Le Royaume du Maroc enregistre avec satisfaction la large condamnation internationale de la décision du gouvernement israélien de construire de nouvelles unités de logement à Al-Qods Est en violation flagrante de la légalité internationale, a affirmé lundi à Rabat le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri. «Suite à la décision du gouvernement israélien de construire 1.100 nouvelles unités de logement au quartier Gilo à Al-Qods-Est et son intention affichée d'édifier une nouvelle colonie de 2.600 logements, le Royaume du Maroc, dont le Souverain SM le Roi Mohammed VI préside le Comité Al Qods, enregistre avec satisfaction la large condamnation internationale de ce comportement israélien totalement contraire à la légalité internationale et qui représente une violation flagrante des résolutions de l'ONU interdisant toute modification du statut des territoires palestiniens occupés, y compris Al Qods-Est», a déclaré M. Fassi Fihri lors d'un point de presse conjoint avec son homologue britannique, William Hague. Ces agissements israéliens illégaux et inacceptables, a-t-il dit, dénotent une propension dangereuse à saper les chances de paix dans la région et constituent une entrave aux initiatives constructives et aux démarches pertinentes de la communauté internationale dans ce sens. En soulignant la nécessité d'agir pour appuyer les efforts visant à faire prévaloir la voie de la négociation au lieu de la logique de la force et du fait-accompli, le ministre a affirmé que le Maroc appelle les Nations Unies à faire montre de fermeté et d'efficacité en vue de favoriser un climat propice à la relance des négociations et d'éviter tout ce qui est de nature à entraver les efforts engagés en ce sens, en particulier les mesures unilatérales entreprises par Israël. M. Fassi Fihri a, par ailleurs, exprimé la solidarité totale du Maroc avec le Royaume frère d'Arabie Saoudite, suite à la mise au jour du complot visant l'assassinant de l'ambassadeur saoudien aux Etats Unis. «Le Royaume du Maroc condamne vivement cette tentative contraire aux valeurs et à la morale islamiques et humaines, et qui est aux antipodes des us et coutumes et du droit international», a dit le ministre. Selon lui, le Maroc «ne s'étonne guère de ce comportement de milieux iraniens qui n'ont de cesse de menacer leurs voisins et de s'ingérer dans les affaires intérieures des Etats». «Ce sont d'ailleurs ces mêmes considérations qui ont amené le Maroc à rompre ses relations avec l'Iran», a-t-il indiqué.