin, une recommandation similaire a été exprimée par les participants à la journée du 10 aout 2010 organisée par le ministère de la communauté.

Toutes ces sollicitations et bien d'autres ont obligés Yazami à faire une sortie médiatique pendant l'été 2010 : confronté au journaliste Youssef Saket du journal « assabah » pendant la dernière demi heure de l'émission « Points sur les i » sur 2M ( http://www.2m.ma/Programmes/Magazines/Information/node_1314/21 ) , Yazami avait tenté maladroitement de tromper l'opinion publique sur la réalité de la revendication de la participation politique des MRE, le procédé utilisé consiste à opérer une fausse induction par l'évocation de quelques cas particuliers marginaux où le vote des MRE était problématique ( les élus des pays d'accueil, la situation dans les pays arabes, la corruption…etc). C'était sans compter sur le pragmatisme du journaliste d'Assabah. Gêné et perdant son sang froid, Yazami avait baragouiné des arguments frisant le ridicule, il avait évoqué entre autres le cas de l'Allemagne qui d'après lui n'autorise pas sur son territoire, les étrangers à participer à des élections de leurs pays d'origine et de lancer l'air agacé «on fait quoi dans ce cas, on fait la guerre à l'Allemagne!!! », seulement il n'a échappé à personne que les turcs qui sont plus de 4 millions en Allemagne participent régulièrement aux élections turques sans que cela ne déclenche un quelconque incident diplomatique avec la Turquie.

Familier de l'affabulation, Yazami avait affirmé que le CCME continuait de travailler sur la question de la participation politique, or il est établi qu'il avait suspendu lui même les travaux de la commission chargée de cette question avec la complicité du président de la commission.

Poussé dans ces derniers retranchements par le journaliste d'assabah, Yazami finit par concéder une promesse qu'il ne tiendra jamais, celle de produire un avis consultatif sur la participation des MRE en décembre 2011. Les MRE n'auront qu'à bien se tenir, promis le grand omniscient Yazami muni de son prisme assimilationniste, décidera du sort de leur participation aux institutions du Maroc d'ici 1 an

En somme, ne voyant pas son avenir au Maroc et donc indifférent à une éventuelle sanction, Yazami multiplie les gaffes et provocations en toute impunité. Il s'est même permis de déclarer en « off » « Hassan II n'a pas réussi à me faire plier et encore moins Mohamed VI ».

il s'est aussi permis cet été de se soustraire à la cérémonie organisée par le premier ministre lors de la fête du trône, mettant sur la touche le CCME dans le paysage institutionnel marocain, à tel point qu'un membre du cabinet du premier ministre, désabusé avait dit à un responsable du CCME « le diner du premier ministre ne plait il pas à Mr Yazami ?». Pire encore Yazami a enfreint l'article 222 du Code pénal marocain en autorisant les employés du CCME à manger en pleine journée pendant le Ramadan. Lui et ses amis donnaient l'exemple. Il lui est même arrivé de s'être rendu aux causeries religieuses du souverain à Casablanca après avoir déjeuné dans la cafétéria du CCME, en prenant soin de prendre sa dose quotidienne d'un bon vin!. Le mouvement MALI qui avait déclenché une polémique au Maroc pour avoir organisé un gouter en plein Ramadan 2009, ne trouvera pas meilleur soutien pour sa cause que Yazami !

Dans la série des provocations nous avons noté aussi cet été un échange de procédés de bas étage entre le ministère de la communauté et Yazami. Mr Ameur, invité de l'émission Hiwar sur la première chaine, avait accepté la présence dans le public de quelques ennemis jurés de Yazami, ce dernier touché dans son égo a rebroussé chemin dès qu'il avait reconnu les personnes en question. Mr Ameur a par la suite enfoncé le clou en traitant habilement les questions relatives à la participation des MRE pendant l'émission et renvoyait pour l'essentiel la « patate chaude » au CCME.
La réponse du berger à la bergère viendra du magazine Bled Mag, lequel est maintenu en vie par les seules subsides de Yazami : Bled Mag a en effet dépeint le bilan de Mr Ameur au vitriol dans son numéro de juillet 2010, alors que Yazami est présenté sous de bonnes auspices, ce contraste très saisissant a mis en colère le cabinet de Mr Ameur, d'où les tensions perceptibles pendant le forum des jeunes co organisées par le ministère le CCME à Ifrane les 27 et 28 juillet 2010.

Comme tout système corrompu il a besoin de fidéliser une garde rapprochée par le clientélisme, le copinage parmi les anciens militants des causes révolutionnaires et surtout via des contrats de complaisance.
Les contrats de complaisance
Les postes de responsabilité, les abus financiers, les salariés fantômes sont tous l'apanage de cette garde rapprochée soigneusement constituée et de plus en plus pléthorique. Certains chargés de mission corvéables et malléables à merci font désormais partie intégrante de ce premier cercle.
Nous avons dénoncé en son temps les contrats de plaisance avec certaines agences de voyage, et groupes hôteliers, aujourd'hui ce sont les honoraires de prestations injustifiées qui siphonnent le budget du CCME dont voici quelques exemples facilement vérifiables :
Berdouzi : Professeur de droit constitutionnel, bénéficie d'un salaire mensuel de 25000 DH en tant que personne ressource pour la commission participation politique. Commission dont les travaux ont été suspendus depuis plus d'un an !!!.
Marouane : Nouvelle recrue, toute fraiche qui a rejoint la garde rapprochée pour services rendus à Yazami est sensé s'occuper de la communication événementielle. Seulement cette personne a été à l'origine cet été d'un cafouillage médiatique pour s'être immiscé dans le différend qui oppose les membres du groupe participation politique avec le président de la commission et qui moyennant fuite a permis à Jamal Ryane de produire un communiqué de presse contre le conseil : http://www.hespress.com/?browser=view&EgyxpID=23321 . Faisant partie du premier cercle Marouane, le « messakharati » du président ne sera jamais sanctionné !
Anas : D'une incompétence notoire mais d'une loyauté indéfectible à Yazami, s'en sort mensuellement avec 45000 DH (salaire et missions). C'est un chargé de mission qui ne travaille sur aucun dossier mais dont le rôle principale est de rapporter dans les moindres détails tel un indicateur ce qui se passe au CCME.
Véronique : Est certes compétente mais elle est rentrée à Marseille depuis des mois tout en continuant à toucher un salaire de 25000 DH. Ferait-elle du télétravail ?
Par ailleurs, Yazami favorise l'ascension de membres amis, mais refuse d'engager d'autres membres qui se sont montrés disponibles comme Najat et Amina.
Adil Jazouli : A été commissionné à hauteur de plusieurs milliers d'euros pour rédiger le rapport stratégique, le rapport a finalement été sous traité à un expert qui ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants des enjeux du CCME, Adil quant à lui a empoché la mise!.
Youness Ajarai : C'est officiel c'est le nouvel intime de Yazami en lieu et place d'Ajbali dont il a hérité une partie des privilèges, Il est dans les petits secrets, il représente le président dans les grands évènements. Officiellement il touche 35000 DH, mais coûte plus de 100000 DH par mois au CCME. Il faudra ajouter à cela, quatre billets d'avions par mois, une voiture Accent Hyundai, un téléphone et un ordinateur portables, un appartement en plus des factures d'hôtel et les extras avec sa femme car monsieur ne se refuse rien.
Lkhdar lghzal : surnommé « Aicha lbouassa » par le staff du CCME, pour sa propension à vouloir faire la bise à toutes les femmes de la place. Cet opportuniste et vaniteux a bien « roulé sa bosse» en faisant dès le départ le choix de s'occuper de la commission « compétences », du coup il joint l'utile à l'agréable en sous traitant à son association « savoirs et développement » l'organisation des rencontres sur les compétences et tout cela aux frais du CCME. Il ne se prive de rien, entre frais de mission, de déplacement et billets d'avions partout dans le monde, Ghazal est allé encore plus loin en astreignant un des chauffeurs du CCME à l'attendre toute une nuit devant une discothèque.
Amina ennceiri : présidente de la commission genre, certes compétente mais elle a prêtée allégeance pour bénéficier d'un salaire et de quelques avantages (téléphone portable, ordinateur, des billets d'avion…..) bref le prix de son silence.
Siraje : Champion du cumul des mandats, il est à la fois fonctionnaire à l'université de Mohammedia mais bénéficie aussi d'un contrat de 25000dh par mois au CCME.
Belmadani Fatima : recrutée à l'institut des Etudes Africaines de l'université Mohamed V Souissi Rabat, bénéficie aussi d'un salaire de 15000 Dh par mois alors qu'elle ne vient qu'épisodiquement au conseil.
Driss Ajbali : Nous avons dévoilé dès nos premiers articles les travers de ce personnage détestable. En tant que directeur du CCME, c'est lui qui a inauguré la tradition de la magouille, en traitant les premiers contrats avec les agences de voyages et les hôtels. C'est lui aussi qui a mis en œuvre avec la bénédiction de Yazami le clientélisme, les contrats de complaisance, la surfacturation, les missions imaginaires …etc.
Comme son nouveau concurrent Ajarai, Ajbali perçoit plus de 100000 Dh par mois. Pire encore le CCME a décaissé pour le seul bénéfice de Ajbali plus de 600000 DH, ce qui lui a permis d'acquérir un appartement à Rabat pour un montant de Un million deux cents milles dirhams.
Sur le plan administratif la relation d'Ajbali avec le personnel relève du casse-tête, Ce "vampire psychologique" a transformé la vie professionnelle de certaines personnes en vrai cauchemar. Il maîtrise l'art de leurs "pourrir" la vie en faisant des remarques assassines ou des avances sexuelles. Bref le personnel subit de la part de ce pervers à la fois le harcèlement moral et sexuel. Cette perversion a poussé même certaines jeunes filles à démissionner (Karima & Ilham).

Encore une fois, nous avons les preuves tangibles, vérifiables et chiffrées que Yazami, ses acolytes et les membres complices conduisent à sa perte le CCME. Ils emportent dans leur sillage les revendications historiques des MRE. L'accumulation d'autant d'éléments à charge devrait conduire la cours des comptes à diligenter une équipe pour auditer le CCME. Par ailleurs, il est inconcevable que Yazami n'ait pas été politiquement sanctionné pour les provocations qu'il ne cesse d'accumuler, ou du moins pour le rejet dont il fait l'unanimité au sein de la communauté.
Hassan Snoussi


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