Marrakech abrite, aujourd'hui et demain, un Forum d'études sur la résilience fonctionnelle, corrélative et la gestion des risques naturelles. Organisée par la revue « énergie/mines & carrières », en partenariat avec la Direction des Aménagements Hydrauliques, le ministère de l'Equipement du Transport et de la Logistique, cette rencontre a pour thème : « La résilience des infrastructures face aux changements climatiques ». Une thématique qui s'ouvre sur un questionnement peu catégorique dans les domaines des barrages, routes, chemins de fer, infrastructures urbaines, ports, réseaux d'énergie, conduite des eaux, et réseaux télécoms.... Des domaines qui sont devenus de plus en plus vulnérables aux changements climatiques (montée des eaux, inondations, glissements de terrain, températures extrêmes, tremblements de terre, chutes de neige...). Ces risques ont des conséquences économiques et sociales néfastes et dévastatrices sur les populations et les écosystèmes. « Les opérateurs et gestionnaires de ces infrastructures devront alors être conscients de ces risques et prendre les mesures adéquates pour se prémunir des dégâts et les minimiser. Dans ce cadre, les bureaux d'études et concepteurs sont appelés à bâtir des infrastructures résilientes et multi-usager. De même, les autorités compétentes doivent s'organiser pour coordonner avec les différents services et prévoir des plans de gestion de crises avant, pendant et après les catastrophes naturelles », soulignent-on. Lors de ce colloque, l'accent serait surement mis sur des concepts relatifs à la gestion des risques liés aux changements climatiques. C'est le cas de la résilience fonctionnelle, de la résilience corrélative, de la gestion des risques naturelles, des risques liées aux changements climatiques et du référentiel? Pour la résilience fonctionnelle, la définition qu'on lui est la suivante :c'est la capacité à maintenir le service des infrastructures critiques et se préserver de dommages importants tout en assurant au minimum le service nécessaire. Quant à la résilience corrélative, il s'agit d'adapter le besoin et la demande à la capacité de l'infrastructure et ne pas le solliciter au- delà de ces limites. La gestion des risques naturels est par définition la capacité à mobiliser des moyens humains et matériels pour le retour à une situation « viable », avec des contraintes temporelles et techniques. Prévoir des plans d'urgence et des cas de force majeur pour la récupération et la mise en service des infrastructures critiques. Assurer une surveillance et un système d'alerte. Les risques liées aux changements climatiques sont les séismes, tempêtes, déforestation, mouvements de terrains, avalanches, sécheresse prolongée, feux de forêt, montée des eaux, inondations, etc. ... (mettre photos catastrophes). Enfin, le référentiel, c'est d'évaluer l'état des infrastructures et leur capacité à fournir les services face aux risques naturels et vulnérabilités. De cette analyse émerge un nouveau référentiel. Vont prendre part à ce Forum des opérateurs, des bureaux d'études, des chercheurs et décideurs pour enrichir les débats en la matière.