Le Burkina Faso soutient le Maroc dans sa demande d'adhésion à la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et exprime sa "position de bienvenue", a affirmé, lundi à Rabat, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè à l'extérieur, Alpha Barry. "Notre position est celle de bienvenue. Nous appartenons au même espace et le Burkina se dit très disposé à examiner la question de l'adhésion du Maroc à la CEDEAO", a dit M. Barry lors d'un point de presse à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Le Burkina Faso, a-t-il ajouté, a toujours la même position vis-à-vis du Maroc: "c'est celle du soutien permanent sur les questions internationales et régionales". Par ailleurs, le ministre burkinabé a fait savoir que ces entretiens ont également porté sur la suppression des visas entre le Maroc et le Burkina Faso. "Conformément aux instructions de SM le Roi lors de sa rencontre, le 16 novembre à Marrakech, avec le président burkinabé, on a pu finaliser un accord sur la suppression des visas, dont la signature pourrait être faite à une prochaine occasion", a déclaré, pour sa part, M. Bourita. Les discussions ont aussi constitué l'occasion de prendre un certain nombre de mesures, notamment la tenue, durant le mois d'octobre prochain, de la 4è session de la Commission mixte de la coopération maroco-burkinabé, a-t-il annoncé. La réunion de la commission mixte sera combinée avec un Forum d'hommes d'affaires pour renforcer les relations entre les opérateurs économiques des deux pays, a-t-il poursuivi. "Nous avons également convenu de renfoncer la coopération dans le domaine de la formation", a dit M. Bourita, rappelant que le nombre de bourses octroyées par le Maroc aux étudiants burkinabé s'élève à 50 aujourd'hui et devrait atteindre 70 à partir de la rentrée scolaire prochaine. Ces entretiens ont aussi porté sur le renforcement de la coordination entre les deux diplomaties sur les différentes questions régionales et internationales, a-t-il ajouté.