Comme prévu, la Confédération Africaine de Tennis (C.A.T) a fait suite à un accord de coopération avec «Swiss Tennis» pour l'organisation du «Masters 2012» du circuit africain des 14 ans et moins qui a eu lieu à Biel (Suisse) du 21 au 26 novembre 2012. Ce rendez-vous continental de nos champions en herbe a rassemblé les six (6) meilleurs joueurs africains, garçons et filles, selon leurs résultats enregistrés lors des différentes étapes du circuit africain des 14 ans et moins en 2012, ainsi que les vainqueurs et finalistes des derniers championnats d'Afrique des jeunes 2012. Le Maroc était, bien sûr, représenté par notre championne en titre, la Cociste Zaïneb El Houari, qui avait à ses côtés l'Egyptienne Lamis El Hussein, en tant que vice-championne, la Sud-Africaine Zani Barnard, l'Ivoirienne Adomon Marie Ange Sia, la Malgache Randrina Soloson, ouf, la Béninoise Anicette Ahounou, Amélie Boy de l'Île Maurice et Mariam Mujawinana du Burundi. Comme une tornade ! Ce fut un parcours sans fautes pour notre représentante qui était, merveilleusement, coachée par le technicien de l'US Cheminots, Mehdi Aït Barhouche, auteur d'un palmarès éloquent qui plaide pour ses capacités intrinsèques et techniques dans le domaine. Même les Suisses ont reconnu en lui le coach qu'il fallait pour mener notre jeune hirondelle du tennis national féminin, jusqu'à la plus haute marche du podium. Sans perdre le moindre set, la Cociste est passée, sur ce «Masters», comme une tornade, laissant derrière elle tout un paysage écrasé sous son impitoyable répertoire de coups richement varié. Après le «Round Robin», où elle a laissé sur son chemin l'Ivoirienne Marie Ange Sia (6/1 – 6/1), la Malgache Randriana Soloson (6/3 – 6/2) et Mujawimana du Burundi (6/0 – 6/0), elle a hérité, en demi-finale, de sa principale rivale, l'Egyptienne et vice-championne africaine Lamis El Hussein. Là, aussi, Zaîneb n'a pas fait de détails en lui infligeant deux petits sets, soldés par 6/2 et 6/1. L'art et la manière ! Et pour couronner le tout, elle n'avait aucune autre alternative que de battre la Malgache Randriana Soloson qu'elle a retrouvé en finale. Et ce le fut, avec l'art et la manière moyennant une petite facture soldée par 6/0 – 6/3. Mais l'euphorie de notre championne africaine ne s'était pas arrêtée là. Elle a, également, démontré sa force de frappe en prenant part, juste après, à un tournoi national open qui s'est joué à Lyss (Suisse). Pour avoir plus d'appétit, elle a collé d'entrée deux cuisants 6/0 à une Suissesse, pour enchaîner, après, avec l'Egyptienne El Hussein, en quarts avec 6/1 – 6/1, et de confirmer, de nouveau, face à la fameuse Malgache (6/3 - 6/1). En apothéose de son séjour en Suisse, Zaïneb El Houari a épinglé à son tableau de chasse le titre du tournoi en surclassant, en finale, la Sud-Africaine Zani Barnard sur le score de 6/0 – 6/2. Mission accomplie donc pour Zaîneb et pour son «coach» Mehdi qui ont regagné le Royaume nantis de cette belle moisson qui va permettre, surtout, à la Cociste de bénéficier d'une assistance, de la part de la C.A.T, pour participer à des tournois I.T.F de grade «4» et «5» en 2013. En attendant, elle est, déjà, à Miami (Etats-Unis) où elle prend part au «Masters international de Nike Juniors», aux côtés de ses compatriotes Youssef Lahlou, Younès Lalami et Yasmine Benjbara. Alors bon vent à ces jeunes pour une autre meilleure représentativité. C'est tout le mal que l'on peut leur souhaiter !