«Impossible de continuer à pratiquer le football sans stade, sans argent et en mode huis clos. Ayez pitié de ce Raja », dixit, en fin de match, Mhamed Fakhir, coach du RCA. Même cris de cœur chez Rachid Taoussi qui rappelle que le public casablancais booste ses équipes et que oui, effectivement, cette pelouse du stade Père Jégo a besoin de quelques réaménagements. Zniti qui commet la faute (premières minutes de jeu) et comme les ratés se payent cash, Akhmis de la RSB profita de l'occasion pour se positionner buteur un jour de l'Aïd Al Mawlid Annabaoui. Un scénario du match qui prit une autre tournure avec notamment du ‘'boulot'' chez Konaté, Tourabi et Enniya qui vont supporter tout le poids du match. Talent d'un Hafidi, poumons solides chez Erraki. On sentait que le Raja ne pourra pas se permettre de regagner les vestiaires (1er half de jeu) avec un handicap d'un but et on sait que pour la 2ème mi-temps, les pendules courent plus vite que Usain Bolt. Un penalty qui tombe à temps (Taoussi dira qu'il faut organiser des conférences au sujet de l'arbitrage afin d'éclaircir la sphère football sur les derniers changements). Erraki qui se fait plaisir d'envoyer le keeper Mhamedi à l'opposé du cuir. Le scénario retrouve toute son originalité en 2ème mi-temps avec des Oranges plus entreprenants d'où un jeu enfin ouvert. Tiki-taka made in Derb Soltane, il est vrai que c'est dans le sang mais avec un gazon ‘'sec'' et des gradins vides et, aussi, cette crise financière. On est loin du RCA à Dolmy, Haddaoui, Bassir, Mitouali et le hé, hé, etc. N'empêche qu'un Samson à la charge maximale nous a rappelé ces gestes techniques qui ont fait le cachet RCA (beau le Sombrero). Un mur fait de 9 bonhommes (dixit Fakhir), il était dit que les portes de Berkane City étaient verrouillées, en ce jour du 12/12/2016, à double tour. Regragui N. Dernier match disputé au Stade Père, nous dit-on, qui fermera ses portes pour travaux (on attendra confirmation auprès de Mendoça qui nous avait annoncé la nouvelle début de l'été 2016). Ils sont longilignes, Badr Banoun et Jawad El Yamiq et contrairement aux apparences, Badr Banoun dépasse de quelques millimètres le collègue Jawad. Contrôle maximum auprès des envoyés spéciaux de la FRMF qui insistent sur la présentation de la carte de presse 2016/2017 et, du coup, qui ne reconnaissent pas le badge annuel octroyé par l'instance Raja. Témoignage. « Abdelhak Rizk Allah sans hésitation met le stade Père Jégo à la disposition du Raja » souligne Hannaoui, secrétaire général du Raja, et de relayer : « Mendoça, en homme reconnaissant, n'a pas oublié l'aide et soutien apporté par le RCA qui a contribué à l'aménagement du stade Père Jégo lors des années 90 ». Présence des membres dirigeants du RCA avec les Hannaoui, docteur Arsi, Khalid Ghalmi, Laâbizi et Hilmi Hicham. Par contre, chez la RSB, l'incontournable Madrane Majid était là dans une philosophie de continuité. Saâd Lameti en milieu de terrain chez le RCA. Enfant de la pépinière rajaouie, il a cette particularité de se distinguer sur un banc d'Université. Une licence en main, il a aussi du talent au bout des pieds. Intello et sympathique, il fait école chez la jeunesse rajaouie.