Le film irakien "Silence" du réalisateur Qussaï Loujayne a remporté le Grand Prix de la 3-ème édition du festival de cinéma de Ben Guérir, qui a pris fin dimanche. Ce film aborde la guerre en Irak à travers trois périodes distancées au niveau temporel mais reliées entre elles par le sujet de la mort et de l'absence des hommes à cause des guerres successives qui marquent l'histoire de ce peuple. Selon les critiques d'art, ce film a fasciné le public et a constitué un moment de réflexion sur la question absurde de la guerre en tant que sujet non pas local, mais universel. Le Prix du scénario est revenu au film marocain "Les Larmes sont toujours humaines" de Hamza Azzouzi, alors que le film égyptien "Ah" du réalisateur Mohannad Diab a remporté le Prix spécial du jury. L'autre film marocain "Le Goût de la pomme" du réalisateur Driss Elbayen a remporté la Mention spéciale du festival de cinéma de Ben Guérir. Organisée par l'Association Panorama pour la culture et le développement, en partenariat avec le Conseil communal de la ville de Ben Guerir et l'Institut spécialisé du cinéma et de l'audiovisuel (ISCA) et avec le soutien de la préfecture de Rhamna, le Centre cinématographique marocain (CCM), l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) et la Fondation Rhamna pour le développement durable, cette édition vise à enrichir la culture cinématographique dans la région à travers l'accès à certaines œuvres cinématographiques. Le nombre de films officiellement enregistrés par les réalisateurs et les producteurs a atteint plus de 60 courts métrages issus de différents pays, alors que 20 films représentant plusieurs pays arabes et étrangers ont été sélectionnés pour les différentes compétitions. Le jury est composé du comédien français Bernard Farcy, du producteur américain, Micheal Kirtley, du réalisateur et cinéaste marocain, Rachid Zaki, du journaliste et cinéaste marocain, Fouad Souiba, et du réalisateur marocain, Mustapha Madmoune. Lors de cet événement, un hommage a été rendu à plusieurs personnalités qui ont contribué aux différentes œuvres dramatiques comme Abdellah Ferkous, Aicha Mahmah, Mohamed Aatifi et Hassan Bdida. En marge de ce festival, plusieurs ateliers portant sur le scénario, le montage et le tournage ont été organisés et dont ont bénéficié plus de 60 personnes.