Après plusieurs mois de discussions entre le gouvernement marocain et les syndicats du monde de transport routier, le nouveau code de la route à fini par être adopter par les deux chambres du parlement marocain en début de l'année 2010; mais le gouvernement à décidé de reporter la date de son application pour donner le temps aux différents acteurs à fin de mieux se préparer aux changements importants qu'à connait le code de la route. Dans ce sens, le ministère de transport et de l'équipement ainsi que le comité national de prévention des accidents, ont lancés une compagne de sensibilisation qui vise à expliquer aux citoyens les différents ajouts que contiens le nouveau code de la route. Ils sont quand même 4000 personnes qui trouvent la mort sur les routes marocaines chaque année, alors que les Américains ont perdus à date environ 4000 soldats dans la guère en Iraq avec tout ce que implique une guerre. En 2008, le parc automobile Marocain tournait autour de 2 millions véhicules, celle de la France était de 36 millions alors que celle de Québec était d'environ 5.5 millions de véhicule. Quand aux nombre de décès sur les routes ils étaient comme suit : 2007 2008 2009 FRANCE 4615 4400 4262 QUEBEC 608 560 515 MAROC 3650 4162 4200
Pour mieux comprendre la signification des derniers chiffres, nous les mettront dans des histogrammes.
En 2008 il y avait au Maroc une augmentation de 8.44% par rapport à 2007, Un véhicule au Maroc tue 13.5 fois qu'en France. Au Québec : après avoir atteint le sommet historique de 2 209 en 1973, le nombre de décès au Québec était encore très élevé en 1978, soit 1 765. Le nombre de victimes décédées en 2009 représente une diminution de 70,8 % par rapport à 1978. Il y a une tendance à la baisse en France et au Québec alors qu'au Maroc Karim ghellab a déclaré que le bilan de 2009 a connu une augmentation de 6.45 par rapport aux années précédentes.
Bien que le Maroc dispose d'un parc automobile très petit que celui dont dispose la France et le Québec, le Maroc enregistre un taux très élevé quand au nombre de morts sur ses routes.
1- En 2008, 4162 personnes sont mortes sur les routes marocaines pour la première fois dans l'histoire, selon le ministre du Transport Karim Ghelab, Ce chiffre est en augmentation par rapport à 2007. Durant cette dernière année, le nombre de victimes sur les routes marocaines s'est élevé à 3.838 victimes.
2- En France Sur les six premiers mois de l'année 2008, on assiste à une diminution de 9,2 % du nombre de personnes décédées, en regard du premier semestre 2007, la septième année consécutive de baisse, Sur le seul mois de décembre 2008, le nombre des tués sur les routes a chuté de 9,8%, soit 40 vies épargnées. 3- Au Québec, Les accidents de véhicules routiers avec dommages corporels présentent, en 2008, une diminution de 8,1 % par rapport à 2007. Par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, il s'agit d'une baisse de 11,3 %. Selon un rapport du Comité national de la prévention routière, du Maroc publié en septembre 2008, les accidents surviennent pour les trois quarts en rase campagne, mais constitue seulement 25% des décès, alors que le quart Restant des accidents, dans les agglomérations urbaines, fait 75% de morts. Les premières victimes sont les “usagers vulnérables”, les piétons et les détenteurs de vélomoteurs. Le nombre élevé d'accidents présente une contradiction en relation avec le taux de motorisation. Ce dernier demeure “très faible” avec 74 véhicules pour 1.000 habitants. À ce rythme et en l'état actuel de la législation, la progression prévisible à l'horizon 2012 serait de près de 5.000 morts, soit 14 par jour. A noter qu'en plus du drame humain, le coût pour la collectivité est aussi très lourd.
Faisant une étude de cas, jouant avec les chiffres et appliquant la régle de trois. Si le parc automobile était de 36 000 000 partout le nombre des morts sur les routes sera : PARC AUTO MORTS FRANCE 36 000 000 4615 QUEBEC 36 000 000 4032 MAROC 36 000 000 72 000
Pour mieux comprendre la signification des derniers chiffres, nous les mettront dans des histogrammes.
Si le parc automobile était de 2 000 000 partout, le nombre des morts sur les routes sera : PARC AUTO MORTS MAROC 2 000 000 4162 QUEBEC 2 000 000 224 FRANCE 2 000 000 244
Pour mieux comprendre la signification des derniers chiffres, nous les mettront dans des histogrammes.
Personne ne peut rester indifférent en regardant ces chiffres, en effet plusieurs questions se posent d'elle-même, pourquoi le véhicule tue au Maroc plus qu'il tue en France ou au Québec ? La plupart diront à cause de l'infrastructure, d'autre pensent que c'est à cause du facteur humain, et des fois on blâme l'état mécanique des véhicules; mais quand est t'il de la situation au Maroc ? Pourquoi autant de mort par véhicule ? Faut t'il avoir des morts à chaque fois il y a accident ? Et bien, la vitesse est souvent mise en cause. Le Maroc dispose d'un réseau autoroutier qui relie l'est à l'ouest et le nord au sud (de Tanger à Agadir), et dont la qualité est beaucoup meilleure que certaines autoroutes Américaine ( I90 au Dakota de sud et I69 au Michigan ); cependant il est vrai que certaines routes nationaux marocaines laissent à désiré quand à leur qualité, mais il faut aussi voir les routes de la Colombie britannique dans l'ouest Canadien, sur certains axes routiers la vitesse maximale affichée est de 25km/h, ajouté à cela les conditions climatiques pendant six mois, allant de la neige abondante au verglas, aux chutes de roches, et aux avalanches; et pourtant le nombre des accidents au canada reste nettement inferieurs à celle enregistré au Maroc. Un seul facteur à lui seul ne peut expliquer le pourquoi de ce phénomène, mais plutôt un amalgame de facteur qui se combine et font que la situation sur les routes marocaine est rendu aussi dramatique, les voici les plus significatifs selon moi. 1/ la formation : selon un propriétaire d'une auto écoles marocaines : "la loi nous oblige d'offrir en formation, la marche arrière, le garage, le stationnement, et le tour d'honneur pendant lequel le candidat apprendra à passer la vitesse de 1a vitesse 1 à la vitesse 3". Et d'ailleurs c'est ce que la plupart entre nous ont appris dans nos autos écoles. Disant que celui ou celle qui ont profité d'une telle formation seront considéré comme privilégier, car plusieurs ne méritait même pas de permis de conduire mais ont fini par l'avoir quand même, la corruption y est pour quelques choses. Le manque d'apprentissage en techniques de conduire explique des fois les faillent dans la conduite qui mènent à des accidents mortelles tel est le cas des autocars et des camions qui se renversent dans des virages, ou qui déroutent suite au glissage. En se demande des fois, quel genre de formation ont suivi nos chauffeurs professionnels, qu'es ce que la plupart d'entre eux connaissent t'il sur le point de gravité, sur les techniques de conduire dans des situations particulaires tel que : le glissage, le patinage ou la perte d'une roue? Sur la vérification mécanique avant départ? Ils connaissent RIEN ou presque. C'est bien normal que celui qui n'a rien ne donne rien, qu'attendant nous de celui qui n'a jamais étais dans une auto école, de celui qui a appris à conduire lui-même, de ceux qui ont obtenu leur permis de conduire en recourant à la corruption, de ceux qui ne savent ni lire ni écrire et pourtant nous les trouvons derrière le volant d'un véhicule et plus grave au volant d'un véhicule lourd; il y a parmi eux des tueurs potentiel, des conducteurs qui vont tuer des milliers de gens dans les prochains mois et les prochaines années, cette catégorie de conducteur mérite une attention de la part du gouvernement, il suffit pas de les sensibiliser au dangers de la route, mais plutôt les insérer dans des cours de formation et d'éducation soit dans des école ou par le billet des médias et surtout la télévision ou la radio qui pourront jouer un rôle important à ce sujet à l'image de la l'émission "car talkʺ que diffuse la chaine Américaine NPR et qui connait un sucé phénoménale aux USA, sa mission est d'aider les gens à mieux comprendre les problèmes mécaniques de leurs véhicules; la situation au Maroc nécessite plus que des compagnes de sensibilisation, ca prendrai absolument des programmes de formation, cela pourra sauvé des vies, tel est la mission que se donne l'organisation Tarik Assalama qui produira des vidéos de formation et d'éducation en conduite, en faisant appel à des formateurs de conduite hautement qualifié et bien connu dans le domaine de la conduite et la sécurité routière en Amérique du nord.
On pourra passer une éternité à discuter des facteurs aggravants, mais on finira par conclure que si la formation était nécessaire pour exercer un métier, il en est pas moins quand il s'agira de conduire un véhicule.
2/ l'état des routes : une route à une durée de vie au delà de laquelle elle doit être remplacé, si non sont état se détériorera rapidement, l'état de certaines routes marocaines laissent à désirer, tel est le cas de celle reliant Marrakech à Fès; malheureusement, dans certains cas la route se détériore quelques mois après ou quelques années après sa construction, des cas signaler souvent par des routiers marocains dans l'émission "aniss assaèkinʺ que diffuse la radio de Tanger sur les ondes de la RTM, l'impunité y est pour quelques choses, les société de construction doivent être tenu responsable du travail qu'il font et garantissent la qualité des route pour une durée déterminée. Un conducteur qui essaye d'éviter des trous représente un danger pour les autres, et peut provoquer des accidents, faut il aussi signaler l'impact destructif sur les véhicules. On est fier de l'état de nos autoroutes et on aimerait l'être autant pour nos routes nationales et de campagne, surtout qu'un développement économique et social équilibré passera par une infrastructure solide et des routes bien entretenues. 3/ l'état mécaniques des véhicules : les véhicules sont devenue plus confortable que jadis et surtout plus sécuritaire, mais quand même, certains véhicules dans un état critique continuent à circuler sur nos routes marocaines, elles réussissent l'examen de la visite techniques, elles se font arrêter mais elles seront relâcher par la suite, des fois on abuse de la corruption, car la mise en circulation de ces véhicules met en danger la sécurité des autres. L'entretien permanent des véhicules est la responsabilité des propriétaires qui doivent tenir en bon état leurs véhicules, mais quand il s'agit des véhicules lourds, le chauffeur détient une part de la responsabilité quand à l'état mécanique de véhicules, mais ici aussi on se demande quel genre de formation ont eu la plus part de nos routiers professionnels, qu'es ce qu'ils connaissent sur la vérification mécanique avant départ, sur l'arrimage de la marchandise….? La plus part vous diront : avant de partir je vérifie l'huile, le diesel, les pneus. Et le reste…? Et bien ils ne le font pas parce qu'ils ne l'ont pas appris. La vérification avant départ est obligatoire en Amérique du nord, chaque chauffeur professionnel doit réussir un examen en vérification mécanique pour obtenir un permis de conduire professionnel, et chaque jour de travail le chauffeur devra en plus de faire sa vérification avant départ, il doit tenir un registre quotidien (livre d'inspection) dans lequel il doit faire mention de tous les anomalies trouvées sur son véhicule, et distingué entre les anomalies mineures et les défectuosités majeures; ca serai pas une mauvaise idée que d'introduire ce type de formation et d'examen dans nos auto écoles et lors des examens. 4/ la corruption : le jour ou elle disparaitra, beaucoup de vies seront sauvés, elle est présente partout ou presque, de l'obtention du permis de conduire au contravention sur la route; souvent le citoyen se trouve devant un choix douloureux : je paye maintenant une petite somme d'argent ou je payerai la contravention par la suite? Souvent le citoyen choisi le chemin le plus court et le moins couteux; le ministère de l'intérieur marocain et pour faire sa part, il a doublé le salaire de ses agents pour la simple raison de les inciter à ne plus accepter l'argent sal offert par les contrevenants. Plusieurs services et organismes devront faire de même, parmi lesquels il y aura le service des examens pour l'obtention des permis de conduire (les évaluateurs), les autos écoles (les formateurs), les services de visite technique (les évaluateurs de l'état mécanique). Ce sont ici quelques facteurs aggravants auxquels nous devront nous attaqués le plus vite possible pour réduire le nombre d'accident au Maroc, mais sans l'implication du citoyen le sucé restera minime, il s'agit ici d'un phénomène national et tout le monde doit faire sa part pour rendre nos routes sécuritaires. Adraoui Abderrahmane