En organisant l'Assemblée Générale dimanche dernier, la Commission provisoire que préside Saïd Izga a voulu relancer le rugby sur de nouveaux rails. Mais les mauvaises habitudes sévissent toujours et résistent aux vents de changement. Entamée à 14h00, cette AG a commencé par les discours habituels de bonne intention de part et d'autre. Il y avait dans la salle deux candidats à la présidence : Tahar Boujouala du MCO et Hamid Jafoui de l'OCS. Chacun a eu 25 minutes pour présenter son projet. Tous les deux ambitionnent de relancer la balle ovale sur des bases où il est question de divulguer ce sport en lui offrant les moyens adéquats à savoir les infrastructures et l'argent qui est le nerf de la guerre. Lorsqu'on entama les élections, les 29 clubs nationaux se sont attribués un nombre de voix de 1 à 5 selon des critères que seule la Commission provisoire détient le secret. D'après certains participants, il y a eu même des clubs qui ont déclaré forfait depuis belle lurette qui ont eu droit au vote, ce qui est contraire aux règlements internationaux. Le verdict des urnes était prévisible : 46 voix pour chaque candidat, ce qui a abouti à une impasse due à des textes de loi amputés volontairement. Après maints palabres, la décision est tombée à 20h 30, soit 6 heures de discussions stériles : on reprend à zéro le 22 décembre à 14h00 au Complexe Moulay Abdallah. Comment sortir de cette crise surtout que chaque équipe campe sur ses idées et ses hommes ?