Mercredi 19 Avril dernier, Le Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, M. Abdeladim Lhafi, et l'Ambassadeur de la Hongrie Monsieur Miklos Eric Tromler ont présidé au Salon International de l'Agriculture de Meknès (SIAM) la cérémonie de signature d'une convention de partenariat portant sur la recherche scientifique dans le secteur forestier des deux pays face aux changements climatiques. Signée entre le Centre de Recherche Forestière relevant du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification et le Centre National de la Recherche Agronomique et de l'Innovation (NAIK) relevant du ministère hongrois de l'Agriculture, cette convention de partenariat vise à créer une synergie et à asseoir une plate-forme d'échange scientifique entre ces deux institutions de recherche. Elle puise également ses fondements de la proclamation de Marrakech pour l'action en faveur du climat et du développement durable adoptée lors de la COP 22, notamment en ce qui concerne la promotion de la recherche scientifique et le réseautage inter-institutions en liaison avec l'amélioration des capacités d'adaptation, le renforcement de la résilience et la réduction de la vulnérabilité face aux changements climatiques. A la lecture des termes de cette convention, on relève que cette dernière vise à promouvoir davantage le partage d'expériences entre les deux pays en matière de recherche scientifique dans les différents domaines, dont notamment et entre autres : - Le renforcement de la résilience des écosystèmes forestiers en vue de leur adaptation aux changements globaux : (Production de plants adaptés à la sècheresse, amélioration des itinéraires sylvicoles, amélioration génétique et santé des forêts...); - La Valorisation des Biens et services des écosystèmes forestiers : (Promotion de la filière des produits forestiers ligneux et non ligneux, écotourisme, chasse, pêche, apiculture et séquestration de carbone...); - Le Développement d'outils de suivi, d'évaluation et de prise de décision pour une gestion durable des ressources forestières et de lutte contre la désertification (Evaluation de la vulnérabilité, Modèle d'évaluation d'impact des aménagements des bassins versants et mise au point des indicateurs de suivi de la désertification...). Cet accord vient donc à point nommé pour renforcer l'engagement du Maroc à consolider ses partenariats avec les pays et le partage des expériences dans la lutte contre les effets de serre et de raffermir le rôle de la recherche forestière en tant que moteur de la dynamique de conciliation entre développement économique et équilibre écologique.