La coordination des anti-Balaka, milices centrafricaines à dominante chrétienne, ont demandé à leurs représentants de quitter le gouvernement et réclament la démission de la présidente de transition Catherine Samba Panza. Ce retrait risque de porter un coup dur à la fragile paix que connait le pays et de mettre en mal l'effort de la communauté internationale pour la réconciliation et la construction de la RCA. Le gouvernement d'ouverture formé fin août en Centrafrique intègre des représentants de la société civile, des partis politiques, mais aussi des groupes armés, dont deux ministres proches des anti-Balaka, qui détiennent les portefeuilles du Tourisme et de l'Environnement.