Les femmes restent encore sous-représentées dans les études scientifiques, pour des raisons historiques et parfois sexistes : préserver de futures mères des essais cliniques, mères indisponibles car devant garder les enfants, système hormonal trop complexe par rapport au système masculin, etc. Aussi, les mythes concernant leur corps ne manquent pas. Éclairage. Les antibiotiques rendent la pilule peu fiable S'il s'agit de la catégorie d'antibiotiques non inducteurs enzymatiques, le risque de grossesse en cas de traitement ne semble pas significatif, selon l'Organisation mondiale de la santé et d'autres autorités sanitaires. Il n'est ainsi pas recommandé d'adopter des précautions supplémentaires lors de la prise de tels antibiotiques, à condition de prendre correctement sa pilule contraceptive et de respecter la conduite à tenir en cas de diarrhée ou de vomissements. Les fabricants, par principe de précaution, recommandent d'utiliser une méthode contraceptive non-hormonale pendant le traitement et les sept premiers jours qui suivent en cas de prise concomitante de certains antibiotiques non inducteurs enzymatiques. Un bémol concerne toutefois certains types d'antibiotiques inducteurs enzymatiques, cette fois, comme la rifampicine, prescrit pour traiter la tuberculose. Ce médicament entraîne une baisse importante et rapide des taux d'œstradiol ou d'éthinylœstradiol. En cas de doute, il convient de consulter la notice de la contraception ainsi que son médecin. Les femmes et les hommes ont besoin d'un sommeil égal Mal dormir chez les femmes engendre une détresse psychologique du fait du manque de sommeil. Plus la fatigue est intense, plus elles seraient déprimées et en colère, deux caractéristiques que les hommes en manque de sommeil ne développeraient pas. En outre, les femmes qui dormiraient cinq heures ou moins par nuit seraient deux fois plus susceptibles de souffrir d'hypertension que si elles sommeillaient au moins sept heures, un résultat non significatif chez la gent masculine, conclut une étude scientifique. Elles s'exposeraient aussi à des risques cardiaques et inflammatoires accrus. Solution possible : une sieste pour pallier le manque de sommeil, pourvu qu'elle ne soit pas trop longue (pas plus d'une heure et demie).