Perte de 52 000 postes en milieu rural Entre le deuxième trimestre de l'année 2011 et la même période de 2012, 112.000 postes d'emploi ont été créés, résultat d'une création de 164.000 postes en milieu urbain et d'une perte de 52.000 postes en milieu rural. S'agissant du taux de chômage, son taux s'est établi à 8,1% au niveau national au cours du deuxième trimestre 2012 contre 8,7% au même trimestre de l'année 2011 Le taux de sous emploi a également reculé de 10,8% à 9,6% au cours de la même période. Ce niveau relativement bas du taux de chômage, en comparaison avec le premier trimestre de 2012 (9,9%), reste conforme à la tendance traditionnellement constatée au cours des deuxièmes trimestres. Selon le Haut Commissariat au Plan, la population active âgée de 15 ans et plus a atteint, au deuxièrural. L'emploi non rémunéré, composé principalement d'aides familiales, a enregistré une baisse de 96.000 postes en zones rurales et une hausse de 16.000 postes en zones urbaines, soit au total 80.000 postes d'emploi perdus. Les pertes d'emplois non rémun, soit une création nette de 112.000 postes d'emplois (plus 164.000 postes en zones urbaines et moins 52.000 postes en zones rurales), et le taux d'emploi est passé de 45,2% à 45%. Il a augmenté de 0,4 point en milieu urbain (de 37,3% à 37,7%) et a diminué d'un point en milieu rural (de 57% à 56%). Les BTP et « l'agriculture, forêt et pêche » à l'origine des emplois créés Au niveau sectoriel, les créations d'emplois ont concerné : les “services" avec 110.000 postes, soit une hausse de l'emploi dans le secteur de 2,7%. Les nouveaux emplois ont été enregistrés essentiellement dans les branches du « commerce de détail et réparation d'articles domestiques » (48.000 postes), les services personnels (30.000 postes) et les services d'éducation (19.000 postes). Par contre, des pertes ont été enregistrés au niveau de certaines branches de ce secteur notamment le « transport terrestre » avec 42.000 postes et « hôtels et restaurants » avec 13.000 postes. les BTP avec 34.000 postes (+ 3,4%); l'"agriculture, forêt et pêche" avec 9.000 postes (+0,2%). En revanche, des pertes d'emploi ont été relevées au niveau du secteur de l'industrie (38.000 postes d'emploi, soit une baisse de 3% du volume d'emploi dans le secteur) et au niveau des activités mal désignées (3.000 postes). En milieu urbain, à l'exception du secteur de l'"industrie y compris l'artisanat" qui a perdu 20.000 postes (soit -2%), tous les autres secteurs ont contribué à la création d'emplois : les “services", 126.000 emplois créés, soit une hausse de 3,8% du volume d'emploi du secteur ; l'"agriculture, forêt et pêche", 40.000 postes d'emplois, soit une hausse de 17,6% les BTP, 16.000 postes d'emploi, soit une hausse de 2,5% ; les “activités mal désignées", 2.000 postes. En milieu rural, à l'exception du secteur des BTP qui a créé 18.000 postes, tous les autres secteurs ont perdu des emplois : l'"agriculture, forêt et pêche", 31.000 emplois perdus, soit une baisse de 0,8% du volume d'emploi du secteur ; l'"industrie y compris l'artisanat", 18.000 postes perdus, soit une baisse de 8% ; les “services", 16.000 postes perdus, soit une baisse de 2,3% ; les “activités mal désignées", 5.000 postes perdus. Baisse du chômage et du sous emploi La population active en chômage a régressé de 6,5% au niveau national passant de 1.015.000 au deuxième trimestre de l'année 2011 à 949.000 chômeurs au même trimestre de l'année 2012, soit 66.000 chômeurs en moins (57.000 en milieu urbain et 9.000 en milieu rural). En conséquence, le taux de chômage est passé de 8,7% à 8,1%, entre les deux périodes. Selon le milieu de résidence, il est passé de 13,5% à 12,3% en milieu urbain et de 3,6% à 3,5% en milieu rural. Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées en milieu urbain notamment parmi les femmes (-1,9 point) et les adultes âgés de 35 à 44 ans (-1,6 point). Concernant le profil de la population active en chômage, quatre chômeurs sur cinq (80%) sont des citadins, deux sur trois (68,9%) des jeunes âgés de 15 à 29 ans, un sur quatre est diplômé de niveau supérieur (26,2%), un sur deux (55%) est primo-demandeur d'emploi et près de deux sur trois (67,1%) chôment depuis plus d'une année. Par ailleurs, 25,6% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite à l'arrêt de l'activité de leur établissement ou au licenciement, 21,4% suite à l'obtention d'un diplôme et 18,2% suite à l'arrêt des études sans obtenir de diplôme. Concernant le sous emploi des actifs occupés âgés de 15 ans et plus, son volume a régressé, entre les deux périodes, de 1.139.000 à 1.027.000 personnes (de 510.000 à 475.000 personnes dans les villes et de 629.000 à 552.000 dans les campagnes) et le taux de sous emploi est passé de 10,8% à 9,6% (de 9,7% à 8,8% dans les villes et de 11,7% à 10,4% dans les campagnes).