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Des joueurs sans salaires et des supporters qui menacent d'organiser un sit-in ouvert Le Chabab Tadlaoui en pleine crise financière : Un déficit de 180 millions de centimes
On en parle avec réticence : à mots couverts mais jamais à cœur ouvert. Et pourtant il fait tourner les têtes. Plus particulièrement celles des mordus de football dans la ville du vénéré Sidi Belgacem. Il s'agit, vous en avez deviné, de l'avenir du Chabab de Kasbat Tadla qui vit dans la souffrance d'une crise financière qui ne dit pas son nom. Bien sûr, il y a eu dans un passé somme toute récent, nous avions sur ces mêmes colonnes aviser qui de droit sur le triste sort du club sur le plan financier. Malheureusement, notre appel n'a pas trouvé d'oreille auditive. A croire que les responsables de la ville ont regretté ce coup d'audace. Et pourtant, reconnaitre l'existence du mal, c'est en général le premier pas ver son éradication. En fait, il existe ce mal qu'on englobe sous le nom commun du soutien financier du club. Sur les terrains des cafés ou entre deux gorgées de thé chaud, les supporters du Chabab de Kasbat Tadla qu'on a côtoyé avant le match contre le Mouloudia d'Oujda pour le compte de la 9éme journée du championnat de la Botola 2 qui s'est soldé par un nul au grand dam des supporters Tadlaouis sortis très inquiets de l'avenir de leur club favori et pointent du doigt le conseil de la ville et les autorités local pour leur indifférence totale envers leur équipe sinon de sabotage de vouloir enterrer à jamais ce sport qui reste presque leur seul loisir. Un « come-back » qui soulève le mécontentement du public sportif mais aussi des joueurs. Il est temps de le croire car ce qui ce passe dans les coulisses de la ville n'est pas fait pour sortir le football Tadlaoui de son marasme. Pourtant, les résultats enregistrés à ce jour restent tout à l'honneur de l'entraîneur Rachid El Hariri et de ses joueurs qui restent ainsi invaincus avec à leur actif avec 7 nuls et 2 victoires. Soit un capital de 13 points. Or, avec un soutien matériel conséquent, le Chabab aurait été mieux placé dans les premières loges du championnat pour un retour en championnat Pro. Pourquoi pas ! Faute de ressources stables et de soutien matériel des responsables, l'équipe dirigeante de Ahmad El Inani semble avoir opté pour l'emprunt bancaire de près de 21 millions de centimes pour pouvoir payer les salaires du mois d'octobre des joueurs. En attendent de pouvoir leur régler le mois de salaire du mois de novembre, la 2éme tranche de la prime de signature et des autres primes des matchs chiffrés à prés de 40 millions de centimes. Une sorte de mécénat dépassé qui ne fait plus honneur a notre football. Une expérience hélas qui s'est avérée peu concluante. Le parrainage dont ont parle reste lui aussi à l'état embryonnaire. L'expérience annoncée par certaines informations bien informées de la cimenterie de la ville reste sans suite, si ce n'était qu'un simple bobard. Le cas aussi de la prétendue subvention de l'OCP pour le développement du sport dans la région dont on ne voit que de la poussière « phosphatière ». Sans trop polémiquer, formulons tout simplement le vœu que cette information puisse se concrétiser. Néanmoins cette contribution ne pourra qu'alléger les souffrances de tous les clubs de la région de Tadla Azilal. En attendent, certaines associations professionnelles telle l'association des betteraviers devront apporter leur contribution à la promotion du sport. Ainsi, il est recommandé à ce que cette association puise contribuer à hauteur de 10 centimes par Kg à la livraison. Ce qui endrainera des recettes globale qui se chiffreront entre 24 et 26 millions de Dh par an, selon le tonnage de la saison. D'autres sociétés et entreprises de la région devront également agir dans le même sens. Penser à faire profiter le secteur du sport qui n'a rien à envier au social. Car en fait le sport de nos jours est l'affaire de tous. Le sport une fois structuré et redimensionné et donc pourvu de moyens réels à sa dimension populaire serait à coup sur une activité rentable économiquement, financièrement et socialement bien sur. On dotera ainsi tout les clubs de la région du potentiel financier nécessaire, a leur bonne marche. Pour revenir au club du Chabab de Kasbat Tadla, les dirigeants auront toutes les peines du monde pour effectuer leur prochain déplacement à Tanger pour le compte de la 10éme journée du championnat. La caisse du club étant au point rouge, nous indique t-on de source bien informée du club. Chose qui fait râler les supporters du club décidés à faire entendre leur voix du coté de la commune de la ville qui semble avoir tourné le dos au club en cette période difficile qu'il traverse dans la douleur.