Oujda, capitale de l'Oriental du Royaume, dans les années 50 avait deux représentants, l'USO, remplacée avec presque les mêmes joueurs par le CSEO. Après avoir acquis le titre en promotion 53-54, ce club corporatif, l'année suivante il passe en honneur, dans ses rangs l'international français Rebuffic, Gariou, Monier, Canovas et Abdelhadi qu'on retrouvera au MCO. Oui, le MCO, un club qui ç son tour va tenir la dragée haute aux meilleures équipes de l'époque, l'Alliance, l'USM, l'USA, le WAC, l'ASAM, le RUC, pour remporter en 1960 aux dépens du MSR, la première Coupe du Trône. Mais point de titre au niveau du championnat du Maroc. Dans cette période évoquée, le MCO avait dans ses rangs, les Kada, Bel Hadj, Andaloussi, Bouafa, Azzaoui, Bensultane, Nesdjas, Touhami, Belouchis. Mais, au fil des saisons, faute de moyens, mais aussi par le départ de ses cadors vers d'autres cieux pour des raisons multiples, le club fanion de l'Oriental va s'éclipser dans l'anonymat, pour ne pas dire disparaitre du monde de la balle au panier. La saison 2011-2012 va sonner le retour du MCO à la cour des grands, et ce, après avoir tiré à Casablanca le tapis sous les pieds des joueurs du TSC. Après une première saison mi-figue, mi-raisin parmi l'élite, la saison dernière le coude à coude avec le reste de la cour va durer jusqu'au bout. Cette saison, le MCO a failli ne pas repartir, et à Oujda, il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, d'apercevoir le moindre rayon de lumière dans ce club, la preuve pour son premier match face au voisin de Berkane, le club s'est déplacé avec seulement cinq joueurs. Alors que faire ? D'un côté, la bouée de sauvetage ne peut venir que des disciples du club, aussi de la part des composantes de la ville. Une fois dissipés les tenaces nuages qui menaçaient le club, puisqu'on parlé d'un forfait général. Un point qui avait donné du chagrin au regretté Hamid Bouchkif. Disons-le tout haut, le MCO a eu de la chance. Le MCO va surgir de son gouffre financier, avec les moyens du bord, pour se voir propulser pour la première fois de son Histoire dans le Top 8. Oui, le Mouloudia d'Oujda va donc entamer une nouvelle page de son Histoire. Après avoir failli ne pas repartir. Voilà donc le MCO dans le Top 8 du championnat du Maroc, pour le moment, ses dirigeants ne pensent pas au titre, mais qu'à ramener le basket-ball dans l'Oriental à l'échelon supérieur et travaillent déjà dans ce but. L'avenir nous dira plus sur le MCO-Basket, pour ne pas dire sur le sport à Oujda, puisque le MCO-Foot, est en pôle position pour intégrer la saison prochaine le championnat professionnel.