Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Examens des Facultés de médecine maintenus pour le 10 juin Doukkali et Amzazi persistent et signent, tandis que les étudiants ne jurent que par le boycott
Le pire n'a finalement pas été évité. Dans un communiqué publié le vendredi 7 mai, les ministères de la Santé et de l'Education nationale ont annoncé le maintien du lundi 10 juin pour le début des examens des facultés de médecine, réitérant leur appel aux étudiants de retourner aux amphis qu'ils désertent depuis bientôt quatre mois. Cet appel survient à la suite de l'annonce par la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEM) du boycott des examens et de l'organisation simultanée de sit-in de protestation devant les facultés. "La CNEM dénonce l'attachement du gouvernement à la date du 10 juin, malgré l'interruption des cours (par les grèves, ndlr) depuis le 19 mars", lit-on dans un communiqué publié le 6 mai. Devant l'obstination du duo Anas Doukkali et Said Amzazi, c'est donc une dizaine de milliers de futurs médecins qui risque de redoubler l'année si rien n'est fait. Car selon l'Exécutif, il n'est pas question de décaler les examens ni de déclarer "une année blanche". "Ceux qui vont passer leurs examens seront notés, les boycotteurs ne le seront pas. Ils vont devoir redoubler l'année", avaient averti froidement le tandem gouvernemental lors d'une conférence de presse tenue le 29 mai dernier à ce sujet. Notons que les étudiants ne sont pas seuls à revendiquer le report des examens. Dans une lettre publiée le 7 mai, les présidents de sept groupes parlementaires (dont l'Istiqlal) avaient proposé "la fixation d'une nouvelle date raisonnable". "Le gouvernement a répondu favorablement aux principales revendications légitimes des étudiants. Ne reste plus que la question du concours de résidanat qu'il est difficile de trancher, mais le dialogue est toujours possible autour de ce point", expliquent les députés tout en appelant les deux parties à "clarifier, acter et officialiser l'accord au sujet des aspects déjà tranchés, et à poursuivre le dialogue sur les points restants". Amine Derkaoui