Le Maghreb Athletic de Tétouan sera-t-il une école footballistique similaire à la « Masia » du FC Barcelone qui a donné une pléiade de grands joueurs tels les Messi, Iniesta, Pujol, Xavi, Busquet, Valdez et Mounir ? La question est posée parce que le président Abdelmalek Abroun et ses proches collaborateurs du comité ont opté pour un choix de technicien qui donne beaucoup à réfléchir. Sur le bureau du siège du club, il y avait une multitude de noms et il étai difficile de trancher vue la qualité des prétendants : Sellami ex FUS, Taoussi ex FAR, Lemrini ex OCK, José manager actuel de Auckland City l'équipe révélation du Mondialito, Wahid ex Algérie et bien d'autres. Mais il était urgent de trouver un spécialiste de la pépinière des jeunes pour préparer la relève des vedettes Iajour, Aberhoun, Nahli et Khallati. A vrai dire, au MAT, on ne travaille pas seulement le présent pour remporter des titres, mais on pense également à l'avenir. Comme ne cesse de le dire le président délégué Achraf Abroun, l'équipe n'est pas la formation de la famille Abroun, elle appartient à toute la ville. « Si d'autres dirigeants arrivent, il faudrait qu'ils trouvent un club bien structuré et un effectif constitué de bons joueurs issus de l'école».Après de longues réflexions, le choix a été porté sur Sergio Lovera, un encadreur des formations inférieures du FC Barcelone. Il est fort connu pour avoir côtoyé dans la profession Pep Guardiola, ex entraineur du club catalan, Tito et Roura. Au départ de Pep Guardiola au Bayern de Munich, il était proposé pour travailler aux côtés De Tito à la première équipe. Son palmarès comme premier responsable du banc de touche est assez important puisqu'il a entrainé Sebta et Las Palmas des Îles Canaries. A cette occasion, le comité a invité les représentants de la presse écrite, filmée et parlée, pour assister, au siège du MAT, à la cérémonie de présentation du nouvel entraineur espagnol Sergio Lovera. « Je suis très heureux d'avoir signé un contrat d'une saison et demie avec le MAT. Travailler en dehors de l'Espagne est une riche expérience pour ma carrière. La formation tétouanaise n'est pas une inconnue pour moi, du fait que j'ai suivi plusieurs de ses rencontres. Son jeu pratiqué est agréable mais, bien sûr, il y a des choses à modifier », a déclaré Sergio Lovera.