L'Algérie s'adonne à son sport favori : provoquer la tension avec le Maroc. Cette fois, l'outil utilisé est l'expulsion de réfugiés syriens vers le Maroc. Ne disposant d'aucune politique migratoire, encore moins de fibre humanitaire, les responsables algériens chercheraient à faire d'une pierre deux coups: se débarrasser de réfigiés encombrants et alourdir le fardeau pour le Maroc. La réaction de Rabat devant ce comportement on ne peut plus lâche ne s'est pas fait attendre. L'ambassadeur d'Algérie a été convoqué par les aurtorités marocaines pour lui exprimer la forte désapprobation du Maroc suite au refoulement par ce pays de plusieurs dizaines de réfugiés syriens au cours des derniers jours. Le diplomate a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, à Rabat, suite à l'expulsion par les autorités algériennes vers le territoire marocain de quelque 77 ressortissants syriens, est-il indiqué dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Tout en appelant l'Algérie à assumer pleinement ses responsabilités, le Maroc «déplore profondément cet acte inhumain, d'autant plus qu'il s'agit de femmes et d'enfants dans une situation de vulnérabilité extrême». De son côté, le ministère marocain de l'Intérieur avait déjà évoqué des «protestations officielles» de Rabat auprès d'Alger «contre ces opérations de refoulement contraires aux règles de bon voisinage» (comme les subsahariens par le passé). Il avait fait état de 77 personnes expulsées, «dont 18 femmes et 43 enfants» (certains sont âgés de moins de deux mois), depuis dimanche. Comble de lâcheté, les autorités algériennes ont réfuté les faits qui leur sont reprochés, avançant que leurs gardes frontières n'avaient fait que «refuser l'accès sur le territoire national» à des «ressortissants syriens refoulés par les autorités marocaines». Or les témoignages de ces refugiés recueillis par des ONG comme par les médias démontrent de façon claire la responsabilité directe algérienne dans ces actes condamnables. Soulignons que les autorités marocaines ont immédiatement prêté l'assistance requise et prodigué les soins nécessaires aux ressortissants syriens dans la zone frontalière avec l'Algérie.