Chapeau bas messieurs, d'avoir fait tomber si bas, le fleuron du football meknassi, vous devez être fiers d'avoir réussi, ce que qu'aucun de vos prédécesseurs n'a réussi ; à savoir faire mordre la poussière à un club qui fut pendant des décennies le porte drapeau du sport ismaïlien. Depuis l'USDM (Union Sportive de Meknès) des frères Klaoua, Driss et Mohamed qui en 1956, fut dissoute pour être remplacée par le Rachad de Meknès qui en 1962-63 et après une fusion avec deux équipes, l'ASTF et Difaâ Ben M'hamed donnera naissance au CODM (club omnisport de Meknès) avec des joueurs qui ont fait le bonheur des Meknassis à l'image de Mbiri, Ouled Ghzala, Alami, Larbi Gillette, Martin, Rios, Pepe le gardien Melka, El Issaoui, Hassan Touil, l'élégant arrière central ; que rejoindront plus tard, le grand Hamidouch par la taille, le talent et l'efficacité ainsi que le phénoménal gardien portugais, Carlos Gomes. Le CODM connaîtra son heure de gloire en 1966 (il évoluait en 1ère division), en remportant la Coupe du Trône face au MAS, celui là même qui, quelques jours plutôt, avait envoyé le club meknassi en seconde division après l'avoir battu à Fès au Stade Hassan II (1-0). Quelque 19 ans plus tard, et après avoir fait l'ascenseur entre la 1ère et la 2ème division, le club ismaïlien remporte son unique titre de champion du Maroc, c'était en 1995, avec Youmir comme entraîneur, et ses dirigeants de la trempe du Dr Bensaïd, Abdelhaq Benhlal, Mohamed Saâd Allah entre autres parrains par les Driss Toulali, Moulay Mehdi, Driss Khalfi, et des joueurs de classe tels Camacho, Boudouma, Bidane... 21 ans après ce titre et une qualification en quart de finale de la Coupe d'Afrique, en 1996, le CODM, « grâce » au génie de certains dirigeants trop imbus de leur personnalité, et cultivant l'égo jusqu'à son paroxysme, vont réussir « l'exploit » de rendre malheureuse toute une ville. Chapeau ! aux protagonistes de ce drame ; un duo qui joua à merveille cette partition des années durant, devant des « spectateurs » (élus, autorités locales, notables de la ville) impuissants et/ou indifférents. Encore une fois, chapeau bas messieurs, l'Histoire ne vous oubliera pas. « Grâce à votre mesquinerie et à votre étroitesse d'esprit le CODM goutera aux affres de la 3ème division