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BAD: Impact du choc pétrolier sur les pays d'Afrique du Nord importateurs de pétrole
Publié dans L'opinion le 14 - 10 - 2015

Les prix du pétrole Brent ont chuté sous la barre des cinquante dollars américains le baril en janvier 2015 en raison d'une offre internationale plus importante que prévue, d'un dollar fort et d'une demande mondiale faible particulière ment de la part de la Chine, de la zone Euro et du Japon.
Dans une note de la Banque africaine de développement, rédigée par Audrey Verdier-Chouchane, Économiste
de recherche en Chef à cette institution (sous la direction d'Issa Faye, Chef de la division de la recherche.), le Fonds Monétaire International (FMI) estime que ce prix ne dépassera pas soixante-dix dollars américains au cours de l'année 2015 à condition que l'Organisation des Pays Producteurs de Pétrole (OPEP) ne diminue pas sa production pour faire augmenter les prix (IMF, 2015). Toutefois, la production pourrait diminuer d'elle-même si l'investissement dans l'industrie pétrolière se réduit. À court terme, le prix du pétrole sera bas, ce qui devrait relancer la demande en pétrole.
Les impacts direct et indirect de la baisse des prix du pétrole sur les économies d'Afrique du Nord importatrices de pétrole (Egypte, Mauritanie, Maroc et Tunisie) ainsi que les canaux de transmission dépendent de leur degré de dépendance au pétrole.
De façon générale, les pays importateurs de pétrole devraient bénéficier de la baisse des prix du pétrole grâce à :
- La baisse de l'inflation et des coûts de production,
- Une facture d'importation de pétrole réduite et une amélioration de la balance commerciale,
- Une réduction de la dette extérieure si les dépenses du gouvernement sont désormais couvertes par des recettes
budgétaires en hausse et ne sont pas financées par un recours à l'emprunt extérieur ou à l'aide publique au développement3,
- Des dépenses publiques en subventions d'énergie moins importantes et une marge de manoeuvre plus importante pour d'autres dépenses publiques d'investissement,
- La relance de l'économie mondiale, avec ses effets induits positifs sur la demande de biens intermédiaires et de consommation des pays concernés.
Cette note d'information a pour objectif de mesurer précisément l'impact de la baisse des prix du pétrole dans les pays importateurs de pétrole d'Afrique du Nord en utilisant un modèle d'équilibre général et de faire quelques recommandations de politique économique.
Le modèle de la BAD
En 2007, en pleine période de forte hausse des prix pétroliers, la Banque africaine de développement (AfDB, 2007) a développé un modèle stochastique dynamique d'équilibre général pour évaluer l'impact du choc pétrolier sur les économies africaines.
Cependant, le modèle peut être utilisé de façon symétrique, qu'il s'agisse d'un choc pétrolier à la hausse ou à la baisse.
Le modèle repose sur des fondements microéconomiques et permet de différencier les effets d'un choc pétrolier que ce dernier soit transitoire ou permanent. Il a été conçu de façon spécifique pour les pays africains dans le sens où il a l'avantage de tenir compte des contraintes d'emprunts, de la dépendance au pétrole et de la politique publique de répercussion des prix.
Le modèle suppose qu'il existe quatre types de biens dans l'économie dont les caractéristiques sont les suivantes :
1. Le pétrole est importé ou produit localement mais en faible quantité dans la mesure où nous analysons uniquement les pays importateurs nets de pétrole.
2. Les biens intermédiaires nécessaires à la production du bien non pétrolier sont importés ou produits localement selon un pourcentage spécifique à chaque économie. Ce sont les producteurs de biens intermédiaires qui fixent les prix.
3. Le bien non pétrolier composite est produit à partir des biens intermédiaires importés et produits localement.
4. Le bien final est composé de pétrole et du bien non pétrolier composite (1 et 3). Il peut être consommé ou investi.
Le gouvernement finance ses dépenses grâce aux revenus de la vente du pétrole (à un prix plus élevé ou identique au prix international), aux impôts, au seigneuriage, en recourant à l'aide au développement ou bien en émettant des bons du Trésor sur le marché financier. L'autorité monétaire contrôle la politique monétaire (taux d'intérêt) et la politique de taux de change. Les ménages maximisent leur fonction d'utilité dans le temps et effectuent un arbitrage entre consommer, investir, détenir un stock de monnaie ou acheter des bons du Trésor. Ils paient des impôts au gouvernement et reçoivent un salaire et des dividendes de la part des entreprises locales. Les entreprises produisent le bien final (4) dans un environnement concurrentiel.
Les prix international et local du pétrole ne sont pas nécessairement identiques. Dans les pays importateurs de pétrole, le gouvernement achète le pétrole au prix international et le revend aux entreprises locales au prix local.


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