A l'instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre la Journée Internationale des musées (JIM 2014). Dans ce cadre, la Direction Régionale des Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification du Haut Atlas (DREFHA) a décidé de mettre en exergue les potentialités de l'écomusée du Parc National de Toubkal, construit sur une superficie de 725 m2 entre Asni et Imlil, à une heure de route de la ville Marrakech. A l'instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre la Journée Internationale des musées (JIM 2014). Dans ce cadre, la Direction Régionale des Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification du Haut Atlas (DREFHA) a décidé de mettre en exergue les potentialités de l'écomusée du Parc National de Toubkal, construit sur une superficie de 725 m2 entre Asni et Imlil, à une heure de route de la ville Marrakech. Selon Mme Ghitta Laghzaoui, chargée de communication à la dite DREF de Marrakech, cet écomusée se compose de deux pavillons, le premier présente le volet historique et géographique de la région à travers des panneaux d'information, des illustrations et des échantillons de roches, appartenant à différentes époques géologiques, ainsi que des outils et des articles reflétant l'histoire, la culture et les modes de vie des populations du Haut Atlas. Le deuxième est une exposition vivante reflétant la richesse faunistique et floristique du parc à travers des spécimens et des photographies de mammifères, d'oiseaux, d'invertébrés, d'arbres et de plantes herbacées de la région du Haut Atlas. L'écomusée comprend également un espace pour la promotion des produits de terroir issus des coopératives locales tels des huiles essentielles des plantes aromatiques et médicinales, le miel, le safran et certains produits de beauté de fabrication locale. Il est doté également d'une salle polyvalente et d'un espace de détente pour les visiteurs. Selon Mme Ghitta, les animateurs de l'écomusée assurent des visites guidées aux visiteurs et expliquent entre autres, à travers des outils didactiques, les relations et interactions entre les différentes composantes de l'écosystème (les animaux, les plantes, le sol ..... ) et les dangers qu'encourent ces dernières en cas de déséquilibres engendrés par des activités zoo-anthropiques accrues. Signalons que depuis son ouverture en juillet 2012, l'écomusée a accueilli plus de 3000 visiteurs de différentes nationalités et âges dont le un tiers est constitué d'enfants. Il constitue désormais un pole d'attraction touristique au niveau du Haut Atlas et un précurseur de développement économique local. A rappeler aussi que le parc national de Toubkal a été crée en 1942 sur une superficie de 38.000 hectares. Le but étant de maintenir les communautés faunistiques et floristiques et des structures biologiques avec ses différentes composantes en vue de la préservation de la diversité biologique et génétique, de préserver le patrimoine naturel et culturel et de relancer l'éco-tourisme au niveau de ladite zone.