A se référer aux diffèrents commentaires de nos collègues et autres observateurs avertis du 7ème art, la copie de cette 12e édition du FIFM aura été bien pale et visiblement entachée de fausses notes par rapport aux précédentes. A l'exception de l'Officiel (Au fait), le quotidien laudateur de la Fondation organisatrice, tous les médias s'accordent à souligner que cette édition a pêché aussi bien au niveau de l'organisation (voir l'Opinion du 04/12/2012 sous le titre le FIFM, cet univers de rêve fantastique, n'a pas échappé à quelques bourdes) qu'à celui du choix et de la programmation des films retenus tant pour la compétition qu'en dehors de celle-ci. On ne reviendra pas sur le scandale généré par le sous- traitement qui a été réservé à certains de nos artistes et autres journalistes qui ne faisait même pas dans la discrétion, ni ne faisait appel au camouflage pour ne pas heurter leurs sensibilités. Ce que d'aucuns ont qualifié de blessure volontaire. S'agissant des films retenus, on aurait souhaité des films américains et italiens qui sont des références en la matière pour conférer au Festival plus de consistance et partant de crédibilité. Quant au timing de la programmation du FIFM, il serait souhaitable de le revoir car avec la pluie et le froid de canard qui étaient de la fête, la place de Jemaâ EL Fna n'était pas clémente envers ses invités qui devaient faire contre mauvaise fortune bon cœur et suivre la projection des films dans la posture debout et du reste en plein air. Pitié pour cette catégorie des jeunes mordus du cinéma. Cela étant, on retiendra parmi les points positifs qui sont les constantes du FIFM depuis sa naissance les masters, la campagne de la chirurgie de la cataracte assortie de la distribution des paires de lunettes de vue et enfin la compétition cinécole qui a lieu tous les ans à l'Ecole Supérieure des Arts Visuels ( ESAV). Tout ça est bien, mais il ne constitue que ce qu'on appelle le gâteau sur la cerise. Et c'est justement ce gâteau qu'il va falloir repenser et repositionner pour qu'il réponde au goût des marocains qui en sont les premiers concernés. Prix de la 12éme édition du FIFM: ETOILE D'OR (GRAND PRIX) The Attack «L'attentat» de ZIAD DOUEIRI Liban, France, Qatar, Égypte & Belgique PRIX DU JURY A hijacking de TOBIAS LINDHOLM “Denmark “ Tabor de VAHID VAKILIFAR“ Iran “ PRIX D'INTERPRÉTATION FÉMININE Elina Reinold pour «Mushrooming» de TOOMAS HUSSAR“ Estonie“ PRIX D'INTERPRÉTATION MASCULINE Soren Malling pour «A hijacking» de TOBIAS LINDHOLM “Denmark “ PRIX DU COURT MÉTRAGE «CINÉCOLES» «Mejor Une vie meilleure» de Tarik Leihemdi Université Abdelmalek Saadi à Tétouan - Maroc