Le grand stade d'Agadir a connu une très grande affluence 40.000 spectateurs ont effectué le déplacement pour voir ce grand match entre l'équipe nationale et son homologue de l'Uruguay. Les amateurs des Lions de l'Atlas, drapeau national en mains, venus des quatre coins du Royaume ont pris la direction du stade dès 16 heures pour éviter toute bousculade... Dans les gradins, une ambiance folle créée par ce grand public enthousiaste qui ne cessa pas de soutenir et d'encourager les nationaux tout le long du match. En effet, dès le début de la partie, l'équipe visiteuse essaya par son jeu rapide et sa technique d'intimider les locaux pendant environ 12 minutes, mais ces derniers tinrent bon, reprenant confiance en passant à leur tour à l'assaut, malmenant à plusieurs reprises la défense uruguayenne bien regroupée autour du gardien Muslera. Certes, les coéquipiers de Cavani ont été mis à rude épreuve, mais les Hamed Allah, Kadouri, Boussoufa et Amrabet, manquèrent cette touche finale à l'approche des buts adverses. Les visiteurs plus frais physiquement employant un système de jeu rapide, déclenchèrent de temps à autre des contres dangereux, mais le maestro Benatia et Cie sur le qui-vive ne laissèrent rien passer... La meilleure occasion des Marocains se situa à la 27ème minute lorsque Kadouri servit sur un plateau d'or Amrabet qui, seul devant le gardien adverse, trouva le moyen de rater bêtement un but tout fait à la stupéfaction du public. Certes, les Lions de l'Atlas dominèrent la Celeste durant cette première mi-temps, mais n'exploitèrent jamais les occasions offertes surtout celle présentée, lorsque Dirar servit Hamed Allah en pleine surface de réparation, mais ce dernier vit sa talonnade contrée par le montant gauche du gardien uruguayen 45ème mn... Du retour des vestiaires, le match changea complètement de physionomie, l'équipe de Tabarez, métamorphosa sa tactique de jeu étouffant le système de jeu des nationaux, profitèrent d'une petite erreur de la défense marocaine trop avancé, l'attaquant Diego Rolan profita de l'occasion fila tout seul, El-Adoua le tira par la main, avant de franchir la ligne de la surface de réparation, l'arbitre trop loin de l'action siffla tardivement le penalty (douteux) que transforma imparablement Cavani 50ème mn (0-1). Après ce but le team national essaya par tous les atouts pour remettre les pendules à l'heure, mais Kharja et consorts ne parvinrent à aucun moment de battre le gardien Muslera bien entouré d'une meilleure défense qui avorta toutes les tentatives marocaines, et ce, malgré les changements effectués par Zaki, on assista au même scénario malgré aussi les efforts de Kadouri, Iajor Messoudi et Lazaâr (64-8-85-89ème mn). L'équipe uruguayenne qui effectua aussi des changements, pratiqua un système de jeu exceptionnel, ne laissant jamais son adversaire jouer à sa guise tout en réussissant à garder son avantage jusqu'au dernier sifflet final de l'arbitre Sénégalais Malang. Un vrai match-test pour l'équipe nationale qui n'a pas à rougir de cette défaite « forcée » face à un adversaire de taille qu'est l'Uruguay. A Zaki d'en tirer les leçons et les conclusions pour corriger certaines lacunes ...