Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Problème des ordures ménagères à Rabat La mairie affirme avoir la situation «sous contrôle»
Vers la réorganisation du secteur selon des cahiers de charges d'une nouvelle génération
Résiliation, avant la fin de l'année, du contrat avec «Veolia» Le nettoyage des points noirs où s'entassent les ordures ménagères, à Rabat, devait être achevé, avant-hier mercredi soir, a indiqué le vice-président du Conseil communal de Rabat chargé de la propreté, Abdelmonaïm Madani. Dans une déclaration à la MAP, M. Madani a souligné que «la situation est sous contrôle et reviendra au niveau moyen que connaissait la ville et ce jusqu'à l'entrée en vigueur de la nouvelle organisation du secteur», soulignant que le Conseil de la ville «va dans le sens de réorganiser ce secteur selon des cahiers de charge d'une nouvelle génération». Le secteur de la propreté n'a pas atteint le niveau escompté depuis le début de la gestion déléguée en 2008, a-t-il noté, appelant à revoir les cahiers de charge en vigueur, qui «ne répondent pas aux normes de la qualité contractuelle et n'ont pas fait l'objet, en amont, d'une étude approfondie de la réalité urbaine de la ville de Rabat, de ses besoins et de sa bonne gestion». Il a relevé que l'atermoiement de paiement des amendes par les sociétés de gestion de la propreté de Rabat (environ 15 MDH pour 2011 et les premiers mois de cette année) malgré les correspondances du Conseil, a contribué à la baisse de la qualité des services de nettoyage de la ville. Concernant le sort des sociétés de gestion déléguée, il a noté la résiliation, avant la fin de l'année en cours, du contrat liant le Conseil avec la société «Veolia» qui gère la propreté dans les arrondissements de Hassan et Yacoub El Mansour, mettant en avant que cette société ne maîtrise pas les moyens de travail, notamment humains ce qui nécessite un nouvel appel d'offres dans les prochains jours se basant sur une étude réalisée récemment et dont les résultats seront remis à la session ordinaire du Conseil de la ville, qui sera tenue au cours de ce mois. A cet égard, il a attiré l'attention que la résiliation du contrat sera négociée avec la société pour éviter des pertes au Conseil et des poursuites judiciaires à l'encontre de «Veolia» qui sera contrainte de réadapter sa gestion pendant la période qui précède la résiliation. Le cadre contractuel en vigueur sera renégocié avec les sociétés «Tecmed» et «Seta» malgré que leurs services n'arrivent pas au niveau souhaité, a-t-il ajouté, précisant qu'elles «contrôlent relativement les moyens de travail», à part le volet social. Une grève des travailleurs du secteur de la propreté, observée depuis plusieurs semaines pour réclamer leurs droits, a empêché la collecte des ordures qui se sont entassées dans les rues de la capitale menaçant la santé publique et altérant le paysage de la ville.