Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a annoncé, récemment à Libreville, l'ouverture d'un dialogue politique inclusif avant la prochaine rentrée parlementaire, prévue officiellement début mars prochain. « Les discussions vont s›ouvrir dès la mise en place du Conseil national de la démocratie (CND), avant la rentrée parlementaire, et doivent nous aider à répondre à certaines des préoccupations qui nous ont été rappelées par la Cour constitutionnelle », a-t-il indiqué lors d›une rencontre avec la classe politique (majorité et opposition). Pour le chef de l'Etat gabonais, ces discussions, qui vont réunir les acteurs politiques autour du CND, seront axées sur plusieurs préoccupations portant notamment sur le fichier d'Etat civil, l'uniformisation de la pièce d'état-civil donnant accès au bureau de vote et les contentieux électoraux. M. Ali Bongo a réaffirmé, à cette occasion, sa volonté d'être toujours ouvert au dialogue, dans le respect de la loi, dans le but de trouver des solutions pour la construction de la démocratie, selon la même source. « Je suis et je resterai toujours un homme de dialogue et d'ouverture. Nul ne peut le contester car, chaque fois que l'intérêt supérieur de la Nation l'a exigé, j'ai toujours réuni les Gabonaises et les Gabonais en vue de recueillir leurs avis », a-t-il affirmé. Il est revenu, en ce sens, sur la réhabilitation de l'Union nationale, un parti politique de l'opposition dissout en 2011, notant que cette décision vise à « associer toutes les forces vives de la nation au débat démocratique ». Ali Bongo Ondimba a été élu à la magistrature suprême de son pays en octobre 2009, pour un mandat de sept ans. Une élection présidentielle doit se tenir août 2016.