Il est sur le banc de touche, on se demandait si l'enfant de Sidi Bernoussi n'est pas « grillé », absent de la liste à Zaki, aussi celle de Fakhir et non titulaire chez Krool. Avouez que c'est un destin un peu difficile si ce n'est pas un autre qualificatif qui peut le sous-estimer. Nerfs solides et pas dans cette indiscipline qui caractérise souvent ceux qui se croient arrivés, vedette ratée. Le froid de ce samedi 31/10/2015 lui fait chaud au cœur et n'attend que le feu vert du median de l'Ajax, lui qui connaît le talent d'un Kluivert. Yakubu resté à l'Hôtel, Salhi titularisé mais pas comme ce longiligne Yassine champion arabe sous l'ère Gerets. El Ouadi et tous les autres, l'attaque rajaouie peine devant des Fassis gaillards et parfois, il est vrai, agressifs. Une clé, première touche de balle, une seconde et c'est le péno qui va libérer les Ultras (76ème mn). Bouldini qui ne fait pas dans le cinéma, son sens du but, incursion, jeu collectif, combativité et talent. C'est un don de Dieu sur la lignée des Safri, Chaâiba, Madih et Harraf. Ces enfants du Sidi Bernoussi qui apprennent le foot sur terre battue. Un Raja déchaîné, ça nous rappelle la période des Haddaoui, Dolmy qui une fois passés au score bonjour l'autoroute. Oui, les Ben Halib, Karrouchi et Jbira ouvriront des boulevards chez ce MAS qui pleure son Rachid Taoussi, Alami, sa rudesse, sa rigueur et même pour la préservation minime des dégâts. Un Bernoussi fêté. Mohamed Rabiî champion du monde, roi du ring, et Bouldini « Syndika », au poste de Syndic à Hay Al Azhar. Ils sont copains et viennent d'offrir une magnifique soirée à Oulad Derb Soltane, mais que demande le peuple ? Krool, prends soin de ton Kluivert, pardon Bouldini !