Depuis mercredi, tous les nationaux ont quitté la compétition dans l'espoir de faire mieux lors de la seconde étape, de ces « Futures » du Maroc à 10.000 dollars, qui va débuter, ce week-end, sur les courts de l'academy Moundir. Les quatre derniers, qui restaient en lice, ont rendu les armes dès le second tour où ils avaient à se frotter rien qu'avec des têtes de série. Ainsi, Mehdi Ziadi, finaliste en titre, a bien entamé sa rencontre de la belle manière, face au n° 5 du tableau, l'Italien Gianluigi, en lui tenant la dragée bien haute pour ne baisser les bras qu'à l'issue du tie-break de la première manche. Un premier set où le n° 2 national a tout donné pour se retrouver, après, en manque de fraîcheur physique, facilitant, ainsi, la besogne à son bourreau du jour qui boucla la partie par 7/6 et 6/3. Une joie de courte durée ! Pour Kamil Benmoussa, il n'y avait pas photo entre lui et son tombeur, le Tchèque Michael Schmid, tête de série n° 6, qui n'avait besoin que de deux petits sets (6/2-6/2) pour composter son billet pour les quarts de finales, d'hier, où il avait à jouer le n° 4, le Français Florian Reynet. Ce dernier qui a eu du mal pour venir à bout des ambitions de son compatriote Maxime Chazal qui n'a lâché prise qu'au terme de trois sets (5/7-6/2-6/4). Quant à Younès Rachidi, il n'a pas eu beaucoup de temps pour savourer sa performance, du premier tour, aux dépens de son compatriote Hicham Khaddari. Sa joie était de courte durée, après sa défaite, en huitième, face au Suédois et tête de série n° 7, Christian Lindell, sur le score de 6/3-6/2. Ce grand favori qui avait à se mesurer, hier, contre le n° 2 de cette édition, le Tricolore Grégoire Burquier, qui avait barré la route à Yassine Id M'barek. D'ailleurs, avant même la rencontre, le « Cheminot » ne se faisait pas des illusions pour créer la moindre surprise. Il savait ce qui l'attendait devant un joueur pétri de qualités techniques et physiques. Lamine, le sauveur ! Et ce le fut avec l'art et la manière sur le score de 6/4-6/3. Donc, point de nationaux en quarts de finales où la cause maghrébine allait être sauvée par l'Algérien et tenant du titre, Lamine Ouahab qui joue, désormais, pour sa succession. En tant que n° 3 du tableau, on voyait mal son adversaire du second tour, le Suédois Isak Arvidsson, lui jouer les troubles-fêtes. Ce fut, plutôt, une promenade de santé pour Lamine (6/3-6/2) pour passer à l'aise afin d'être en forme idéale et nécessaire pour la suite de la compétition. Hier, il avait à négocier sa place pour le dernier carré avec un autre Suédois mais d'un autre calibre. Il s'agit du n° 8, Markus Eriksson, qui a laissé sur le carreau le Français Dorian Decloix qui n'a tenu que deux manches (6/3-6/3). Donc, avec le n° 1, l'Espagnol Gutierrez Ferrol qui n'a fait qu'une bouchée du Russe des « qualifs », Konstantin Gerlakh (6/1-6/2), toutes les autres têtes de série, sans exception, étaient, hier, en course pour nous offrir, aujourd'hui, deux belles demi-finales. Un Marocain... en finale ! Quelque soit leur combinaison, gageons qu'elles seront de fière allure où la logique veut que les quatre premiers soient de la course pour avoir sauf accident de parcours, un duel entre l'Algérien Lamine Ouahab contre le Français Burquier et l'Espagnol Gutierrez Ferrol face au Français Reynet. On ne peut espérer mieux ! Et pour clôture ce vendredi, le court central sera en fin de journée le théâtre de la finale des « doubles » où il y aura, à coup sûr, un Marocain de la course. Soit l'équipe de Lamine Ouahab et Younès Rachidi ou celle de Mehdi Ziadi avec le Français Descloix. Ces deux paires étaient, hier, face à face pour une place pour la consécration finale.