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Christopher Ross à Laâyoune Des acteurs locaux confirment que l'initiative d'autonomie est l'unique solution à la question du Sahara
Des défenseurs des droits de l'Homme dénoncent les violations graves de ces droits dans les camps de Tindouf
Des acteurs de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra ont confirmé, samedi lors d'une rencontre avec l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara Christopher Ross, que l'initiative d'autonomie des provinces du sud, sous souveraineté nationale, demeure l'unique solution et la voie idoine pour le règlement de cette question. Dans des déclarations à la presse au terme de cette entrevue, qui s'est déroulée en présence du wali de la région, Khalil Dkhil, les potentialités locales, dont des élus et des chefs de tribu, ont informé l'émissaire onusien de la pleine satisfaction des Sahraouis de cette proposition, à l'élaboration de laquelle ils ont contribué à travers le Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes et en tant que chioukhs de l'opération d'identification. Le président de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Sidi Hamdi Ould Errachid, a indiqué que le projet d'autonomie, en tant que véritable chantier d'envergure, est réalisable et garantir aux populations locales une vie digne et la gestion de leurs propres affaires. Cette proposition émane de la conviction des Sahraouis des liens indéfectibles d'allégeance les liant au Trône alaouite, a-t-il dit, soulignant le consensus national autour de cette initiative et de l'intégrité territoriale du Royaume. Pour sa part, Hamdi Ould Errachid, l'un des chioukhs de l'opération d'identification, a fait savoir que les participants ont informé M. Ross, en leurs qualités d'élus et de représentants légitimes des habitants des provinces du sud, de leur attachement à l'initiative d'autonomie, relevant qu'il s'agit d'une conviction chez les Sahraouis, puisqu'elle leur garantit la sécurité et la quiétude, y compris pour les séquestrés de Tindouf. Les importantes réalisations et les grands chantiers de développement tous azimuts dans la région, en particulier les infrastructures, les services publics, la santé et l'enseignement, prouvent que le Royaume est inscrit dans un processus de modernisation et de construction démocratique, a-t-il assuré. De leur côté, des défenseurs des droits de l'Homme ont exprimé, lors d'une autre rencontre avec Christopher Ross, leur condamnation des violations graves des droits de l'Homme subies par les séquestrés dans les camps de Tindouf. Le “polisario" continue de perpétrer des violations graves des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien, ont-ils affirmé à la presse à l'issue de la rencontre avec M. Ross. Dans ce sens, M. Dahi Agay, président de l'association des disparus victimes du “polisario" et l'un des anciens prisonniers dans les camps de Tindouf, a souligné que le mouvement séparatiste continue d'infliger toutes sortes de torture aux séquestrés dans les camps de Tindouf, ajoutant qu'au moment où les sahraouis vivant dans les provinces sud du Royaume jouissent de la liberté et d'une vie digne, les marocains séquestrés dans les camps de Tindouf vivent dans l'humiliation et l'oppression. Alors que le Royaume a présenté le plan d'autonomie des provinces du sud, en tant que proposition réaliste et sérieuse qui a fait l'unanimité de la communauté internationale qui a été accueillie favorablement par la population locale, le “polisario" campe sur la même position depuis trois décennies et n'a fait aucun pas qui permettrait aux Nations unies de trouver une solution définitive à ce conflit artificiel, a dénoncé M. Agay. L'association des disparus victimes du “polisario" appelle la communauté internationale à mettre un terme à ces violations, à jeter élucider le sort des disparus dans ces camps et à lever le blocus imposé aux séquestrés afin qu'ils puissent rallier la Mère Patrie et vivre dans la dignité, aux côtés de leurs frères des province sud du Maroc. Pour sa part, le président de l'association “Alouahda" pour la défense du droit des séquestrés au retour à la Mère patrie, Ahmed Khar, a affirmé avoir demandé, lors de la rencontre avec Christopher Ross, à trouver d'urgence une solution au conflit artificiel autour du Sahara et à mettre fin à la situation dramatique dans laquelle se trouvent les séquestrés dans les camps de Tindouf. De même, l'association “Alouahda" a appelé la communauté internationale à mener une enquête sur la situation de ces séquestrés et recenser la population de ces camps, a ajouté M. Khar. Au cours de sa visite entamée mercredi dans le Royaume, M. Ross a rencontré plusieurs responsables politiques, dont le chef du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et les présidents des deux chambres du Parlement.