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Au CCME l'anarchie est partout quand la responsabilité n'est nulle part
Publié dans Maghreb Observateur le 19 - 02 - 2010

Nul besoin de démontrer, davantage, la gestion chaotique du conseil de la communauté marocaine de l'étranger,
Nul besoin de démontrer que celle-ci incombe essentiellement à son président Yazami et son acolyte de toujours
Ajbali,
Nul besoin de démontrer que le silence, complice, du secrétaire général et de la majorité des membres, participe
à la dérive de l'institution.
Les preuves s'accumulent et ne sont pas démenties.
Nous savons, et nous en sommes ravis que nos révélations sont prises très au sérieux au plus haut sommet de
l'état. Nous savons que la direction du CCME a été contrainte de modifier son programme pour la rencontre de
Marrakech et que le budget alcool a été réduit à portion congrue. Fort du soutien de nos lecteurs, et de l'écho
de nos articles, nous sommes plus que jamais engagés à pointer les dérives de la direction du CCME.
Si certaines erreurs pouvaient être imputées à la jeunesse de l'institution et les aux aléas inhérents à la mise
en place, rien ne justifie aujourd'hui la reproduction des mêmes dérives. A l'heure du bilan, après deux ans
d'exercice d'un pouvoir absolu, Yazami doit produire un rapport stratégique, qui est une sorte d'auto évaluation
de mi mandat. Connaissant le personnage, il y a fort à parier qu'il procédera de la même manière que pour le
rapport des consultations du CCDH. Lequel avait préconisé la monture actuelle du CCME. Comme nous l'avions
pointé dans notre précédent article, Yazami avait évincé le groupe de travail du CCDH composé de 18 membres,
pour constituer un groupe d'experts composé de lui-même et de 4 de ses amis afin de faire la synthèse des
consultations du CCDH. Cette fois pour le rapport stratégique de mi mandat du CCME, Yazami a confié la mission
de rédaction à son ami Adil Jazouli évinçant de facto les groupes de travail. Il est même très probable que les
groupes de travail seront mis devant le fait accompli et qu'ils n'auront pas, comme d'habitude, leurs mots à dire.
Encore une fois, l'homme récidive, commet les mêmes erreurs et multiplie les maladresses.
Spécial Marrakech
1ère édition, 19-20 déc 2008
La précédente édition de la rencontre "Marocaines d'ici et d'ailleurs", organisée sous le Haut Patronage de SM le
Roi, avait pour thème "mutations, défis et trajectoires".
Elle représentait un vrai défi pour la jeune institution qui devait se faire sa place dans le paysage politique
marocain. L'enjeu était de taille. Il fallait avoir tous les soutiens, celui de l'institution royale d'abord via le haut
patronage du Roi, ensuite, le message royal lu par Mme Zoulikha Nasri, conseillère du Roi, ensuite une panoplie
de ministres et secrétaires d'état qui étaient, tous, là pour démontrer l'intérêt que porte le pays à la question
migratoire.
Coté symboles effectivement, il y avait tous les ingrédients de la réussite mais sur le fond, le CCME avait péché.
Beaucoup des 400 femmes invitées sont parties frustrées faute de n'avoir pas pu s'exprimer.
Nous avons dénoncé en son temps les dépenses extravagantes du CCME pour ce séminaire. Les relations
troubles qu'il entretient avec certaines agences, nous ne reviendrons pas dessus. Par contre qu'en est-il des
conclusions de ce séminaire qui a coûté les yeux de la tête au contribuable marocain et à fortiori aux MRE. Rien,
absolument rien n'a été publié à ce sujet. Ni les actes, ni les rapports des ateliers et encore moins une simple
synthèse, n'ont été publiés.
Les seules traces qui restent de cette rencontre sont les quelques déclarations improvisées de Yazami à la presse
où il martelait la même conclusion : « l'émigration marocaine s'est féminisée ». Comme s'il s'agissait d'une
grande trouvaille ! Y avait-il besoin d'un séminaire pour le constater ?
En vérité, opportuniste comme il est, Yazami savait que le Maroc s'est engagé dans l'approche genre et quoi
de plus vendeur que d'y associer le volet émigration. Seulement, les sociétés d'accueil dans lesquelles évoluent
la très grande majorité des femmes marocaines migrantes sont à la pointe de la protection des droits de la
femme et à ce niveau le CCME et même l'état marocain ne peuvent apporter aucune valeur ajoutée. Il s'agit
donc une fois de plus de la poudre aux yeux. Par contre, la situation des femmes migrantes en Afrique et au
moyen orient est très préoccupante. Très vulnérables, elles sont parfois exploitées par de véritables réseaux de
traite des blanches. Ici paradoxalement, le CCME étant rivé sur les seuls pays d'Europe n'a pas jugé utile de leur
consacrer ne serait-ce qu'une petite partie de ses moyens. Alors que la presse nationale révèle régulièrement
les faits divers concernant ces migrantes et bien que cette question soit du domaine de compétence du CCME,
ce dernier ignore complètement la question.
L'approche genre, tout comme l'obsession de la mémoire, sont d'ailleurs les deux thèmes les plus exploités par
le CCME. Pendant ce temps, d'autres sujets jugés indésirables, comme l'enseignement de la langue arabe et la
participation politique des MRE, sont complètement écartés de l'agenda du CCME. Faut-il rappeler que dans sa
monture actuelle, le CCME devait finir le travail de consultation du CCDH afin d'émettre des propositions quant
à l'implication des MRE dans la gestion de la chose publique au Maroc ?
A cet égard pendant, la séance de clôture de la première rencontre de Marrakech, l'impertinent « Jamal
Belahrach », missionné par le CCME pour animer le show final, avait piégé Driss Yazami sur la question de
la participation politique des MRE en lui posant contre toute attente la fameuse question « Qu'en est il de
la participation politique des MRE ? ». Gêné, Yazami avait baragouiné une réponse improvisée pour éluder la
question.
Ironie du sort, alors que « Belahrach » avait écrit en son temps une lettre ouverte à Youssoufi pour réclamer
avec vigueur le droit de vote des MRE, moyennant forte persuasion, ce dernier est rentré dans les rangs. Il
défend désormais, dans son livre « Envie de Maroc », la même position que Yazami vis-à-vis de la participation
politique des MRE, c'est-à-dire la négation de cette dernière ! En vérité, le livre de « Belahrach » a été publié par
le CCME, et visiblement la contrepartie de cette générosité a été que « Belahrach » abandonne sa position sur la
participation politique. Yazami pourra donc se frotter les mains, il a réussi d'une part à domestiquer, un an plus
tard, celui qui l'avait piégé à Marrakech I et d'autre part à aligner un argument supplémentaire pour justifier la
privation de 3.5 millions de leurs droits politiques dans l'avis qu'il rendra au souverain.
N'est il pas un marché de dupes, que le contribuable MRE finance à prix fort un processus méthodique et
profondément machiavélique qui consiste à le priver de ses droits politiques ?
2ème édition, 18-19 déc 2009
Un an tout juste après une première édition, le CCME organise la seconde édition des Marocaines d'ici et
d'ailleurs. Un rendez-vous régulier, de tourisme et de détente.
Annoncée comme étant un colloque scientifique, cette rencontre n'a pas tenu ses promesses. On s'attendait à
voir des femmes issues du monde universitaire, économique, politique, culturel et associatif. Malheureusement,
elles sont pour la plus part les mêmes que celles de l'année précédente. Marrakech oblige ! Les salles sont
délaissées pour Jamae Lafna !
L'espace échanges et partenariats comprend 3 ateliers en parallèle : engagements civiques, accès aux droits et
lutte contre les vulnérabilités, partenariats pour le développement et mobilisation pour les compétences.
L'atelier partenariats pour le développement et mobilisation pour les compétences dirigé par Fawzi Ghazal,
a permis à certaines femmes de présenter leurs CV, les sociétés dans lesquelles elles travaillent et autres
organismes étrangers, alors qu'on s'attendait à un échange d'expériences et de projets. Plus grave encore, cet
atelier est devenu le mur des lamentations. Durant leurs présentations, certaines de nos compatriotes sont
allées jusqu'à pleurer dans la salle, et les participantes ne comprenaient pas l'origine de l'émotion !, peut être
qu'il s'agissait d'un concours « plus marocaine que moi tu meurs ».
Yazami se trouve dans le second atelier. Il veille sur les discussions pour que la participation politique ne soit pas
traitée. La présidente, Madame Khadija ARIB, députée en Hollande, a brillé une fois de plus par son manque
d'épaisseur intellectuelle. Heureusement les parlementaires et élues locales du Maroc ont élevé le débat, ce qui
a gêné la présidente à tel point qu'elle leur a retirées la parole à chaque intervention.
Pour récompenser son amie ARIB , Yazami a décidé de traduire son livre et de le présenter au Salon International
de l'Edition et du Livre (SIEL 2010). Un membre particulier, Madame Najat Belkacem adjointe du maire de la
ville de Lyon (France), est revenue en force au CCME pour cette seconde édition et pour cause Ségolène Royale
dont elle est la porte parole a perdu tout espoir d'éligibilité en 2012. Par conséquent Mme Belkacem se retrouve
sur le carreau même au sein du PS, puisque le courant de Ségolène a été récupéré par Vincent Peillon son
ancien bras droit. Bref, Mme Belkacem devient donc plus libre pour le CCME, ou du moins, par ce retour, elle
espère peut être « gratter » quelques responsabilités au Maroc après l'échec de Ségolène. Mais son intervention
a choqué plus d'un participant « je vous écoute, Vous les marocaines, dans votre pays, vous devrez savoir …….
» Elle oublie qu'elle est membre du CCME et qu'elle est, elle-même, marocaine !!!.
Les rapports des ateliers publiés sur le site sont pauvres. Certains ont été écrits en style télégraphique
en énumérant les quelques idées émises sans qu'il n'y ait ni analyse ni introduction et encore moins des
conclusions.
En conclusion, la seconde édition n'a pas atteint les objectifs annoncés. Or le rapport stratégique du CCME se
basera sur les conclusions de cette rencontre pour émettre des avis au Souverain !. Yazami persiste et signe
dans sa mascarade !
Coté finances, la seconde édition a coûté pas moins de cinq million de Dirhams. Les conditions d'attribution des
marchés et l'entente « illicite » passée entre FAN TOURS et le CCME Inquiètent.
Les participants sont logés dans l'hôtel Agdal Mogador. On apprend par Mr CHAABI que la direction a fait un
grand effort en offrant des chambres à 350 dh la nuitée. La plus part des participants sont venus par des vols
Low Coast (Atlas bleu). Mr Belahrach loge qui il veut. Il est partout avec le secrétaire général bras dessus bras
dessous. A chaque moment il se retourne vers Yazami comme s'il lui disait Mr Yassine est content de vous.
Dans nos précédents articles nous avions relevé que le budget « alcool » du CCME était faramineux. Or cette
fois, les participants ont été logés dans un hôtel « hallal » où l'alcool n'est plus servi comme avant. A première
vue, nous devons nous réjouir car nos écrits ont participé à cette correction puisque le CCME a été épinglé et
obligé de ne plus financer les extras d'alcool. Mais c'était sans compter sur Yazami, ses acolytes et les privilégiés
qui ont voyagé en première classe et qui étaient logés dans des suites à l'hôtel Safir où l'alcool est servi à
volonté !!!.
Il y a donc deux catégories d'invités, les avertis qui dépensent à volonté les deniers d'un état pauvre et tous les
autres qu'on loge dans des chambres à 350 DH.
Le dîner de Gala est différent de celui de l'année dernière. L'alcool n'est pas servi à table, les habitués ont pu,
par ailleurs, faire entrer quelques bouteilles sous le manteau.
Pendant le dîner, Mr Merwane Twali, chargé de mission au CCME, distribue aux journalistes les enveloppes
d'argent comme on sème du blé à la volée. Le journal « Aujourd'hui le Maroc » a eu 160 000 Dh pour un spécial
Marrakech. Pas étonnant quand on sait qu'Ajbali est y chroniqueur !. Dans ce genre de festin on sert d'abord les
amis et proches !!! .
Mademoiselle Touhami, la chargée de mission, nouvelle star du CCME a plus de privilège que le reste du
personnel. En plus d'une suite à l'hôtel, le conseil a mis à sa disposition une voiture, une prime spéciale
Marrakech et un voyage à Paris.
Au vu du prix moyen du billet d'avion « Low Coast », le prix des chambres d'hôtels qui sont les deux plus grands
consommateurs du budget de la rencontre, il nous parait improbable que la rencontre ait coutée 5 millions de
DH. La nature des dépenses effectuées, leur volume, les prestations payées, demeurent un cas d'école dans
l'administration marocaine. Dans un état de droit, et le Maroc en est un, de telles dérives méritent au moins un
audit, si ce n'est une commission d'enquête qui serait chargée de mettre au clair les comptes du CCME.
Le Fiasco au conseil économique et social
L'une des missions, si ce n'est la mission du CCME, est d'œuvrer pour une représentation des MRE dans les
institutions du Royaume, en accord avec l'esprit et la lettre de la nouvelle gouvernance dont s'enorgueillie
notre pays. Le conseil économique et social (CES) en a été, malgré lui le test de vérité.
En effet la composition du CES était en débat et le CCME avait toute la latitude et c'est son rôle premier, pour
proposer une composante MRE. Or le CCME n'avait absolument rien fait et pourtant la question est d'une
extrême importance pour les MRE. Comment le CCME peut continuer à revendiquer la moindre crédibilité si sur
des sujets aussi accessibles il avait brillé par son silence.
Outre la mission du CCME, le poids de la communauté conjugué à une volonté politique exprimée par le
chef de l'état, suffisaient amplement pour assurer une représentation substantielle des MRE au CES. Le
caractère consultatif du CES rendait la tâche encore plus facile, parce qu'en l'espèce, nul besoin d'organiser une
quelconque élection pour constituer la composante MRE.
Autre fait troublant, Yazami qui d'habitude est prolixe dans la presse quand il s'agit de mémoire et de l'approche
genre, n'a pas dit un mot quant à la nécessité que les MRE soient représenté au CES. Une telle représentation
aurait même agrémentée son bilan !. Pourquoi n'a-t-il bougé le moindre petit doigt ? On est encore en droit de
se demander s'il n'y a pas anguille sous roche !
En vérité, il s'est contenté de sa propre représentation au CES afin de cumuler une énième fonction et peut être
un quatrième salaire après celui de Génériques, la FIDH, le CCME. N'est ce pas donc une mascarade que les MRE
soient représentés au CES par Yazami ? N'est ce pas la goutte qui va faire déborder le vase, je ne serais pas
personnellement étonné si demain des manifestations sont organisées devant les ambassades marocaines pour
exiger le limogeage illico presto de ce personnage qui persiste à défier les MRE !
Ce cas de jurisprudence nous donne en même temps, un avant goût de la conception de Yazami quant à la
participation des MRE aux institutions. S'il s'est opposé à leur représentation au CES comment dès lors espérer
que le CCME émette un avis pour leur représentation à la première et à la seconde chambre du parlement ?
Les dès sont pipés, les jeux sont faits et les règles complètement truquées. Ce faisant, le CCME perd à la fois
sa crédibilité et même sa légitimité : S'il n'œuvre pas à une meilleure implication des MRE dans la gestion de la
chose publique au Maroc alors à quoi sert il ? Pourquoi dépenser 45 millions de DH si au final cela sert juste à
exclure d'une manière éhontée 3.5 millions de MRE de la participation aux institutions de leurs pays d'origine.
Il n'est pas exclu que se développe une forme de méfiance dans les rangs des MRE vis-à-vis du système qui a
l'air aujourd'hui de cautionner ou du moins fermer les yeux s'agissant des dérives de Yazami ? Notre pays est il
prêt à assumer cette forme de désenchantement généralisée des MRE ?
Le CCME au SIEL pour faire connaitre la culture des MRE
Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) participe actuellement au Salon International de
l'Edition et du Livre (SIEL) 2010 de Casablanca. Yazami veut y promouvoir les cultures des marocains résidents
à l'étranger MRE. Le budget de participation s'élève à 9 Millions de Dirhams (neuf cent millions de centimes).
Un stand de 270 m2 est prévu pour présenter les livres. Le CCME prend en charge la traduction de plusieurs
ouvrages pour faire connaître au public marocain la production et les œuvres des créateurs et romanciers de
l'émigration.
Si la promotion de la culture est vitale pour notre pays, celle-ci est contre productive quand elle est menée par
des hommes sans foi ni loi. Les œuvres des amis de Yazami sont traduites et mises en avant, ceux dont les
écrits ne sont pas estampillés conformes aux canons d'une idéologie d'extrême gauche en déliquescence seront,
marginalisés.
L'organisation du salon a été confiée encore une fois à un autre acolyte de toujours : Mr Younes AJARAI, gère
avec la fille du Ministre Himmich (chargée de mission dans le groupe culture du CCME) toute la transaction (9
millions de dhs) sans aucune concertation avec les membres de la commission culture. Pour ce travail Mr Ajarai
a signé un contrat avec le CCME pour un montant mensuel de 35 000 DH. Du coup, alors que tous les
membres sont bénévoles les amis proches de Yazami signent des contrats et reçoivent des indemnités !.
Yazami comme d'habitude a essayé de faire cavalier seul sur ce sujet en tentant de marginaliser le ministère de
la culture ainsi que le ministère de la communauté mais c'était sans compter sur la réaction forte du ministère
de la culture véritable chef d'orchestre du salon, ce dernier a décidé de rétrograder le statut du CCME de
partenaire à participant pour le SIEL en reprenant en main la gestion du salon. En effet, des voix se sont élevés
de l'intérieur pour dénoncer l'absence des écrivains marocains de l'intérieur qui ont travaillé sur l'émigration,
Yazami avait tenté en vain un argument d'autorité en disant que le programme a été accepté par les hautes
autorités pour imposer ses amis et invités. Ce faisant il a enfoncé encore une fois le CCME vis-à-vis de ses
principaux partenaires. Derrière la complicité de façade, les relations étaient tellement tendues à l'ouverture du
salon que le ministère de la culture a organisé sa propre conférence de presse, suivie de celle du CCME et de
celle du ministère de la communauté !
Au final pour sauver la façade une conférence de presse commune a été organisée. En vérité le salon aurait été
mieux organisé si Yazami ne s'y était pas mêlé.
La culture recherchée pour les MRE
La communauté Marocaine à l'étranger soutient l'économie nationale grâce aux transferts qui constituent la
première source de devises, et ce, malgré la crise économique mondiale, ce qui confirme son attachement à
son pays d'origine. De part cet attachement unique dans le monde, il est indéniable que, cette communauté a
des besoins culturels immenses. Alors que la fondation Hassan 2 veille à la promotion de l'enseignement de la
langue arabe et que le ministère de la communauté s'est engagé à créer des centres culturels, Yazami quant à
lui répond à ce fort besoin par l'organisation d'un festival du cinéma de l'émigration, ou encore par la traduction
d'une demi douzaine d'œuvres de ses amis pour le salon du livre !!!.
Il y a de toute évidence un décalage abyssal entre ce que attendent des millions de MRE et les fourberies de
Yazami.
Est il normal que pour les 2 années passées, le CCME n'ait jamais consacré le moindre séminaire pour
l'enseignement des langues d'origine (arabe et tamazight) ?
Du crime financier légal à la médiocrité compétitive
Près de deux ans de fonctionnement, le bilan est accablant. Nous avons passé ainsi au peigne fin les pratiques
de Yazami et ses acolytes, en mettant en lumière les malversations, les trafics d'influence, les surfacturations,
les règlements de comptes, les dissimulations, les détournements de fonds publics. Les conditions d'attribution
des marchés, le recrutement des amis et le blocage du fonctionnement des groupes de travail.
A cette longue liste, il faut ajouter la réunion du bureau du CCME à Paris. C'est inédit qu'une institution publique
marocaine se réunisse à Paris courant janvier 2010. L'explication est à trouver là ou personne ne l'attendait
: la date coïncide avec le début de la période des soldes en France, les membres du bureau sont donc venus
faire les soldes à Paris au frais de la princesse, et à ce niveau la réunion n'est qu'un alibi ingénieux pour joindre
l'utile à l'agréable. Yazami satisfait donc les désirs des membres du bureau lesquels le lui rendent bien : En
effet, usant de la même technique que pendant les consultations du CCDH Yazami a exclu quasiment tous les
membres du conseil du processus de prise de décisions et fait approuver toutes les décisions via ce bureau et
l'on comprend mieux pourquoi il doit maintenir leur fidélité. Il est même probable que seuls quelques membres
seront au courant du contenu du rapport stratégique et des avis qui seront émis au Souverain !.
L'approche de Yazami est cavalière, maladroite, impertinente, la communication médiocre, sa vision utilitariste
de l'immigration est en passe de réduire à néant les acquis de la communauté. Pire encore l'homme se plait
dans un jeu qui consiste à défier toute la communauté en ébranlant ses fondamentaux, il apparait à chaque fois
là ou personne ne l'attendait : Pas plus tard qu'il y a deux mois, la FIDH dont Yazami est secrétaire générale a
mis en émois le peuple marocain en soutenant les séparatistes du polisario, nous l'avions dénoncé avec vigueur
et avons appelé les autorités marocaines à en finir avec la duplicité de Yazami.
Cette fois, Yazami, nous surprend une fois encore en conduisant une délégation de la FIDH à Tel Aviv du 10 au
18 janvier 2010 pour discuter du rapport Goldstone. Seulement en l'espèce Mr Yazami est président du CCME,
et a le même statut qu'un ministre du gouvernement marocain !
Est-ce que le Maroc permet à un de ses ministres de se rendre en Israel après l'avènement d'un gouvernement
d'extrême droite et les terribles massacres de Gaza?
On apprend dans le rapport de la visite (http://www.fidh.org/IMG/pdf/iltpo2101fb.pdf) que les autorités
israéliennes ont refusé à la mission de se rendre à Gaza. Pourquoi a-t-il donc conduit cette mission en sachant
dès le départ qu'il ne pouvait se rendre sur les lieux des massacres ?. En vérité ce faisant Yazami carriériste
comme il est, méprise complètement les fondamentaux de l'état et de la communauté marocaines au détriment
d'intérêts bassement mercantiles.
Jusqu'à quand les 3.5 millions de marocains de l'étranger devront t ils supporter les provocations de cet odieux
personnage?


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