TENNIS : Trop médiatisé (on parle TV) heureux celui qui a sa tante à la cuisine. Le proverbe marocain se trouve ainsi très bien adapté et …servi. Des encouragements au tennis, on veut bien mais à voir nos représentants « s'envoler » aux premiers sets. Aussi pour le « chafaoui » de cet expert qui a intérêt à diminuer le son et aller travailler sur le terrain. Et pour cette coupe Davis où comme nous prévient un connaisseur : « A ce rythme là, on retrouvera la Mauritanie et ça sera un recul de 30 ans ». Du bon tennis, en lisant ses lignes, Mjid, Haggouch, Aynaoui, Moundir, ne mordez pas vos lèvres, vous avez fait du bon travail et si relève n'est pas assurée, c'est que vos successeurs n'ont pu tenir correctement le témoin (relais). AGREMENTS : Des sportifs récompensés. Une bonne majorité du public savait que tel joueur ou autre athlète jouit d'un avantage nommé « Grima ». Une liste (une bonne tranche), elle a été à maintes fois dévoilée et on ne voit pas d'inconvénients à ce que des athlètes méritants (on dit bien méritants) qui ont hissé haut le drapeau national puissent se permettre une « recetta » +. Cela dit, on aimerait bien que nos bénéficiaires pensent un peu aux démunis et créent une sorte de fondation « Association des agrémentés ». Elle aura comme champ de travail : l'humanitaire, le social, partage d'amour et de ….rente. PARLEMENT : Une politique sportive, mon œil. Savez-vous qu'un club de handball (Nouaceur en l'occurrence) vient de payer 2000 dhs cash pour pouvoir mettre les pieds dans cette salle couverte située à Aïn Sebaâ (complexe Sidi Mohammed) !!! Une salle couverte qui appartient certes au secteur privé vous me diriez. Oui, mais il ne faut pas faire un tabac quand il s'agit de mêler busines et soutien à la jeunesse marocaine !! Nouaceur à Aïn Sebaâ, ce n'était pas un …chic. C'était une obligation, un devoir… (le complexe sportif Mohammed V était pris pour d'autres préoccupations extra sportives). Entre le dirham symbolique et les 2000 dhs qui partent en …fumée. Ce dossier fera débat au parlement. Rafik Nourreddine, président du club Nouaceur et parlementaire de la région, demandera des explications à monsieur le ministre de la Jeunesse et des Sports... RAJA : La vitrine football qui cache des …misères. Le basket-ball va mal, le hand fait de même, le cyclisme est en panne, la natation coule, le ping-pong, le hockey et la lutte qui parlent le langage du RAS (rien à signaler). Savez-vous que les jeunes Rajaouis (Handball) s'entraînent sur des terrains vagues (Hay Adil) et que pour les enfants de Derb Foukara (Basket-ball) il n'y a ni eau, ni électricité au terrain El Fida (Al Houfra). De la honte et sans incriminer personne, toute l'institution Raja est responsable de cette crise. Ça va du simple dirigeant aux honorables élus en passant par le président du comité-directeur. FILLES : Bientôt le 8 mars. Hormis quelques disciplines privilégiées (tennis, poney, natation, athlétisme, taekwondo…), la pratique sportive chez la jeune fille marocaine est quasi absente. Regardez ce qui se passe chez les « footballeuses », hand, basket, boxe ou rugby. Un championnat réservé à la catégorie des « grandes » et basta. Ni minimes, ni cadettes, ni juniors et si nos U 20 qui reçurent la raclée dernièrement (5-0) devant les Tunisiennes, il ne faut pas s'étonner (au match retour, pour rappel, match disputé vendredi 2/3/2012, les nôtres se sont reprises pour prendre une petite revanche, 1-0 à Tunis). Un constat, heureusement, qu'il y a des bénévoles qui foncent pour rattraper le temps perdu. Le travail de Salah Ould Arabia à Sidi Moumen (Club Annasim) mérite des youyous.