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A la barre
Personne ne peut invoquer sa propre turpitude
Publié dans L'opinion le 24 - 10 - 2011

Se présentent à la barre K.M. cinquante-trois ans, mère de famille (plaignante) et F.D employée comme femme de ménage, cette dernière est poursuivie pour vol et abus de confiance. Pourtant La femme de ménage s'acquitte parfaitement de sa tache.
La maîtresse de maisons s'était aperçue de disparition d'objets de valeurs et même ds bijoux disparues. La femme de ménage n´avait jamais été soupçonnée. Les employeurs ne voulaient jamais soupçonner la femme de ménage! Et pourtant, cela est arrivé ! Le vol a eu lieu.
De précieux objets ont été volés, malgré la précaution prise par madame qui avait demandé conseil à une amie, l'amie conseilla à la dame de poser dans un meuble une somme d'argent, juste pour tester la femme de ménage. Cette dernière mord à l'hameçon et s'empare de la somme d'argent dissimilé, une fois le méfait accompli. L'amie des employeurs se présente dans le lieu du vol accompagnée d'un policier en tenue de ville.
La femme de ménage passa à table puis restitua le butin, après quoi les employeurs déposèrent une plainte chez le parquetier. Seulement voilà! Chez la police judiciaire, la dame déclara avoir perdu plus de cinquante mille dirhams, mais chez le procureur le manque à gagner de vingt mille dirhams.
La femme de ménage a certes, avoué ses méfaits tout au cours du procès, en avançant « Outre la somme restituée, je ne prenais que quelques billets, monsieur le président. Pour l'avocat de la femme de ménage, il y a un doute qui profite l'accusé.
Ainsi quand la dame de maison se présente devant les juges elle fut incapable de préciser la somme volée en déclarant : « Sincèrement Monsieur le président, je n'ai aucune idée des sommes volées, ni des bijoux disparus. »
Cette bévue de la plaignante inspira le conseil de la prévenue qui annonça « Messieurs les juges, la plaignante ne peut préciser la valeur de ses pertes, elle a récupéré une somme volée.
Pour le magistrat debout, il déclare : « Les familles confient enfants et biens à ces domestiques, mais elles ne sont pas dignes de la confiance, la punition de cette dame doit être exemplaire, il faut punir sévèrement pour prévenir ».
Apres le réquisitoire du parquet, l'avocat de l'accusée entama son bal : « Cette pauvre femme de ménage était une dame exemplaire des années durant chez les mêmes employeurs, seulement confrontée à des frais imprévus , elle profita de l'imprudence de la maitresse de maison qui aurait du fermer les tiroirs et les armoires, la prévenue a avoué ses méfaits, c'est une mère de famille au fichier judicaire vierge, cela fait deux mois qu'elle est privée de ses enfants , la laisser derrière les barreaux aurait des conséquences fâcheuses pour ses enfants , il y a un doute , la plaignante est incapable de préciser la somme perdue. En appliquant l'axiome suivant « nul ne peut invoquer sa propre turpitude »la prévenue est déjà punie, elle doit etre relaxée. »
Après le dernier mot de la prévenue, les juges se retirent pour une mise en délibéré, avant de sortir avec un jugement.
La peine de prison ferme est égale aux jours passés dans la maison d'arrêt, la pauvre femme retrouvera ses enfants après l'accomplissement des formalités nécessaires au centre pénitencier.


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