Après les deux Grands Prix (Hassan II et Lalla Meryem), on a enchaîné avec les tournois internationaux juniors, de Grade «5» à l'OCC/Marsa et de Grade «4» au RUC qui a débuté le week-end. Chez les «Océanics», on a accosté, à bon port, samedi avec les deux dernières finales «simples filles» et «simples garçons», tout en jouant, la veille, les deux finales des doubles. Donc, pour la consécration finale des garçons, on a eu droit à une finaliste du terroir en la personne de Amina Ahouda qui a éliminé, en demi-finale, sa compatriote Mustapha Belcora, qui n'a pas démérité, loin de là, en arrivant à ce stade de la compétition. Seulement sa blessure de la veille ne lui a pas permis de continuer son duel du dernier carré en abandonnant à 4/1 de la première manche. Alors, prompt rétablissement «Mus» ! Ahouda qui a hérité, en finale, du Britannique et N°7 du tableau, Finn Bass, qui s'est ressaisi, au bon moment, pour venir à bout du Tunisien et tête de série N°3, Mohamed Oualha. Les Russes... en verve Côté-fille, on a raté, de peu, une finale à 100% égyptienne. C'est la Russe, «l'invitée» du tournoi, Olesya Pervushina qui en a décidé ainsi en éliminant, avec aisance, la N°1 du tableau l'Egyptienne Hana Mortagy qui a été, d'entrée, sonnée en accusant un cuisant 6/0. Pour la suite, c'était difficile de contre-carrer la hargne de sa rivale bien déterminée d'aller jusqu'au bout. Par contre, sa compatriote Dalila Saïd (N°5) a eu des sueurs froides, surtout lors du premier set, pour se défaire de l'invitée surprise du dernier carré, la Française Cindy Castille. Mais avant de jouer ces deux finales, ont est passé, la veille, par celles des doubles où la paire, composée du Suisse Vuckovic et de Wrzesinski, de Lithuanie, a surclassé le duo britannique avec les Bass et Stewart. Côté filles, c'est l'équipe russe, avec Pervushina et Povidalo, qui s'est frayée un parcours sans fautes pour conclure, en beauté, devant la Marocaine Ghita Benhadi qui s'est associée avec l'Egyptienne Hana Mortagy. La même Russe, à savoir Pervushina, qui a réussi, dans la foulée, la passe de «deux» en gagnant, même, le tableau des simples. Ce fut aux dépens de l'Egyptienne et N°5 du tournoi, Dalila Saïd. Une finale avec charme et élégance, tout en meublant trois sets en faveur de celle qui n'a été que «l'invitée» du tournoi. Une promenade de santé Cette dernière qui n'a laissé, derrière elle, que des dégâts sans encaisser le moindre set jusqu'au second de sa finale au profit de l'Egyptienne qui partait, pourtant, avec tous les atouts des pronostics. Juste après cette finale, le central du club de l'OCC/Marsa a eu à accueillir la dernière rencontre du tournoi où la palme devait revenir, enfin, à un Marocain en la personne d'Amine Ahouda. Ce fut la meilleure consécration de ce circuit «Nord-Afrique». A part le premier set, qui a connu quelques rebondissements et autre suspen, le reste ce fut une promenade de santé pour le dernier représentant du tennis national. Alors, chapeau bas pour Ahouda Amine pour avoir stoppé, dans les règles de l'art, le Britannique Bass, qui ne jure plus que d'une revanche sur les courts du RUC. Mais avant de passer au club d'à-côté, le RUC, il est évident de saluer tous ceux et celles qui ont contribué pour la réussite de cette entreprise à 100% réussie. Et ce, dans tous les domaines. La quantité sans la qualité Donc au moment où le superviseur de l'I.T.F, le Marocain Adil Momriti, lisait le palmarès final de ce rendez-vous international des «Océanics», son homologue et compatriote, Abdelhak Jawar, donnait le coup d'envoi de l'I.T.F juniors du RUC (Grade 4), avec les deux tableaux des «qualifs». Côté filles, on ne s'est pas trop bousculé pour l'octroi de l'une des quatre places pour le tableau majeur. On s'est contenté de «seize» prétendantes dont onze Marocaines. La quantité y était, mais la qualité, c'était une autre paire de manche. Seules trois ont pu composter leur billet pour le second et dernier tour joué hier dimanche. Nous avons nommé Lilya Hadab. Meriam Rhallab et Ghita Nassik. Côté garçons, il y avait plus de monde mais, sans, pour autant, remplir les trente deux (32) cases. Il y avait vingt-trois (23) nationaux aux côté de cinq (5) étrangers venus du Togo, de l'Arménie, de la Russie, de la Tunisie et de la Grande-Bretagne. Donc, à coup sûr, des confrontations à 100 % Marocaines, synonyme de plus de chances pour arriver à bon port. Mais pour certains, ce fut, d'entrée, gare «terminus pour ne se retrouver qu'avec huit joueurs pour les tours suivants. Un sprint final où personne n'avait droit à l'erreur. Ça passe ou ça casse ! Ainsi, hier dimanche, on a joué les dernières confrontations des «qualifs» pour passer, à partir de ce lundi, aux choses sérieuses avec le démarrage des deux tableaux majeurs.