Nul ne peut ignorer l'importance du secteur banquier et surtout la place de Bank Al-Maghrib (BM) dans l'élaboration de la politique monétaire, la stabilité des prix et la dynamique économique nationale à l'heure des discussions du projet de politique générale du nouveau gouvernement. D'une part, cette banque citoyenne, aiguilleur de l'économie nationale, contribue à l'élan du développement national et à la relance des affaires économiques. D'autre part, en tant que service public à caractère commercial, elle s'associe aux autres acteurs et opérateurs publics et privés à la consolidation de la présence du Royaume dans le giron mondial des pays qui aspirent à la stabilité et à la quiétude des citoyens. Sur ce point, Bank Al-Maghrib qui se met à la disposition de notre pays pour relever les défis majeurs, pour que notre système financier puisse accroître son efficience dans le financement de l'économie nationale et devenir un pôle de référence au niveau régional et continental, est plus que rempli. En effet, lors de sa dernière réunion le mardi 20 décembre 2011, le Conseil de Bank Al-Maghrib a examiné l'évolution récente de la situation économique, monétaire et financière, et les prévisions d'inflation à l'horizon du premier trimestre 2012. Le constat est globalement positif, jugeons-en. L'évolution de l'inflation est restée modérée. En glissement annuel, elle a augmenté de 0,5% seulement en novembre. Cela dénote de la maîtrise des prix en dépit du renchérissement des matières premières. Sur le plan international, les prévisions de croissance ont été revues à la baisse dans la plupart des pays et les risques de récession ont sensiblement augmenté chez nos principaux partenaires. Une crise de confiance, qui a conduit à la dégradation des notations souveraines de plusieurs pays et institutions financières. Ces évolutions laissent entrevoir un reflux des tensions inflationnistes d'origine externe au cours des prochains trimestres, ainsi qu'une baisse de la demande étrangère adressée au Maroc. Malgré toutes les turbulences qui continuent de secouer l'économie mondiale, le Maroc a réussi à maintenir le cap, résistant aux tangages grâce à une politique économique et monétaire efficiente. Dans cette bataille, Bank Al Maghrib a joué un rôle primordial en limitant les effets négatifs de la conjoncture et leur impact sur les principaux indicateurs. Grâce à une politique monétaire prudentielle, réaliste, Bank Al Maghrib a réussi à conserver un climat de confiance, propice à la performance qui a permis à nos entreprises, nos institutions financières, notre bourse des valeurs et à nos finances publics, d'éviter le clash. Derrière cet état de fait, des hommes de valeurs comme le Wali de Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri. L'homme avait déjà fait ses preuves auparavant quand il était à la tête d'entreprises d'envergure comme l'OCP ou encore à la tête du Ministère des Finances. Et ce n'est pas un hasard qu'il soit nommé à la tête de la banque des banques. D'ailleurs cette institution connaît un climat social des plus calmes qui permet de tirer quintessence des ressources humaines lesquelles font montre d'abnégation et de discipline exemplaires. La paix et la cohésion sociales n'ont jamais été aussi consolidées. M. Jouahri dirige la banque centrale avec finesse, doigté et rugueur. Bank Al Maghrib se veut une banque citoyenne tant par l'entremise de ses rapports avec ses clients qu'avec son personnel. Les actions sociales de la banque font des jaloux sur la place. Du caritatif au social, en passant par le sport, Bank Al Maghrib se veut un exemple pour le reste des grandes institutions étatiques. La noble mission de Bank Al Maghrib mérite bien, en ce début de la nouvelle législature, d'être saluée notamment en ces temps marqués par les contraintes financières et les impératifs de plus en plus croissants de la mondialisation. Notre BM a grandi en poursuivant son idéal de toujours: mériter la confiance des Marocains et contribuer au développement de l'économie nationale. Forte de ses nobles actions qui ont jalonné son histoire, la 1ère institution bancaire de l'Afrique en termes de compétences, va certainement continuer à jouer son rôle d'aiguilleur de l'économie marocaine, au grand bonheur des Marocains .