Aucun incident in ou out du stade n'est venu gâcher une soirée haute en couleurs où le complexe sportif de Fès a battu le record de cette saison. 15.000 Massaouis et une vingtaine de «Askaris» ont assisté à une confrontation des plus palpitantes dans les 22 joueurs avaient sorti leurs tripes et leurs méninges pour s'adjuger chacun ce fameux quart de finale «retour». Paradoxalement, les 22 acteurs du champs de jeu ont dû refroidir une bonne dizaine de minutes, le temps que les hommes de service du stade rafistolent les filets des buts du MAS qui présentaient de l'espace pour laisser un ballon de football. On imagine le scandale si le cuir avait traversé la cage en plein match ! Mais il était dit que les buts des Fassis resteraient vierges jusqu'au bout... Et pourtant, les Militaires sont venus «armés jusqu'aux dents» en capitale spirituelle pour confirmer du match aller en engageant un «fighting spirit» sans répit. En face, les avant-derniers du classement du championnat ne soufrirent d'aucun complexe exhibant une condition physique inédit qui se traduisit par des marquages stricts sur l'adversaire. En fait, les défenses prirent souvent le dessus sur les attaques des 2 clubs et, surtout, un MAS qui craignait le fameux but marqué à l'extérieur... des visiteurs. N'empêche, les locaux ont pu déceler quelques brèches chez les Rbatis telle une combinaison qui permit au Brésilien Dos Santos un bon tir que para le keeper Zniti bien placé. Mais ce n'était que partie remise. A 3 minutes du retour aux vestiaires, une contre-attaque canarie plaça Acharaf Bencherki face à l'infortuné Zniti qu'il battit froidement. Un but qui enflamma le «volcan» du virage qui exhiba, par ailleurs, un authentique feu d'artifice indédit . Dès le retour des vestiaires, des Fassis galvanisés remirent leurs raids incisifs qui faillirent payer sur ce tir de Khadir détourné en corner. Certes, les hommes de Taoussi jouèrent le tout pour le tout mais la précipitation et la vigilance défensive de Houasli et consorts préservèrent l'essentiel. A contario, le surnombre militaire au milieu et en avant ouvrirent des brèches où Ennesry et cie auront pu traduire en buts. Finalement, la précipitations «aidant», les Militaires ont dû s'incliner face à un MAS qui avait fait l'essentiel à... Rabat.