Le Président de la République Faustin-Archange Touadéra a considéré que les attentes de ses concitoyens sont si nombreuses que le gouvernement doit en tenir compte dans la conduite des actions gouvernementales, par l'accélération du rythme de travail, pour être plus efficaces et faire plus avec moins de ressources pour des résultats concrets et vite, à l'occasion du premier conseil des Ministres, vendredi 15 avril 2016, à Bangui. L'objectif de ce premier conseil des Ministres est de fixer les principales orientations devant guider la gouvernance durant le premier quinquennat de Faustin-Archange Touadéra. Le Président de la République a insisté sur les valeurs de solidarité et de collégialité, de concertation et transparence, d'impartialité, de disponibilité, d'intégrité et d'exemplarité, de reddition de compte, de discrétion et de bonne préparation des dossiers à soumettre au conseil des ministres, En plus de ces valeurs, Faustin-Archange Touadéra a émis le vœu que tous les dossiers soient traités avec célérité afin de les conduire à terme dans les meilleurs délais, que le gouvernement adopte éminemment un programme de gouvernement qui sera soumis à l'approbation de l'Assemblée nationale, dans le but d'améliorer les conditions de vie de des concitoyens. Il a également mis un accent particulier sur la gestion de la chose publique à tous les échelons, les principes de bonne gouvernance, la politique du genre, les réformes visant la modernisation et la transformation de l'économie et l'amélioration de l'environnement des affaires, dans le souci d'accroitre l'attractivité des investisseurs étrangers vers la République Centrafricaine. Le Chef de l'Etat a pensé que de telles initiatives seraient de nature à soutenir la croissance et à créer des emplois, notamment pour les jeunes. Considérant qu'il n'est pas partisan des conseils de ministres interminables, des conseils de ministres qui durent plus de deux à trois heures de temps, faute de bonne préparation de dossiers, Faustin-Archange Touadéra s'attend à des dossiers bien préparés, bien documentés pour faciliter une bonne délibération. Les questions transversales, a-t-il ajouté, doivent être préalablement traitées dans le cadre des comités interministériels.