300 points noirs éliminés, baisse du temps moyen de coupure à 32 minutes et hausse du taux de desserte... REDAL a réalisé des résultats satisfaisants durant la période 2002-2013, et ce, en dépit de quelques contraintes. C'est ce qu'a affirmé Driss El Ouazzani, Directeur Exécutif de la société REDAL à Rabat, lors d'une rencontre avec la presse. Ainsi, pour ce qui est du rendement, le manager a souligné que le taux de ce dernier est passé de 68,2% à 81,1%. Pour l'électricité, il est passé de 85% à 92,11% en 2013. Le taux de desserte a, lui aussi, connu une amélioration durant la période en question. Pour l'eau, il est passé de 81,34% à 98,16%, alors que pour l'électricité, il a atteint 100%. Autre performance soulevée par le manager de REDAL est relative aux branchements sociaux dont le nombre, concernant l'eau, est passé de 5834 à 53.419 en 2014. Pour l'électricité, ce nombre est passé de 4294 à 46.791. Concernant l'assainissement, 8608 opérations ont été réalisées contre 643 en 2002. Durant la période 2002-2013, REDAL a pu aussi réduire le nombre de non-conformité de l'eau potable (de 151 à 3) et le temps moyen de coupure (de 3,27 heures à 32 minutes), augmenter la capacité de stockage des réservoirs (de 251.500 m3 à 333.000 m3) et améliorer la satisfaction de la clientèle dont le taux est passé de 62 à 89%. A cela s'ajoutent, pour ce qui est de l'assainissement : l'élimination de 300 points noirs, la dépollution du littoral et de l'oued Bouregreg, l'extension des réseaux d'infrastructures sanitaires (de 80 km à 830 km) et l'équipement des zones non assainies (Souissi, Harhoura, Skhirat)... S'agissant de l'eau potable, là-aussi, selon les responsables de REDAL, des avancées sont à prendre en considération : sécurisation de l'alimentation en eau potable avec la création de cinq nouveaux réservoirs et l'augmentation de la réserve de plus de 65%, création et renforcement des conduites d'infrastructure et renforcement et renouvellement du réseau de distribution. Les responsables de la société REDA font savoir, par ailleurs, que des projets d'équipement an réseau d'eau, d'électricité et d'assainissement des zones Brahma et Mazza sont lancés à Salé. De même, les travaux d'équipement de 8 Douars à Aïn Attig se poursuivent à Témara. Ce sont là, grosso modo, les principaux indicateurs qui montrent que REDAL, d'après ses responsables, a réalisé des résultats satisfaisants au cours de la période en question. Et ce, en dépit de quelques contraintes qui continuent à entraver le développement de ses investissements. Parmi ces contraintes, M. El Ouazzani pointe au doigt, principalement, la trésorerie de la société qui est dans le rouge depuis trois mois, les impayés de l'Administration (400 millions de DH), le phénomène des illicites (40.000 illicites recensés en 2002), le problème foncier et la révision tarifaire qui n'arrive pas à temps. « Les tarifs de REDAL ne sont pas révisés depuis 2009 à nos jours », s'est prononcé le responsable de REDAL. D'un chiffre d'affaires de 2,8 milliards de DH à fin 2013, REDAL compte un effectif de plus de 1.600 cadres et agents pour servir un total d'environ 453.252 clients pour la gérance de l'eau et 564.109 pour l'électricité.