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La République de Sao Tomé et Principe réitère son soutien à la marocanité du Sahara Appel aux pays n'ayant pas encore adhéré à la défense de l'intégrité territoriale du Maroc à être "réalistes"
Le chef du gouvernement de Sao Tomé et Principe, Patrice Emery Trovoada, a réitéré, mardi à Rabat, la position de son pays soutenant la marocanité du Sahara. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de ses entretiens avec le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, M. Trovoada a souligné que la République de Sao Tomé et Principe a toujours défendu la marocanité du Sahara, formant le vœu que cette question soit réglée le plus tôt possible, "parce que l'Afrique doit éviter la discorde et s'occuper d'autres questions". M. Trovoada a invité les pays africains n'ayant pas encore pris position en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc à "reconnaître l'intégrité territoriale du Royaume". Qualifiant les entretiens qu'il a eus avec M. Benkirane de "très importants", M. Trovoada a indiqué qu'ils ont été l'occasion d'explorer les perspectives de coopération entre les deux pays, émettant le souhait de voir les relations bilatérales se renforcer davantage. Le chef du gouvernement de Sao Tomé et Principe, en visite de travail au Maroc, s'était entretenu auparavant avec les présidents de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers. Entretiens avec Karim Ghellab: Mise en œuvre et renforcement du rôle de la diplomatie parlementaire Sa rencontre avec le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, a été axée sur la mise en œuvre et le renforcement du rôle de la diplomatie parlementaire dans les deux pays, dans le but de défendre la question de l'intégrité territoriale du Royaume. Dans une déclaration à la MAP à l'issue de ces entretiens, M. Ghellab a indiqué que son interlocuteur lui a fait part du soutien de son gouvernement à la marocanité du Sahara, ajoutant: "nous avons examiné la possibilité d'élargir cette conception pour qu'elle puisse englober d'autres pays à travers la mise en œuvre de la diplomatie parlementaire". Le président de la Chambre des représentants a estimé, dans ce sens, que "le développement de la démocratie en Afrique encouragera inéluctablement la consolidation des pouvoirs et des rôles des Parlements. Ceci requiert du Parlement marocain de traiter directement avec l'ensemble des Institutions législatives du continent, y compris celles adoptant une position hostile à l'intégrité territoriale du Royaume, dans le but de défendre la thèse du Maroc et expliquer les raisons qui corroborent la légalité de la marocanité du Sahara". Il a, d'autre part, noté que cette rencontre a été une opportunité pour examiner la coopération bilatérale entre le Maroc et Sao Tome et Principe, particulièrement au niveau des Parlements des deux pays et de prendre connaissance du développement du rôle de cette Institution dans ce pays africain. M. Ghellab a, en outre, noté qu'ila été convenu d'établir des relations concrètes entre les parlementaires des deux pays. Par ailleurs, le Premier ministre de Sao Tomé et Principe a invité les pays n'ayant pas encore adhéré à la position du Maroc au sujet de son intégrité territoriale à être "réalistes". "Nous pensons que les Etats, qui n'ont pas encore rejoint cette position, sont appelés à être réalistes et à prendre en compte que le parlement, qui représente le peuple marocain, est parfaitement uni sur cette question", a déclaré à la presse M. Trovoada, à l'issue de ses entretiens avec les présidents des Chambres des représentants et des conseillers. Réitérant le soutien de son pays à la marocanité du Sahara, le même responsable a souligné que "les pays africains, qui sont à la recherche de la justice historique, de la stabilité et du développement durable, défendent cette position". Il a insisté sur l'impératif de réaliser des progrès sur la question du Sahara "pour que les populations, qui habitent ces provinces, participent pleinement aux efforts de développement et de modernisation du Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI". "Nous, pays africains qui souffrons du manque d'intégration économique et d'une Afrique forte qui parle avec la même voix tant avec l'Union européenne qu'avec d'autres régions du monde, devons parvenir à régler ce problème et aller de l'avant", a-t-il soutenu. Le responsable santoméen a également indiqué que sa visite au Parlement marocain lui a permis de s'informer des nouvelles réformes constitutionnelles à l'oeuvre dans le Royaume et de faire part aux présidents des deux Chambres du processus démocratique en cours dans son pays. "Le parlement constitue, par excellence, un espace propice à la pratique politique et au débat démocratique afin de garantir la stabilité sans laquelle il ne peut y avoir de développement", a-t-il relevé. M. Trovaoda conduit une délégation composée du secrétaire général du gouvernement, du ministre des Finances et de la coopération internationale et du ministre du plan et du développement.