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L'auteure de « Ma vie à contre-coran » accusée de plagiat: Cause et effets
Publié dans L'opinion le 08 - 03 - 2016

La Journée Internationale de la Femme remémore des actions d'éclat de certaines descendantes d'Eve qui ont choisi le scandale pour se démarquer. « Sois différente, tu te feras connaître » est l'adage qu'elles semblent avoir appliqué, soit pour sortir de l'ombre, soit pour garder leur place au soleil. Et pour cause, l'une, Marocaine, a choisi de naviguer en eaux troubles en misant sur la provocation dans ses films à travers la transgression de tous les tabous imaginables, ce qui l'amène sous les feux de la rampe, mais aussi lui attire les foudres qui lui font chercher de l'ombre...
L'autre, une autre Marocaine qui a choisi de se faire connaître en étalant son linge sale avec le Premier ministre italien en fonction jusqu'en 2006, Silvio Berlusconi, dans le scandale qui a fait le tour du monde, le Rubygate.
Dans un autre ordre d'idées, une autre Maghrébine, cette fois Algérienne de père, a enjambé la voie de la notoriété à travers sa plume dissidente. Jamila Ben Habib, auteure de l'ouvrage controversé « Ma vie à contre-coran » (sic !) qui la projette aux devants de la scène politique internationale et lui vaut d'être finaliste aux Prix du Gouverneur général en 2009. L'essayiste doublée de journaliste, de blogueuse, de femme politique (candidate du Parti québécois connaissant une défaite en 2012) et militante pour la laïcité et contre le fondamentalisme musulman, continue de faire parler d'elle en publiant. « Les Soldats d'Allah à l'assaut de l'Occident » et en obtenant, en 2013, le Prix de littérature Gérald-Godin, entre autres Prix littéraires.
La rançon du succès...
Mais comme toute médaille a un revers, dame Ben Habib n'arrive plus à tout gérer et les failles ne tardent pas à entacher son parcours de militante et ruinent sa réputation. D'abord le fait d'interrompre les cours qu'elle donne à l'université du 3ème âge au beau milieu du programme, dont l'un sur le Printemps arabe, pour répondre à l'appel de Mme Pauline Marois, Première ministre du Québec de septembre 2012 à avril 2014, lors des dernières élections provinciales à Laval - de l'aveu d'un collègue chargé de prendre la relève en donnant l'autre moitié du cours. Sa notoriété en accuse un coup auprès de ses étudiants qui n'apprécient guère ce manque de rigueur professionnelle.
S'ajoute à cette bourde le scandale récent qui fait beaucoup de remous dans le milieu littéraire québécois. Une plainte de plagiat vient d'être publiée par le Conseil de presse du Québec le 26 février 2016 à propos des chroniques qu'elle anime sur le site Sympatico.ca entre 2014 et 2015 : « Dans tous les articles analysés, le Conseil a constaté, à divers degrés, du plagiat sous la forme de passages reproduits mot à mot ou reformulés à partir de diverses sources, soit des quotidiens en ligne, des auteurs littéraires ou des chercheurs ou intellectuels », stipule un écrit du Conseil rapporté par la chaîne télévisée Radio-Canada.
L'accusation, portée par une journaliste indépendante, porte sur neuf articles. L'accusée riposte dans un point de presse pour crier à la conspiration politique et médiatique et justifier ainsi sa conduite : « Il m'arrive de prendre des notes et par moments je recopie mes notes, mais il m'arrive de ne pas mettre la source de ma note. Il ne m'arrive pas d'utiliser l'ensemble de ces informations-là, donc faire un raccourci, ça veut dire aller à l'essentiel. Ne pas en fait rentrer dans les détails, c'est-à-dire toujours garder à l'esprit l'idée générale». Ce discours incohérent et baragouiné serait-il le résultat du désarroi suscité par le scandale ou confirme-t-il l'usurpation des écrits des autres ? D'autant plus qu'elle affirme dans une lettre kilométrique qu'elle adresse au Conseil de presse que les écrits des blogues ne sont pas tenus de respecter la déontologie journalistique : « Le blogue est connu pour être une plate-forme flexible où l'on peut, sur un ton libre, rendre compte de l'actualité, la commenter ( ...), écrit-elle. Rarement nous y retrouvons une structure de recherche journalistique, des références; c'est plutôt d'y rapporter sur le vif du moment des analyses, des récits, des paroles d'autrui. J'y ai vu une occasion de mêler les genres. ».
Il est vrai qu'internet est devenu l'arène d'élucubrations touchant des domaines insoupçonnés et n'importe qui peut se prétendre un reporter, un poète ou un analyste politique et rédiger n'importe quoi en toute impunité. Mais que ce faux-rôle soit endossé par une célèbre essayiste et enseignante universitaire fait convenir qu'il n'y peut-être pas de fumée sans feu...


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