L'Université Chouaïb Doukkali d'El Jadida accueille, du 21 au 28 novembre 2011 la Première Conférence Internationale sur les Géoparcs Africains et Arabes. Cette manifestation est organisée par L'Association Africaine des Femmes en Géosciences «AAWG» et le Réseau Africain des Géoparcs «AGN», en collaboration avec l'Unesco bureau du Caire. Cette grande manifestation a reçu 86 résumés détaillés et plus de 100 participants de 40 pays des cinq continents. D'autres organismes nationaux et internationaux soutiennent cette conférence tels que l'Union Internationale des Sciences Géologiques, la région Doukkala-Abda, Petroci Holding (Côte d'Ivoire), Oromin (Sénégal), l'Ambassade de France au Maroc, le Centre National de la Recherche Scientifique et Technique, la Direction régionale de la Culture de la région Doukkala-Abda, l'AMST et le Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement. Mais qu'est-ce qu'un Géoparc? Un Géoparc est un laboratoire à ciel ouvert, accessible aux chercheurs, aux étudiants des universités et des instituts et permet de renforcer de la recherche scientifique pour un développement durable. Il contribue à l'autonomisation des femmes (en milieu rural) grâce à des programmes éducatifs et de formation, qui permettent de renforcer leurs capacités et leurs compétences. C'est un cadre qui permettra également de les encourager à se regrouper en structure ou coopérative pour valoriser et promouvoir leurs produits locaux à l'échelle régionale et internationale. Elles seront encouragées à créer de nouveaux produits autour du patrimoine géologique. L'un des rôles principaux des Géoparcs est d'augmenter les activités socio-économiques et participer au développement durable local par le biais du géotourisme. En attirant un nombre croissant de visiteurs, un Géoparcs favorise le développement socio-économique par la promotion d'un label de qualité lié à l'héritage naturel local. Il contribue aussi à la prise de conscience des populations locales et des visiteurs de l'importance des bonnes pratiques pour la préservation de l'environnement. Un Géoparcs peut participer à l'instauration d'une paix durable en sensibilisant la population locale à sa vraie valeur en tant que patrimoine naturel, et en l'encourageant à s'impliquer dans sa préservation et son développement. À noter aussi que cette conférence sera précédée par un cours sur la géoconservation et les Géoparcs assuré par le Prof. José Brilha de l'Université de Minho (Portugal). Et, dans le but de promouvoir le patrimoine géologique marocain et à travers lui le Maroc comme une destination touristique auprès des participants africains, arabes et le reste de la communauté internationale, une excursion post-conférence sera organisée du 23 au 28 Novembre 2011. Ce périple prendra départ des Doukkala pour traverser le Haut-Atlas et l'Anti-Atlas et arriver aux gorges de Toundra. Le réseau africain des géoparcs « AGN » a été initié durant le pré congrès de la 5ème conférence de l'Association Africvaine des Femmes en Géosciences «AAWG» organisé à bidjan,, Côtes d'Ivoire en Mai 2009. L'AGN vise à identifier et à promouvoir des sites géologiques en Afrique et à conseiller sur l'importance de leur préservation en vue d'un développement local durable. C'est dans ce cadre d'ailleurs que, l'AAWG et l'AGN en collaboration avec l'UNESCO organisent cette 1ère conférence Internationale sur les Géoparcs Africvains et Arabes au Maroc. Rappelons qu'en octobre 2010, le GGN comptait 77 membres dans 25 pays différents. Alors que le GGN est déjà très actif en Europe et en Asie, où se trouvent la plupart des membres, aujourd'hui, les nouveaux Géoparcs en développement en Afrique, en monde Arabe, en Amérique Latine et au Caraïbes, sont aujourd'hui prioritaires dans le GGN.