Le Maroc a appelé à relancer la solidarité interarabe et à adopter une position commune en vue d'apporter une réponse responsable et efficiente aux crises que traverse la région arabe, notamment en Libye, en Syrie, au Yémen et en Irak. Le Conseil de la Ligue des Etats arabes, réuni au niveau des ministres des Affaires étrangères, a, par ailleurs, salué les efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, pour la défense de la ville sainte et l'appui apporté au peuple palestinien. Dans une allocution prononcée au nom du Maroc devant la 144ème session du Conseil de la Ligue arabe, l'ambassadeur du Maroc en Egypte et représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe, Mohamed Saâd El Alami, a souligné que les pays arabes doivent être les premiers à agir pour faire face aux attaques armées et promouvoir la gestion pacifique des crises, tout en oeuvrant pour trouver des solutions urgentes à la crise des réfugiés fuyant les guerres. Partant des principes humanitaires et des devoirs de la solidarité interarabe, les pays de la région doivent unir et multiplier leurs efforts afin d'atténuer les souffrances des populations affectées par ces crises, assurer la protection des civils, acheminer les aides humanitaires et soutenir les pays limitrophes des zones de conflit pour qu'ils puissent prendre en charge les besoins des réfugiés, a-t-il ajouté. En plus de ces pays frontaliers des zones de conflits, d'autres pays arabes plus éloignés géographiquement, comme le Maroc, n'ont pas hésité à accueillir les réfugiés, a noté M. El Alami. Il a, par ailleurs, relevé la nécessité de préserver les particularités culturelles et religieuses des réfugiés arabes accueillis dans certains pays occidentaux, et de concentrer les efforts sur les problèmes qui ont poussé ces personnes à l'exil et les moyens de résoudre pacifiquement les conflits et d'assurer le retour des réfugiés dans leurs patries. Les pays arabes font face aux défis de la préservation de l'Etat national A cet égard, M. El Alami a mis en exergue les mesures prises par le Maroc pour venir en aide aux réfugiés, qu'ils se trouvent sur son territoire ou dans d'autres pays, et ce conformément aux principes humanitaires, aux valeurs de solidarité et au droit international. Le diplomate marocaine a notamment rappelé le rôle que joue l'hôpital militaire mis en place depuis 2012 par les Forces armées royales, sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans le camp de Zaâtari en Jordanie, soulignant que cet hôpital médico-chirurgical de campagne a soigné des milliers de réfugiés syriens et a aidé la Jordanie à améliorer les conditions d'accueil des réfugiés. M. El Alami a également mis l'accent sur le phénomène terroriste qui frappe le Monde arabe, notant que les pays arabes font face aux défis de la préservation de l'Etat national et de la doctrine religieuse basée sur le juste milieu, l'ouverture et la cohabitation. "La lutte contre les groupes terroristes qui instrumentalisent l'Islam pour justifier leurs actes criminels et barbares est une responsabilité qui incombe avant tout aux pays arabes, étant donné que la région est à la fois source et victime de ce phénomène", a-t-il déclaré. Il est donc nécessaire de mettre en place dans les meilleurs délais une stratégie de coopération arabe visant à éradiquer le terrorisme et l'extrémisme, en prenant en considération l'ensemble des éléments du phénomène et des problématiques qui y sont liées, a dit M. El Alami. Anéantir les terroristes partout où ils se trouvent Dans le même sens, le représentant permanent du Maroc auprès de la Ligue arabe a relevé que la communauté internationale dans son ensemble doit unir ses efforts afin d'éradiquer ce fléau et anéantir les terroristes partout où ils se trouvent. Il a rappelé, à cet égard, que le Maroc a adopté, conformément aux Hautes orientations éclairées de SM le Roi Mohammed VI, une approche intégrée, réaliste et prospective pour la lutte contre ce phénomène, notant que cette approche a été reconnue par la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l'ONU, en tant que pratique pouvant servir de référence pour d'autres pays. Concernant la cause palestinienne, M. El Alami a affirmé que l'attachement à l'initiative arabe en vue d'une paix juste et équitable, sur la base de la légitimité internationale et par le biais du dialogue et des négociations, permettra de renforcer le soutien de la communauté internationale aux revendications arabes en faveur de la libération des territoires palestiniens et de l'ensemble des territoires arabes occupés, ainsi que de l'édification d'un Etat palestinien indépendant et viable dans les frontières de 1967, avec Al-Qods-Est comme capitale. A ce sujet, M. El Alami a souligné que SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, et derrière lui l'ensemble du peuple marocain, n'a ménagé aucun effort pour défendre Al-Qods Al-Charif, notamment à travers les initiatives politiques et diplomatiques continues auprès des puissances internationales visant à les sensibiliser à la nécessité de préserver le statut juridique de la ville sainte occupée par Israël en 1967. Préserver le caractère arabo-islamique d'Al Qods Ce soutien se traduit aussi par l'action de terrain menée par l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, par le biais de projets concrets visant à appuyer les habitant de la ville et préserver le caractère arabo-islamique d'Al Qods Est face à la politique de judaïsation imposée par les autorités de l'occupation, a-t-il ajouté. A cette occasion, M. El Alami a affirmé que le Royaume du Maroc condamne fermement les violations perpétrées dimanche par l'occupant israélien sur l'Esplanade des mosquées, attirant l'attention de la communauté internationale sur la gravité de ces agissements et leur impact sur la paix et la sécurité dans le Moyen-Orient et à l'échelle internationale. Le Maroc souligne que la persistance de ces provocations illégales ne découragera pas les Palestiniens et l'ensemble des Arabes et musulmans déterminés à défendre la mosquée Al-Aqsa, a-t-il indiqué. La communauté internationale doit exercer des pressions sur le gouvernement israélien pour qu'il cesse sa politique de colonisation et négocie avec les Palestiniens sur la base de la légalité internationale et de l'initiative arabe de paix, dans le but de permettre la création d'un Etat palestinien indépendant, a dit M. El Alami. Mettre fin aux différents artificiels interarabes Sur un autre plan, le diplomate a réitéré la position du Maroc en faveur de la souveraineté des Emirats arabes unis sur les trois îles occupées par l'Iran, appelant Téhéran à répondre positivement aux initiatives pacifiques des Emirats visant à résoudre ce conflit par des négociations directes où à travers la Cour internationale de justice. Il a, en outre, mis en exergue la nécessité d'évaluer l'action arabe commune sous l'égide de la Ligue arabe, de manière à se tourner vers l'avenir avec détermination et confiance, notant qu'en l'absence d'une volonté politique sincère, l'effet de l'action commune arabe restera limité. Mettre fin aux différents artificiels interarabes est une condition indispensable pour construire un système arabe intégré économiquement et favoriser l'émergence d'un pôle géopolitique influent sur la scène internationale à même de défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale des pays arabes ainsi que leurs causes communes, a estimé M. El Alami. Le Conseil de la Ligue arabe salue les efforts de SM le Roi Le Conseil salue "les efforts de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) en vue de mettre fin aux mesures israéliennes visant la ville sainte d'Al Qods, et particulièrement les efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, dans la défense de la ville sainte et l'appui à la résistance du peuple palestinien", indique une résolution du Conseil, publiée dimanche soir au terme de sa 144ème session tenue au Caire. Les chefs des diplomaties arabes réaffirment que le secteur oriental d'Al Qods est la capitale de l'Etat palestinien indépendant, exprimant leur rejet de toute tentative visant à restreindre la souveraineté palestinienne sur la ville sainte. Ils soulignent que la paix et la sécurité dans la région ne se réaliseront que si Israël se retirait des territoires palestiniens occupés, à leur tête le secteur oriental d'Al Qods, ainsi que les territoires arabes occupés depuis 1967 et ce, en application des résolutions internationales. Ils ont aussi exprimé leur condamnation totale et leur rejet catégorique de toutes les politiques, programmes et plans israéliens illégaux tendant à annexer Al Qods, dénaturer son cachet arabe, altérer sa composition démographique et à l'isoler de son voisinage palestinien. Ils ont également appelé la communauté internationale à appliquer les résolutions de la légalité internationale à ce sujet et à agir en urgence et avec fermeté pour amener Israël à annuler l'ensemble de ces mesures qui portent atteinte à la paix, la sécurité et la stabilité de la région et sapent le processus de paix. +++ Encadré (page intérieure) Appel aux parties libyennes à maintenir leur attachement au dialogue politique Le conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, réuni la veille au Caire, a appelé les parties libyennes à maintenir leur attachement au dialogue politique et réitéré son appui au processus de règlement politique du conflit libyen qui se déroule, à Skhirat au Maroc, sous les auspices de la Mission d'appui de l'ONU en Libye (MANUL). Au terme des travaux de la 144è session du Conseil, les participants ont salué les efforts onusiens visant à aider les parties libyennes à conclure un accord global, le 20 septembre 2015, en vertu duquel les signataires s'engagent à respecter l'unité et la souveraineté de la Libye et la sécurité de son territoire, à préserver l'indépendance politique du pays et à rejeter la violence. Dans une résolution relative aux développements de la situation en Libye, le Conseil a exprimé sa ferme condamnation des crimes abjects commis par l'organisation Da'ech dans les villes libyennes, se félicitant des victoires remportées contre cette organisation terroriste à la suite du sursaut des villes de Derna et de Benghazi (est de la Libye) par les révolutionnaires avec l'appui de l'armée de l'air libyenne. Le Conseil a aussi mis l'accent sur la nécessité pour les pays arabes de continuer à soutenir les institutions constitutionnelles légitimes de l'Etat libyen, notamment la Chambre des représentants et le gouvernement provisoire libyen qui en émanera après le 21 octobre 2015, au cas où les parties participant au dialogue inter-libyen ne parviennent pas à un accord avant cette date. Il a appelé le Conseil de sécurité à la levée immédiate de l'embargo imposé à l'armée libyenne, du fait qu'elle est la partie légitime qui fait face au terrorisme, ainsi que la communauté internationale à assumer ses responsabilités quant à l'interdiction de l'afflux des armes et des munitions à destination des organisations et groupes terroristes qui continuent à semer la mort et à dilapider les potentialités du peuple libyen. S'exprimant lors d'une conférence de presse en marge des négociations politiques inter-libyennes, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye et chef de la Mission MANUL, M. Bernardino Leon a affirmé, dimanche à Skhirat, que le processus de règlement politique du conflit libyen est au "stade de consensus". Il s'est dit convaincu que le projet d'accord bénéficiera de l'appui de toutes les parties libyennes, émettant l'espoir de voir cet accord approuvé dans les prochains jours par la Chambre des représentants (basée à Toubrouk, est de la Libye) et le Congrès général national (CGN, basé à Tripoli). Il a, par ailleurs, relevé la nécessité de préserver les particularités culturelles et religieuses des réfugiés arabes accueillis dans certains pays occidentaux, et de concentrer les efforts sur les problèmes qui ont poussé ces personnes à l'exil et les moyens de résoudre pacifiquement les conflits et d'assurer le retour des réfugiés dans leurs patries. Les pays arabes font face aux défis de la préservation de l'Etat national A cet égard, M. El Alami a mis en exergue les mesures prises par le Maroc pour venir en aide aux réfugiés, qu'ils se trouvent sur son territoire ou dans d'autres pays, et ce conformément aux principes humanitaires, aux valeurs de solidarité et au droit international. Le diplomate marocaine a notamment rappelé le rôle que joue l'hôpital militaire mis en place depuis 2012 par les Forces armées royales, sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans le camp de Zaâtari en Jordanie, soulignant que cet hôpital médico-chirurgical de campagne a soigné des milliers de réfugiés syriens et a aidé la Jordanie à améliorer les conditions d'accueil des réfugiés. M. El Alami a également mis l'accent sur le phénomène terroriste qui frappe le Monde arabe, notant que les pays arabes font face aux défis de la préservation de l'Etat national et de la doctrine religieuse basée sur le juste milieu, l'ouverture et la cohabitation. "La lutte contre les groupes terroristes qui instrumentalisent l'Islam pour justifier leurs actes criminels et barbares est une responsabilité qui incombe avant tout aux pays arabes, étant donné que la région est à la fois source et victime de ce phénomène", a-t-il déclaré. Il est donc nécessaire de mettre en place dans les meilleurs délais une stratégie de coopération arabe visant à éradiquer le terrorisme et l'extrémisme, en prenant en considération l'ensemble des éléments du phénomène et des problématiques qui y sont liées, a dit M. El Alami. Anéantir les terroristes partout où ils se trouvent Dans le même sens, le représentant permanent du Maroc auprès de la Ligue arabe a relevé que la communauté internationale dans son ensemble doit unir ses efforts afin d'éradiquer ce fléau et anéantir les terroristes partout où ils se trouvent. Il a rappelé, à cet égard, que le Maroc a adopté, conformément aux Hautes orientations éclairées de SM le Roi Mohammed VI, une approche intégrée, réaliste et prospective pour la lutte contre ce phénomène, notant que cette approche a été reconnue par la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l'ONU, en tant que pratique pouvant servir de référence pour d'autres pays. Concernant la cause palestinienne, M. El Alami a affirmé que l'attachement à l'initiative arabe en vue d'une paix juste et équitable, sur la base de la légitimité internationale et par le biais du dialogue et des négociations, permettra de renforcer le soutien de la communauté internationale aux revendications arabes en faveur de la libération des territoires palestiniens et de l'ensemble des territoires arabes occupés, ainsi que de l'édification d'un Etat palestinien indépendant et viable dans les frontières de 1967, avec Al-Qods-Est comme capitale. A ce sujet, M. El Alami a souligné que SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, et derrière lui l'ensemble du peuple marocain, n'a ménagé aucun effort pour défendre Al-Qods Al-Charif, notamment à travers les initiatives politiques et diplomatiques continues auprès des puissances internationales visant à les sensibiliser à la nécessité de préserver le statut juridique de la ville sainte occupée par Israël en 1967. Préserver le caractère arabo-islamique d'Al Qods Ce soutien se traduit aussi par l'action de terrain menée par l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, par le biais de projets concrets visant à appuyer les habitant de la ville et préserver le caractère arabo-islamique d'Al Qods Est face à la politique de judaïsation imposée par les autorités de l'occupation, a-t-il ajouté. A cette occasion, M. El Alami a affirmé que le Royaume du Maroc condamne fermement les violations perpétrées dimanche par l'occupant israélien sur l'Esplanade des mosquées, attirant l'attention de la communauté internationale sur la gravité de ces agissements et leur impact sur la paix et la sécurité dans le Moyen-Orient et à l'échelle internationale. Le Maroc souligne que la persistance de ces provocations illégales ne découragera pas les Palestiniens et l'ensemble des Arabes et musulmans déterminés à défendre la mosquée Al-Aqsa, a-t-il indiqué. La communauté internationale doit exercer des pressions sur le gouvernement israélien pour qu'il cesse sa politique de colonisation et négocie avec les Palestiniens sur la base de la légalité internationale et de l'initiative arabe de paix, dans le but de permettre la création d'un Etat palestinien indépendant, a dit M. El Alami. Mettre fin aux différents artificiels interarabes Sur un autre plan, le diplomate a réitéré la position du Maroc en faveur de la souveraineté des Emirats arabes unis sur les trois îles occupées par l'Iran, appelant Téhéran à répondre positivement aux initiatives pacifiques des Emirats visant à résoudre ce conflit par des négociations directes où à travers la Cour internationale de justice. Il a, en outre, mis en exergue la nécessité d'évaluer l'action arabe commune sous l'égide de la Ligue arabe, de manière à se tourner vers l'avenir avec détermination et confiance, notant qu'en l'absence d'une volonté politique sincère, l'effet de l'action commune arabe restera limité. Mettre fin aux différents artificiels interarabes est une condition indispensable pour construire un système arabe intégré économiquement et favoriser l'émergence d'un pôle géopolitique influent sur la scène internationale à même de défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale des pays arabes ainsi que leurs causes communes, a estimé M. El Alami. Le Conseil de la Ligue arabe salue les efforts de SM le Roi Le Conseil salue "les efforts de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) en vue de mettre fin aux mesures israéliennes visant la ville sainte d'Al Qods, et particulièrement les efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, dans la défense de la ville sainte et l'appui à la résistance du peuple palestinien", indique une résolution du Conseil, publiée dimanche soir au terme de sa 144ème session tenue au Caire. Les chefs des diplomaties arabes réaffirment que le secteur oriental d'Al Qods est la capitale de l'Etat palestinien indépendant, exprimant leur rejet de toute tentative visant à restreindre la souveraineté palestinienne sur la ville sainte. Ils soulignent que la paix et la sécurité dans la région ne se réaliseront que si Israël se retirait des territoires palestiniens occupés, à leur tête le secteur oriental d'Al Qods, ainsi que les territoires arabes occupés depuis 1967 et ce, en application des résolutions internationales. Ils ont aussi exprimé leur condamnation totale et leur rejet catégorique de toutes les politiques, programmes et plans israéliens illégaux tendant à annexer Al Qods, dénaturer son cachet arabe, altérer sa composition démographique et à l'isoler de son voisinage palestinien. Ils ont également appelé la communauté internationale à appliquer les résolutions de la légalité internationale à ce sujet et à agir en urgence et avec fermeté pour amener Israël à annuler l'ensemble de ces mesures qui portent atteinte à la paix, la sécurité et la stabilité de la région et sapent le processus de paix.