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64ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme L'avocat, acteur incontournable dans la garantie des droits humains et économiques
Voici soixante quatre ans, après le traumatisme d'une guerre mondiale dévastatrice, des génocides et l'explosion de la première arme atomique, le concepteur de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme a affirmé avec force des principes universels devant unifier les nations et asseoir les fondements d'un monde pacifique, prospère et de plus en plus juste. A cet effet, le 16 décembre 1966, l'Assemblée Générale des Nations Unies a adopté le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Qu'en est t-il au juste, 64 ans plus tard, de la mise en application des valeurs de la Déclaration Universelle ? Le monde est-il devenu plus calme, plus sain et plus juste ? Les termes de la Déclaration sont-ils palpables dans notre vécu quotidien ? Le Maroc s'est-il investi dans cette dynamique, celle des droits économiques et sociaux ? Si la réponse n'est pas tout à fait satifaisante, à qui incomberait leur sauvegarde ? Il faut dire que la Charte Internationale des Droits de l'Homme interpelle tout un chacun parmi nous, surtout la classe éclairée de la société. Les avocats, les magistrats en font partie eux qui sont, au fait, les "gardiens du temple". Les avocats, en tant que receleurs des valeurs humaines, conseillent les citoyens. A l'occasion du 12ème anniversaire du Statut de Rome ayant donné création de la Cour Pénale Internationale de la Haye (CPI), une convention des Avocats du Monde a été signée à la maison du barreau des Avocats de Paris en 2008, par 80 barreaux et associations d'avocats représentant les cinq continents dont le barreau de Meknès, que j'ai eu l'insigne honneur de représenter. Nous avons décidé d'actualiser la Convention de sauvegarde des droits de la défense signée en 1987 pour la rendre adaptable à l'évolution que connaissent nos sociétés. Elle doit se mettre à niveau des changements presque quotidiens sous l'effet du progrès technologiques et des nouveaux besoins des populations, voire de l'Administration Publique, elle-même. Parmi les pactes signés, on trouve celui relatif aux droits économiques, sociaux, sportifs et culturels, ainsi que les principes de base relatifs au rôle du barreau et le Statut de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale. Le Maroc a voté une Constitution le 1er juillet 2011 et le 2ème chapitre fait allusion à ces droits, notamment ceux des sportifs (article 26, 31 et 33 ). Mais rien n'a été concrétisé depuis lors, surtout au niveau de la couverture sociale des sportifs ! Cette Convention représente une opportunité non seulement pour les avocats mais offre également l'occasion de s'interroger sur la situation actuelle de leur profession. L'avocat-conseil doit se mettre au diapason de l'évolution de l'environnement pour pouvoir s'y adapter. Cette évolution a élargi le champ d'intention de ses activités du moment qu'il s'est mis à l'heure des nouvelles technologies de l'information, plus efficaces et plus sécurisantes. Il devient de facto un partenaire incontournable pour l'entreprise et le monde des affaires soucieux de se prémunir contre les aléas de la conjoncture. Toutes nos villes doivent s'inspirer donc de l'expérience en se dotant de cet outil de l'aide à la performance qu'est l'avocat-conseil. Le coût de la prestation ne doit pas être perçu comme une charge mais plutôt comme un investissement au rendement différé et une assurance contre les méfaits de la conjoncture économique et de l'action malintentionnée de l'élément humain. Au moment où notre économie se modernise, il est inconcevable que le volet du conseil soit négligé car, répétons-le, non seulement il permet de prévenir les pertes potentielles en termes de risque, mais aide à aiguiller l'entreprise vers des horizons meilleurs et surtout à encourager l'investissement, la prise de décision et d'initiative. C'est dire que l'avocat-conseil sera sollicité plus que jamais dans un Maroc en chantier sous la houlette de Sa Majesté le Roi qui ne rate pas un jour sans inaugurer un chantier ou donner le coup de pioche à un projet. Un Maroc qui bouge, nécessite donc une veille sur tous les plans, notamment celui juridique. Nos villes sont appelées à prendre le train qui est en marche depuis une décennie. Il y va de leur avenir et de celui de leurs jeunesses qui ne demandent qu'à servir leur ville et leur pays. Je parle des droits des sportifs !