L'enquête dans l'affaire du ressortissant marocain résidant en France «N.R», intercepté la mi-octobre à l'aéroport Mohammed V de Casablanca alors qu'il s'apprêtait à se rendre en Turquie pour rallier l'organisation terroriste «DAECH», a permis de confirmer le profil extrémiste de l'intéressé qui entretenait des relations suivies avec des radicaux français et maghrébins en France et mis en évidence ses desseins malveillants. La poursuite de l'enquête dans l'affaire du ressortissant marocain résidant en France «N.R», «a permis de confirmer le profil extrémiste de l'intéressé, lequel entretenait des relations suivies avec des radicaux français et maghrébins, sur fond de réunions tenues dans une mosquée à la ville de TARBES en France dédiées au dénigrement de l'intervention militaire française au nord du Mali et faisant valoir la légitimité du +Jihad+», indique dimanche un communiqué du ministère de l'Intérieur. «L'enquête a permis, également, de mettre en évidence les desseins malveillants de N.R, qui s'est déployé intensément pour se procurer une arme à feu en France et s'entrainer sur son maniement. Il recevait par ailleurs des photographies de soldats syriens décapités de manière sordide par les combattants de DAECH, ce qui a attisé davantage sa détermination à rallier les rangs de cette organisation terroriste, avec l'intention délibérée de perpétrer des actes barbares similaires, au préjudice de ressortissants français», ajoute le communiqué. Il est à rappeler que cet extrémiste a été interpellé au Port Aérien précité par la Brigade Nationale de la Police Judiciaire, sur la base de renseignements fiables fournis par la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, alors qu'il escomptait rejoindre DAECH, accompagné de ses deux fillettes en bas âge, détentrices de documents de voyage français, issues d'un mariage avec une ressortissante française, ainsi qu'une marocaine volontaire au «Jihad» avec laquelle il a contracté un mariage «ourfi». Le mis en cause sera présenté devant la justice au terme de l'enquête diligentée sous la supervision du parquet général compétent, poursuit la même source.