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Les perspectives économiques en Afrique du Nord, selon le FMI : Un assainissement budgétaire «considérable» et un assouplissement du taux de change sont nécessaires
Publié dans L'opinion le 27 - 05 - 2013

Le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier ses « perspectives économiques » d'avril 2013 pour la région du Moyen-Orient et d'Afrique (MOANAP) composée de pays exportateurs et de pays importateurs de pétrole. Bien que disposant d'une assise financière importante, constituée par ses réserves de change, le premier groupe de pays n'est pas dans une situation (de croissance) économique plus enviable que le second qui a vu ses réserves s'épuiser importante Moyen-Orient et Afrique du Nord : définir la voie à suivre.
Selon le FMI, deux ans après le début du «Printemps arabe», de nombreux pays de la région MOANAP endurent encore des transitions politiques, sociales et économiques complexes. Les résultats économiques ont été mitigés en 2012. Bien que la plupart des pays exportateurs de pétrole de la région ont enregistré une expansion vigoureuse, la croissance est restée languissante dans les pays importateurs de pétrole. En 2013, ces divergences devraient se réduire en raison d'une réduction de la production d'hydrocarbures dans les pays exportateurs de pétrole et d'une légère reprise économique dans les pays importateurs de pétrole. Pour de nombreux pays, l'enjeu immédiat est de rétablir ou de préserver la stabilité macroéconomique sur fond d'incertitude politique et de troubles sociaux, mais la région ne doit pas perdre de vue la tâche à accomplir à moyen terme, à savoir diversifier l'économie, créer des emplois et réaliser une croissance plus solidaire.
Une croissance modeste est prévue dans toute la région. La croissance languissante observée l'an dernier dans les pays importateurs de pétrole de la région MOANAP devrait ne s'accélérer qu'un peu en 2013 et ne suffira pas pour commencer à réduire sensiblement le chômage élevé dans la région. Un fléchissement de la croissance vigoureuse des pays exportateurs de pétrole de la région MOANAP est attendu cette année : les augmentations de la production devraient être ralenties étant donné la faiblesse de la demande mondiale de pétrole ; cependant, la vigueur persistante des dépenses publiques devrait porter la croissance non pétrolière à des niveaux confortables dans bon nombre de ces pays.
Une conjoncture extérieure difficile continue de faire pression sur les réserves de change dans beaucoup de pays importateurs de pétrole. L'activité languissante des partenaires commerciaux de la région, surtout dans la zone euro, retarde une reprise rapide des exportations, tandis que les cours élevés des produits de base continue de peser sur les soldes extérieurs des pays qui dépendent des importations alimentaires et énergétiques. Le tourisme rebondit progressivement, mais il reste bien en deçà de son niveau d'avant 2011. L'investissement direct étranger et les envois de fonds devraient rester modérés, tandis que les flux d'investissements de portefeuille resteront plus faibles que dans les autres pays émergents et pays en développement. La multiplication des retombées économiques et sociales régionales du conflit en Syrie accentue la complexité de l'environnement économique.
Pour les pays exportateurs de pétrole, principalement dans le Conseil de coopération du golfe (CCG), les perspectives sont généralement plus favorables. Cependant, si les perspectives de l'économie mondiale se détérioraient, ces pays seraient soumis à de fortes pressions aussi. Une baisse prolongée des cours du pétrole, liée à une activité économique mondiale qui resterait faible, pourrait épuiser les volants de réserves et conduire à des déficits budgétaires.
Une action résolue des pouvoirs publics dans l'ensemble de la région sera nécessaire cette année.
Dans beaucoup de pays importateurs de pétrole de la région MOANAP, il sera nécessaire d'accentuer l'assainissement budgétaire et d'assouplir le taux de change pour préserver la stabilité macroéconomique, donner confiance, rehausser la compétitivité et mobiliser des financements extérieurs. Pour les pays exportateurs de pétrole de la région MOANAP, il sera important de continuer de renforcer les positions budgétaires et extérieures pour être moins vulnérable à une éventuelle baisse des cours du pétrole. Pour les deux groupes de pays, il importera d'agir de manière équilibrée sur le plan social, en complétant ces efforts par des mesures appropriées pour protéger les populations pauvres et vulnérables
Pays arabes en transition : définir les voies du succès
Dans les pays arabes en transition, l'évolution économique dépendra de la confiance, qui reste sensible à l'évolution politique et sociale. Les transitions politiques sont complexes : bon nombre des pays doivent encore adopter une nouvelle constitution et élire un gouvernement dont le mandat dépasse un an. Le chômage élevé et l'augmentation du coût de la vie accentue les tensions sociales parmi des populations qui attendent avec impatience un dividende de la transition. La confiance pourrait rapidement se détériorer en cas de reculs dans les transitions politiques et de détérioration de la sécurité intérieure.
Au cours des deux dernières années, les dirigeants de ces pays ont réagi aux tensions sociales en relevant les salaires et l'emploi dans le secteur public. Ces mesures, conjuguées à une augmentation des subventions alimentaires et énergétiques, ont conduit à une hausse des déficits budgétaires et de la dette publique. Dans de nombreux cas, la stabilité du taux de change a contribué à contenir l'inflation, mais a accéléré l'amenuisement des réserves de change.
En dépit de la situation politique complexe dans laquelle se trouvent les pays arabes en transition, une action résolue des pouvoirs publics sera cruciale, étant donné la réduction des marges de manoeuvre budgétaires et des volants de réserve de change. Les réformes récentes des subventions dans quelques pays, conjuguées à des mesures visant à mettre en place une protection sociale mieux ciblée, ont commencé à réduire la pression sur le budget et les réserves de change. Cependant, un assainissement budgétaire plus prononcé et un assouplissement du taux de change seront nécessaires pour rehausser la confiance, la compétitivité et la croissance.
A l'avenir, les pays devraient de plus en plus exploiter leur vaste potentiel pour accélérer leur croissance et la rendre plus solidaire. Pour que leur économie devienne dynamique et crée davantage d'emplois, les dirigeants doivent d'urgence concevoir et mettre en oeuvre un programme audacieux de réformes structurelles qui bénéficie d'un large soutien de la population. Chaque pays définira sa propre voie, mais ils devront tous chercher à accélérer une croissance tirée par le secteur privé et à faciliter les échanges internationaux, grâce à des réformes structurelles qui approfondissent l'intégration commerciale, réduisent le coût des affaires, facilitent l'embauche par les entreprises privées, mettent en place un capital humain de qualité et élargissent l'accès au crédit. L'établissement de programmes nationaux et la prompte mise en oeuvre de quelques mesures à effet rapide donneront aussi de l'espoir à des populations de plus en plus impatientes.
Pays importateurs de pétrole : Une faible reprise économique
Les pays importateurs de pétrole de la région MOANAP (hors Syrie) - Afghanistan, Djibouti, Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Pakistan, Soudan et Tunisie - ont connu une croissance de 2,7 % en moyenne en 2012 :
l'investissement et les exportations nettes ont souffert de l'incertitude politique, de la persistance des troubles sociaux et d'une conjoncture extérieure difficile. La bonne tenue des envois de fonds et la croissance des salaires dans le secteur public ont soutenu la consommation. L'activité économique a été portée aussi par une récolte exceptionnelle en Afghanistan et au Pakistan, ainsi que par un rebond de la production agricole après la sécheresse en Mauritanie, tandis que le ralentissement au Soudan s'est aggravé du fait de la perte de production pétrolière au profit du Soudan du Sud. Cette faible reprise a créé peu d'emplois et le chômage reste élevé, en particulier chez les femmes et les jeunes.
La confiance des investisseurs est restée faible en raison des transitions politiques et des troubles sociaux dans tous les pays arabes en transition et des retombées régionales du conflit en Syrie, notamment le coût de l'aide apportée aux réfugiés, les perturbations des échanges bilatéraux et du commerce de transit, ainsi que les craintes accrues en matière de sécurité. Dans plusieurs pays, ces facteurs ont entraîné une hausse des prêts improductifs, une baisse des indices boursiers, des sorties de capitaux, des déclassements des notes de crédit et une augmentation des écarts de taux souverains.
La position extérieure des pays importateurs de pétrole a continué de s'affaiblir. La baisse des exportations, le manque de vigueur de l'investissement direct étranger et une baisse des arrivées de touristes sont liés à la récession dans la zone euro et à l'atonie de la croissance mondiale.
Par ailleurs, les prix mondiaux de l'alimentation et de l'énergie étant élevés, le coût des importations est en hausse dans toute la région. Une sécheresse au Maroc et, en Jordanie, des perturbations de l'approvisionnement en gaz naturel, qui a été remplacé par des importations de combustibles coûteuses pour la production d'électricité, ont pesé aussi sur les soldes des transactions courantes.
La demande globale limitée et les subventions élevées à l'alimentation et à l'énergie ont tempéré l'inflation, très souvent grâce aussi à la stabilité du taux de change, assurée au prix d'une érosion des réserves de change, comme en Égypte et au Pakistan. Par contre, la forte dévaluation de la monnaie au Soudan a contribué à l'inflation, mais a accru les réserves.
Afin de répondre aux revendications sociales et de réduire l'impact des prix internationaux élevés de l'alimentation et de l'énergie, les gouvernements ont accru les dépenses consacrées aux subventions et aux salaires du secteur public, tandis que les recettes fiscales ont souffert de la faiblesse de l'activité économique. Les déficits budgétaires élevés qui en ont résulté (8,4 % du PIB en moyenne) ont fait monter la dette publique et, dans certains cas, ont
été financés par les banques locales, de sorte que ces dernières ont été moins en mesure d'accorder des prêts au secteur privé.
Les réformes récentes des subventions, conjuguées à des mesures visant à mettre en place une protection sociale mieux ciblée, contribuent à réduire la pression sur le budget et les réserves. En Jordanie, des transferts monétaires considérables ont été effectués pour atténuer l'impact des fortes hausses des prix des carburants de l'automne dernier sur les pauvres. L'Égypte, le Maroc et la Tunisie ont réduit leurs subventions aussi, bien que de manière plus progressive.
Agir maintenant
En 2013, la croissance dans les pays importateurs de pétrole de la région MOANAP devrait s'accélérer modérément pour atteindre 3 %. La situation sociale, politique et économique reste difficile : les troubles sociaux persistent, les transitions politiques sont complexes et la conjoncture est caractérisée par une croissance mondiale modérée, le niveau élevé des cours des produits de base et une faible confiance intérieure. La croissance en Mauritanie,
portée par le redressement de la production minière et l'investissement soutenu dans ce secteur, devrait dépasser celle des autres pays importateurs de pétrole. À l'autre extrême, la reprise peut débuter au Soudan après la signature récente d'accords avec le Soudan du Sud en matière de sécurité et de production pétrolière. La persistance d'un chômage élevé risque de provoquer de nouvelles tensions sociales parmi des populations qui souhaitent vivement des emplois, une amélioration de leur revenu et de leur situation sociale, ainsi qu'un accès égal aux opportunités économiques. La situation sociale en Jordanie et au Liban souffrira du nombre croissant de réfugiés en provenance de la Syrie.
Une accélération de l'inflation est prévue en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie, du fait des réductions récentes et anticipées des subventions, ainsi que, dans certains cas, de la monétisation des déficits budgétaires et des goulets d'étranglement de l'offre. L'inflation sous-jacente reste élevée aussi au Pakistan, qui continue de mener une politique monétaire accommodante. Dans les autres pays, la modération de la demande intérieure et la baisse des prix de certains produits alimentaires vont probablement atténuer l'inflation.
Même lorsque la reprise économique contribue aux recettes, une augmentation du déficit budgétaire est prévue dans les pays qui n'ont pas encore pris de mesures pour accroître leurs recettes et maîtriser les dépenses consacrées aux salaires et aux subventions.
Des déficits plus ou moins inchangés sont attendus là où les économies tirées de la réduction des subventions sont affectées au renforcement du filet de protection sociale et à des dépenses d'équipement propices à la croissance et à l'emploi.
Faute d'une baisse sensible des prix mondiaux de l'alimentation et de l'énergie ou d'une augmentation des exportations, de l'investissement direct étranger ou des envois de fonds, une augmentation des réserves de change est peu probable. L'affaiblissement de la confiance des investisseurs pourrait peser aussi sur les réserves.
Au Pakistan, ces facteurs sont aggravés par des remboursements considérables de la dette aux créanciers officiels, qui portent les réserves à des niveaux extrêmement bas.
Du fait du manque de marge de manœuvre budgétaire et de l'épuisement des réserves, un assainissement budgétaire considérable et un assouplissement du taux de change seront nécessaires, dans de nombreux cas, pour préserver la stabilité macroéconomique, donner confiance, maintenir la compétitivité et mobiliser des financements extérieurs. En particulier, les pays devront continuer de réduire les subventions, tout en mettant en place des filets de protection qui ciblent mieux ceux dans le besoin, et devront établir des mesures visant à maîtriser la masse salariale.
Des choix difficiles et impopulaires devront être effectués dans certains pays pour préserver la stabilité macroéconomique, même si les élections à venir dans de nombreux pays importateurs de pétrole ainsi que les transitions politiques et les réformes constitutionnelles en cours compliqueront l'élaboration de la politique économique.
Au-delà de ces enjeux à court terme, de vastes possibilités s'offrent à ces pays pour accélérer la croissance et la rendre plus solidaire, ainsi que créer des emplois. Pour réaliser ce potentiel, il sera nécessaire d'opérer des réformes structurelles qui approfondissent l'intégration commerciale, simplifient les réglementations, renforcent la responsabilité institutionnelle, éliminent les obstacles à l'entrée sur les marchés et à la sortie, modifient la réglementation du marché du travail de manière à encourager l'embauche tout en maintenant une protection adéquate des travailleurs, alignent le système d'éducation sur les besoins des employeurs et élargissent l'accès au crédit.
La situation risque encore de se dégrader Les risques de dégradation à l'échelle régionale et nationale dominent les perspectives des pays importateurs de pétrole. L'instabilité résultant de nouveaux revers dans les transitions politiques pourrait encore retarder l'action nécessaire et, conjuguée à l'escalade régionale du conflit en Syrie, pourrait peser lourdement sur la confiance. Des pertes de production et des pressions croissantes sur les réserves de change pourraient résulter de ces risques, ainsi que d'une hausse des prix mondiaux de l'alimentation et de l'énergie, d'un ralentissement de la croissance des partenaires commerciaux ou d'une nouvelle intensification de l'aversion pour le risque sur les marchés financiers mondiaux.
Du côté positif, une accélération des réformes en Europe et des transitions politiques harmonieuses dans l'ensemble de la région pourraient dynamiser les réformes, la confiance des investisseurs, les entrées de capitaux et la croissance.


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