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Youssef Amrani, devant la Chambre des Représentants: Le Maroc poursuivra sa coopération avec le SG de l'ONU et la MINURSO après le retrait de sa confiance à Christopher Ross
Le Maroc poursuivra sa coopération avec le secrétaire général de l'ONU et avec la Minurso pour trouver une solution à la question du Sahara, après le retrait de sa confiance à Christopher Ross, a affirmé lundi le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Youssef Amrani. «Le Maroc restera engagé, avec sérieux et bonne foi, dans les initiatives et les efforts de l'ONU pour dépasser l'impasse et mettre fin à la situation actuelle, sur la base de l'initiative d'autonomie et dans le respect total de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume», a indiqué M. Youssef en réponse à une question à la Chambre des représentants sur les développements de la question du Sahara, après l'annonce par le Maroc du retrait de sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara. «Le Maroc, a-t-il ajouté, s'attachera à la mise en uvre de la résolution 2044 du Conseil de sécurité, qui reste grâce aux efforts de la diplomatie marocaine satisfaisante et équilibrée». Le ministre délégué a répété que pour le Maroc, le Sahara est une «question de souveraineté nationale et d'unité territoriale». Le Maroc, tout en s'engageant avec sérieux et bonne foi dans les efforts de l'ONU visant à trouver une solution politique à la question du Sahara, reste attaché à la défense de la marocanité de son Sahara, fort en cela de la légitimité de ses droits et de sa souveraineté sur ses provinces du sud, a insisté M. Amrani. Il a précisé que «la diplomatie marocaine, ainsi que toutes les forces vives de la Nation, se sont toujours opposés avec fermeté à toute tentative de porter atteinte aux intérêts du royaume, ainsi qu'à toute dérive ou dépassement, quel qu'en soient les auteurs». Selon le ministre délégué, la question du Sahara traverse actuellement une étape importante, qui a nécessité une évaluation totale des développements de ce dossier au niveau de l'ONU, laquelle évaluation a montré les dérives inacceptables du dernier rapport du secrétaire général des Nations Unies «qui a utilisé pour la première fois une terminologie provocatrice et a fait une analyse déséquilibrée de la situation en vue de dénaturer le mandat de la MINURSO et politiser ses activités». «Cette évaluation, a-t-il ajouté, a également fait ressortir un manque de perspective dans la recherche d'une solution, étant donné que les réunions et les rounds se succèdent et se ressemblent sans aucun progrès sur le fond, à cause du manque de vision et la persistance à ignorer les questions substantielles et à enliser le processus dans des questions marginales loin des critères et paramètres établis par les résolutions du conseil de sécurité de l'ONU. M. Amrani a relevé que M. Ross «s'est éloigné de la logique de neutralité et d'objectivité que doit observer tout médiateur et ce, en dépit des rappels à l'ordre et des mises en garde que lui a lancés le Maroc depuis plusieurs mois. Il a ainsi persisté dans ses agissements et ses initiatives contraires à la mission que lui a confiée le secrétaire général de l'ONU». Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a réitéré que «le Maroc, qui s'est impliqué de façon positive dans les efforts de l'ONU visant à faire aboutir le processus politique et a participé de bonne foi au processus de négociations, continuera d'oeuvrer, avec la même détermination, en vue de trouver une solution politique, consensuelle, réaliste et durable, sur la base de la proposition d'autonomie et dans le cadre de sa souveraineté et de son intégrité territoriale».