Ils sont nombreux à penser que le dopage est une potion magique. Ils pensent donc qu'une petite pilule par-ci ou qu'un petit coup de seringue par-là vous donnent le punch ou la victoire. Cela existe, mais uniquement dans les bandes dessinées et les films. Dans la réalité, le dopage, c'est devenu de la haute technologie. Des chercheurs ingénieurs et surtout des médecins travaillent en laboratoire pour améliorer les performances des sportifs. Et cela n'est pas nouveau. Déjà dans l'Antiquité, les premiers champions olympiques grecs mâchaient de l'opium et consommaient des cœurs et testicules d'animaux. Au 19ème siècle, en France, les coureurs cyclistes buvaient une mixture de vin et de feuilles de cocaïne pour aller plus vite. Mais cela, c'est la pré-histoire. Aujourd'hui, des noms comme le stanozolol (anabolisant), l'éthanol, la testostérone et l'E.P.O. sont apparus Et depuis 2003, l'AMA (Agence Mondiale Antidopage) a découvert une nouvelle version de l'E.P.O. qui a été appelée le Cera et pour cela, elle a mis en place toute une série d'études sur les avancées de la recherche génétique. On ne va pas entrer dans tous les détails scientifiques et cliniques où les manipulations sanguines sont courantes, mais on rappellera que c'est avec cette découverte de l'EPO Cera que Rachid Ramzi a pu être coincé. Alberto Contador, lui, marchait au clenbutérol, un anabolisant. Quant à Marion Jones et Amstrong, s'ils n'avaient pas été dénoncés par d'autres, ils auraient pu passer par les mailles du filet. L'AMA, en effet, a un tour de retard sur les tricheurs, c'est pour cela qu'elle durcit la lutte et multiplie les contrôles. Ainsi, les diurétiques ont été ciblés, et désormais les tests sont conservés durant plusieurs années pour être réexaminés quand les scientifiques auront d'autres moyens de contrer les nouveaux produits dopants. Tout ça pour dire que malgré tout le tintamarre que l'on peut créer autour de Myriam Alaoui Selsouli et toutes ses dénégations, notre ex-championne n'est pas sortie de l'auberge. Parfois, les excuses et explications sont plus graves que la faute. Quand Myriam Alaoui Selsouli déclare qu'elle était évanouie quand son médecin lui aurait fait une piqûre, elle sous-entend par là qu'elle était entourée de personnes qui n'attendaient que la première occasion pour lui nuire. Ce qui n'est, bien sûr, pas possible. D'abord, Myriam est assez avertie, expérimentée et intelligente pour savoir s'entourer. Ensuite, le CNOM et la FRMA ainsi que le ministère de tutelle ont créé une commission de suivi des athlètes de haut niveau qui encadrait toute la préparation de nos champions olympiques. Seraient-ils tous incompétents pour se laisser berner ainsi ? On ne le pense pas, et les explications mal fagotées ne risqueront pas d'influencer l'IAAF. On ne peut empêcher personne d'espérer ou de croire, mais que Dieu nous protège des mauvaises interprétations. Le Raja a eu son match contre le Barça. Devant l'indifférence des Tétouanais dont l'absence a laissé une grande partie des tribunes vides. On regrettera le très mauvais geste d'un défenseur rajaoui sur Messi. Celui-ci s'est « vengé » à sa manière. Le score, malgré toutes les colères de Fakhir, a été énorme. 8-0 D'où cette blague qu'on entendait hier matin dans les rues et les médinas ! Barça a gagné par 8 à 0, car c'était le 8 Ramadan. Alors là, heureusement que l'on n'a pas joué le 15 ou le 20 ou encore le 26, à la Nuit du Destin. Flot d'images et d'événements. Même les télés sont débordées, car comment suivre toutes les compétitions ? Mais tout le monde peut se rattraper, cela ne fait que commencer. Vendredi soir, les Anglais, pour leur cérémonie, n'ont oublié personne ni la Reine, ni James Bond, ni les Beatles, ni Harry Potter. Dommage seulement qu'ils n'aient pas invoqué la mémoire du célèbre Sherlock Holmes peut être qu'on aurait alors su enfin qui était Jack l'éventreur, criminel qui a terrorisé Londres sans que l'on n'ait jamais pu l'arrêter. Comme quoi, malgré toutes les lumières et les feux d'artifices, il reste toujours les zones d'ombre. C'est comme dans les histoires de dopage.