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Le ConnectiGroup, l'école du leadership au féminin, une initiative des femmes pour l'avenir du Maroc 3ème conférence internationale sous le thème : « La participation de société civile dans les politiques publiques : Bilan et perspectives »
Réfléchir sur les mécanismes pour l'opérationnalisation des prérogatives constitutionnelles de la société civile Depuis sa création en 2011, le CG, une association apolitique sans frontières, a mis en place un programme de formations pour les femmes. Ce créneau particulier s'est imposé dans un contexte historique arabe en mouvement, « avide » de dignité, de droits et de libertés, mais aussi pour répondre à un discours masculin, pour qui, il n'y a pas de compétences féminines. Le CG est un réseau ouvert à toutes les femmes et à toutes les initiatives féminines, pour l'avenir du Maroc, dans un monde où seulement 4% de décisions sont prises par des femmes. Cette 3ème conférence, avec le soutien de la commission du Dialogue National sur la Société Civile, et le Ministère des Affaires étrangères allemandes, et la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté. Ces deux derniers ont, depuis les débuts du CG, cru à la cause du CG, l'ont soutenu et financé ses projets associatifs. L'objectif du CG est l'accès des femmes aux postes de prise de décision, en renforçant leurs compétences et leurs connaissances en matière de politique, de citoyenneté, de politique géostratégique, de communication verbale et physique, de leadership... Si l'on veut développer le pays de façon intégrée, dans la solidarité, le consensus et la cohésion sociale, autant valoriser les femmes, relever cet indicateur de développement et atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. En contrepartie, ces femmes apportent une valeur ajoutée, enrichissent les échanges et les débats, chacune dans son domaine. Seulement, par manque de moyens, le CG n'arrive plus à concrétiser tous les projets pertinents. Dans cette éthique et à travers les formations(Première formation : 40 femmes, 2ème formation : 200 femmes, au niveau de Casablanca, Fès, Marrakech...) , la dynamique de ces femmes a permis l'émergence d'une centaine de projets associatifs, en faveur des femmes et des jeunes. A titre d'exemple, l'association « Al Amal » pour la lutte contre la leucémie, une ONG qui se démarque au niveau national et international, l'association des femmes rurales...Et même, la création d'un master de la gestion publique. Si certaines ont renforcé leurs capacités et trouvé la force et le courage de créer une association, d'autres ont rejoint un parti, n'importe lequel, un canal qui leur permettra de gérer une région, une mairie, ou un ministère. La Présidente du CG, ou plutôt l'ex présidente, Mme Hakima El Haité, ministre délégué auprès du ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, chargée de l'environnement, a dit avoir participé, comme tous les membres de ce réseau international, à toutes les formations et pu forger sa personnalité, sous les bons auspices des formateurs : Mme Gharbi, Mme Meryl Franck, M hajji et M Mastour. Un parcours associatif digne, en plus de son parcours politique, c'est ce qui lui a valu le poste de ministre dans ce nouveau Gouvernement. Pour Mme El Haité, la société civile est un acteur incontournable dont le rôle est décisif dans l'amélioration des conditions de vie des citoyens et des femmes en particulier, dans l'évolution de son statut au Maroc, qui lui permet de réaliser des avancées radicales à tous les niveaux et de contribuer au changement. Seulement, adhérer à un parti fait participer aux décisions. Deux voies pour militer pour une justice sociale entre les hommes et les femmes, pour un monde avec ses hommes et ses femmes, une dualité ou complémentarité sacrée en faveur du développement du pays. Pour ce qui est de ce poste ministériel, Mme Haité, une passionnée de l'environnement a pu auparavant créer la première entreprise spécialisée dans l'environnement au Maroc, en Afrique et dans la région du MENA. Ce qui lui a valu le titre de déléguée du sommet présidentiel entrepreneurial du Président Obama, et le titre de vice présidente d'US-NAPEO (The North Africa Partnership for Economic Opportunity). Avec ce métier, dit-elle, on peut faire de l'environnement, non seulement un slogan, mais un pôle de développement économique et social, protéger la santé de nos citoyens et diminuer le coût des risques sanitaires provoqués par les problèmes environnementaux (les risques de contamination). Les femmes du CG ont toutes un parcours réussi. On peut citer Khadija El Morabit, diplômée des Ponts et Chaussées de Paris, des lauréates de grandes écoles : les Mines, la Sorbonne..., des femmes ingénieurs nucléaires... Convaincues de leurs compétences et de leur valeur ajoutée à travers les cours de communication prodiguées lors de la formation, ces femmes qui au début n'osent même pas parler au micro, tellement habituées à travailler dans le silence, prennent conscience de leurs valeurs et de ce qu'elles peuvent apporter à notre pays, reconnu mondialement en croissance émergente, avec cette nouvelle Constitution qui couronne les différentes réformes. On a toujours reproché au CG d'être le réseau des élitistes, qui ne forment que les femmes diplômées. L'évaluation des premières formations a montré l'importance de la mise en place de projets qui se concentrent sur le développement durable, autrement dit, œuvrer pour la création de petites entreprises génératrices de revenus pour les femmes et pour les jeunes. Le rôle de CG est la quête du financement et de sponsors pour l'autonomisation financière de la femme rurale, mais aussi de traiter avec les présidents des collectivités locales, le wali et les accompagne pour leur faciliter le travail. Cibler les jeunes est important, dans la mesure où il permet une prise de conscience des potentiels des femmes, et changer ainsi les mentalités. Khadija El Mourabit, titulaire d'un MBA de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris, femme chef d'entreprise, Présidente d'une association des femmes chefs d'entrepreneur, et Présidente de l'INWL dans la région MENA, nous parle du thème de la conférence internationale : « La participation de la société civile aux politiques publiques : bilan et perspectives ». Elle met en relief la nouvelle culture politique qui a émergé dans la région MENA, lors du printemps arabe, basée sur le respect, le pluralisme, les droits des minorités, l'élargissement des champs des libertés, la consécration des droits de l'Homme, la participation de la société civile aux politiques publiques et l'ancrage des principes de la transparence, de la bonne gouvernance et de la lutte contre les abus de la corruption. En matière de société civile, la constitution de juillet 2011 a consacré le principe de la démocratie participative, d'où l'intérêt des parties prenantes de réfléchir et de travailler en synergie sur l'opérationnalisation de ses mécanismes, de préparer une charte d'éthique afin de réglementer les relations de partenariat entre toutes les composantes concernées par la chose publique et de développer un nouveau système juridique conformément aux conventions et traités internationaux. La problématique des femmes est partout la même, pour la première fois, un réseau marocain s'exporte en Europe, dans la région MENA, dans le grand Maghreb et en Afrique. L'objectif est de promouvoir les compétences féminines, contribuer au développement humain et économique du pays, renforcer les capacités politiques et de leadership, rehausser la participation des femmes à la gestion publique et faire du lobbying pour le positionnement des femmes qui ont montré leurs preuves dans différents secteurs. Le CG joue aussi le rôle de veille juridique, de veille stratégique et analyse toutes les lois. Pour cela, un plan d'action ambitieux, basé sur 7 axes, a été mis en place, ayant pour objectif l'accompagnement de la régionalisation avancée, le renforcement des capacités dans certaines disciplines, la promotion de la culture civique, le réseautage et le partenariat et l'appui aux initiatives des associations féminines. Au bout de ses trois ans d'exercice, le CG a mis en place 130 actions, dont une action de régionalisation très importante qui a permis la création de quatre délégations. Les actions de formation sont au nombre de 33, au profit de 200 bénéficiaires. Nouzha bouchareb, ingenieur, Secrétaire Générale du ConnectinGroup international, a mis en exergue la ligne directrice du réseau, qui n'est autre que mettre au devant de la scène les femmes compétentes. Des conférences sur la culture civique ont été donnéees au profit des jeunes, au sein des universités, ainsi que l'encadrement de projets de fin d'étude...Pour ce qui est des perspectives d'avenir , la vision est dans la continuité des travaux et le renforcement de la coopération Sud Sud et Nord Sud.