Disons-le, haut et fort, que le tournoi de l'Académy Moundir (M.T.A) a remporté tous les succès escomptés. Ce fut, également, l'occasion des retrouvailles où l'on a croisé, autour des courts, nos confrères Belaïd Bouimid et Mohamed Benarabia en plus des ex membres fédéraux, dont notre doyen Mohamed M'jid, qui avait à ses côtés Kébir El Haggouch et Mohamed Hosseini, qui ont répondu, favorablement, à l'invitation du maître des lieux Abderrahim Moundir, qui n'est plus à présenter. Quant à l'accueil du bureau fédéral, il était, comme d'habitude, hors-zone. Le juge-arbitre Mounir Chnaoui a dirigé, comme à ses habitudes, les péripéties de ce tournoi avec maestria et professionnalisme. Aucune réclamation ou autres contestations n'ont eu droit à la parole. Ce fut comme une lettre à la poste. A l'occasion, un petit coucou à sa fille Abir et à son novueau-né Yahya. Comme fait marquant de cette édition, la double sensation d'Adil Besbassi, du club organisateur, qui a garni son palmarès avec un joli doublé. Dans sa catégorie, celles des non-classés, il est passé comme une tournade avant de conclure, avec aisance, contre Taoufik Draibine de l'A.S.A.S qui n'a pu récolter qu'un mièvre point (6/1-6/0). La seconde «perf» a été réalisée à l'étage supérieur, au sein de la 4ème série, où il a eu raison, en fin de parcours, de Yassine Boulezhar de la cité de l'air qui n'a pu tenir la dragée haute que lors de la première manche soldée au jeu décisif. Notre championne du Maroc (12 ans), Diae El Jardi, qui fait honneur à sa ville natale, Béni Mellal, avant la cité de l'air, a fait oublier à ses fans, en général, et à ses sympathiques parents, en particulier, sa contre-performance lors de la finale du «Master Nike Junior» où elle a raté de peu son voyage au pays de l'oncle Sam. Chez «Moundir», elle a réussi un «sans-fautes» jusqu'à la dernière ligne droite où elle a conclu, sur les chapeaux de roue, aux dépens d'Ikram Rassif de la cité de l'air. De son côté, l'Usémiste Amina Saber a fêté son premier titre majeur en s'adjugeant le tableau des non-classées, et ce, en payant cash à la «banquière» de la B.P, Yassmine Ansari, qui ne fut que l'ombre d'elle-même, alors qu'elle pouvait faire mieux. En tous les cas, son président Issam Moukit ne peut qu'en être fier de sa progéniture qui dispose d'une large potentialité de progression. Côté jeunes, on n'avait pas besoin de jaloux, surtout du côté de la famille Boussayri du RUC. Arwa a perdu en finale des «9 ans» face à Sara Akid de la B.P, et son frère Assil a été stoppé, également, au stade de la consécration finale, en faveur de Saïd Dad de la cité de l'air qui a enlevé, donc, le tableau des «10 ans». La Riadiste Malak Tazi a changé d'air (déménagement des parents oblige) pour jouer, désormais, sous les couleurs du Wifaq. Pour sa première participation, sous l'emblème de son nouveau club, elle a résisté jusqu'en finale des «8 ans» où elle a cédé face à Yasmine Kabbaj du Sporting de la capitale spirituelle. La cité des roses, par le biais de son club le R.T.C. Mohammedia, a été citée, à deux reprises, pour la plus haute marche du podium. D'abord, chez les «7 and filles, où Manal Ennaciri n'a laissé aucun répit à Lina Ngassi de l'OCC/MARSA (4/0-4/0), et puis, ce fut l'œuvre de Hajar Habab qui a dû recourir jusqu'au super tie-break de la manche décisive pour venir à bout de la Riadiste Alaoui Soukaïna. 3/5 – 5/3 et (7/5) est le score de cette finale qui a tenu ses promesses. Le C.O.C en droit à une finale, purement cociste, entre le perdant Ali Azizi et le vainqueur Driss Sedrati qui s'est adjugé le sacre des «7 ans». Comme quoi, le club du président Abdallah Amallah ne rate aucune occasion pour se mettre au diapason. Bravo, donc, à la relève des «sang et or». Le Ruciste, et pur Rajaoui, Hamza El Amine, a brillé chez les «9 ans» en se frayant un parcours sans fautes pour se permettre, en fin de course, le luxe de prendre le meilleur sur Walid Ahouda de la cité de l'air qui s'est incliné sur le score de 5/2 – 5/2. Enfin, le second titre pour le club de la Banque Populaire a été décroché par Mohamed Nabihi qui a survolé les «8 ans» pour franchir la ligne d'arrivée avec les honneurs, sans que son adversaire, le Ruciste Ahmed Nassor, ait démérité. Loin de là ! Le score de 4/2 et 4/0 ne reflète pas la physionomie de la partie.