Gérer la natation à Casablanca, c'est très délicat de le faire, sachant que la capitale économique avec ses millions d'habitants et ses différents clubs ne possède qu'une seule piscine. «Nous avons le max des minimas top qui nous permettent un classement meilleur et, partant, mériter nos deux couloirs qui restent tout de même insuffisants pour toute progression technique à un moment où d'autres clubs installés à Meknès ou Rabat ont leurs propres piscines », souligne Haj Al Abid Iraqui en assemblée général ordinaire (soirée du mercredi 23/11/2016). Tel un professeur qui connaît parfaitement ses élèves fit un feedback où les noms des Imad El Moustakim, Ismail Lahrichi, Ines Khiyara, Tibazi Youssef, El Merini Marouane et même pour le minime Ahmed Yassine Fliyou étaient cités. Fliyou à la saveur rajaouie, les Verts sentent un air de stabilité, continuité et développement. Mais voilà, une seule main ne peut réussir un bon ...crawl. «Il me faut de l'aide », rappelle Al Abid. L'assistance (12 adhérents sur 20) avec à sa tête l'ex président Driss Chaâbi, chargé selon les règles de loi de gérer les travaux, lui donna des garanties. « Il nous faut un Rajaoui et un bosseur, la famille du grand Raja riche de ses hommes restera solidaire ». 11 titres jumelés entre un 100m papillon, eau libre, water polo ou en nage avec palmes (Fédération Royale Marocaine de plongée et activités subaquatiques), hiver comme été et sur deux fronts (Coupe du Trône et championnat) le tout pour un budget qui ne dépasse pas les 51 millions de centimes. Le Raja comme cité haut marque sa présence dans une ville gigantesque qui ne possède qu'une seule piscine! Ressources financières chez des clubs institutionnels, aussi chez ceux qui possèdent leurs propres bassins. Par contre, pour le Raiss Al Abid Iraqui, Driss Barnoussi en vrai bénévole, Hameddine Hicham dans le marketing, capitaine et pionnier Driss Chaâbi, Rami Redouane, Mohamed Raji, Seddik Chawki, parents d'élèves, encadreurs, adhérents, apport très considérable de Mounsif Abied, l'ensemble est à bord d'un navire patrimoine qui n'a cessé de prendre le large et comme tout l'équipage défend avec brio l'identité rajaouie. On sait qu'ils résisteront contre vents et marrées.